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Description: <p>Milan (AFP) - L'extrême droite italienne a échoué lundi à conquérir la Toscane, bastion de gauche, dont elle espérait faire un symbole triomphant de ses ambitions nationales.</p><p>Le candidat de la gauche danItalie: l'extrême droite échoue à conquérir la Toscane, bastion de gauche
Description: <p>Milan (AFP) - L'extrême droite italienne a échoué lundi à conquérir la Toscane, bastion de gauche, dont elle espérait faire un symbole triomphant de ses ambitions nationales.</p><p>Le candidat de la gauche dans cette région du centre-ouest de l'Italie, Eugenio Giani, est crédité d'environ 47% des votes, contre quelque 40% à Susanna Ceccardi, la candidate de la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini, selon des projections publiées par les télévisions italiennes.</p><p>"C'est une victoire extraordinaire", a déclaré M. Giani devant son comité électoral.Son adversaire a reconnu sa défaite et envoyé un SMS à M. Giani lui demandant "de gouverner maintenant pour le bien des Toscans", selon les médias.</p><p>"Nous avons stoppé Salvini", s'est de son côté félicitée la secrétaire générale du Parti démocratique toscan, Simona Bonafé.</p><p>Par ailleurs, au référendum national sur la réduction du nombre de parlementaires organisé en même temps que ces régionales, le "oui" l'a emporté avec environ 69% des voix, selon un décompte portant sur les bulletins dépouillés dans près de 95% des bureaux de vote.</p><p>Avec un taux de participation relativement élevé de 54% à ce scrutin référendaire sans suspense, les électeurs se sont bien mobilisés de dimanche matin à lundi 15h00 (13h00 GMT) en suivant de stricts protocoles de sécurité, dans ce pays où le coronavirus, dont la prévalence remonte depuis sept semaines, a fait plus de 35.600 morts.</p><p>- La gauche résiste en Toscane -</p><p>Six régions - quatre à gauche (Toscane, Pouilles, Campanie et Marches), deux à droite (Ligurie et Vénétie) - devaient élire de nouveaux présidents.</p><p>La gauche a réussi à conserver trois régions (Toscane, Pouilles et Campanie), mais le front uni centre droit-extrême droite a gardé les siennes et a ravi les Marches (sud) aux partis du gouvernement de Giuseppe Conte, coalition formée voici un an entre le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD, centre gauche).</p><p>La droite dirigera désormais 14 régions italiennes et la gauche cinq.</p><p>La victoire du "oui" au référendum national sur la réduction du nombre de parlementaires, promesse électorale du M5S, ne manquera pas de renforcer ce dernier.</p><p>Le nombre des parlementaires passera de 945 à 600.Aujourd'hui, l'Italie a le deuxième parlement le plus nombreux d'Europe, derrière celui du Royaume-Uni (environ 1.400), et devant la France (925). </p><p>Choisie pour tenter de s'emparer de ce bastion de la gauche qu'est la Toscane: Susanna Ceccardi, une eurodéputée de 33 ans de la Ligue.Face à elle, le Toscan Matteo Renzi, ex-chef d'un gouvernement de gauche, a imposé son candidat du cru, Eugenio Giani (étiquette PD/Italia Viva de M. Renzi).</p><p>- Concours à l'extrême droite -</p><p>Les élections régionales constituaient aussi un test de popularité chez les ténors de l'extrême droite: Matteo Salvini, l'ancien ministre de l'Intérieur qui cherche à conserver son leadership contesté à la droite de la droite, et la cheffe de Fratelli d'Italia, qui a fortement progressé cet été dans les sondages.</p><p>Et ce sont des candidats de Fratelli d'Italia qui ont été choisis par la droite pour mener l'assaut dans les Marches et dans les Pouilles.</p><p>Pari gagné dans les Marches avec Francesco Acquaroli, critiqué l'an dernier pour avoir participé à un dîner de nostalgiques de Mussolini, mais pari perdu dans les Pouilles pour l'eurodéputé Raffaele Fitto opposé à Michele Emiliano.</p><p>"La défaite de la droite souverainiste (…) est une excellente nouvelle pour les Pouilles", a commenté à chaud Nichi Vendola, ancien président de gauche de la région.</p><p>Cette défaite a été reconnue implicitement par Giovanni Toti, président sortant de droite de la Ligurie, qui a déclaré que "la prime à la gauche va à certains présidents de régions (...) comme De Luca (Vincenzo, président de la Campanie réélu, ndlr) et Emiliano".</p><p>En Campanie, le candidat de la droite a reconnu également sa défaite, promettant "une opposition dure" à M. De Luca.</p><p>Salvini et sa Lega confortent en revanche leurs positions en Vénétie grâce à son populaire président léguiste Luca Zaia qui s'assure un troisième mandat avec plus de 70% des voix.</p><p>La droite a conservé aussi la Ligurie, la seule région où M5S et PD ont pourtant réussi à faire alliance sur un candidat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: Read more