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«D’abord, il faut considérer que les études de faisabilité sont un énorme facteur de succès des projets. Force est de constater que nos projets, s’ils connaissent des retards, des surcoûts et des malfaçons, c’est en raison justement d’étudFarid Bourenani. spécialiste en économie réelle : «Toutes nos réalisations ont souffert de mauvaises études»
«D’abord, il faut considérer que les études de faisabilité sont un énorme facteur de succès des projets. Force est de constater que nos projets, s’ils connaissent des retards, des surcoûts et des malfaçons, c’est en raison justement d’études bâclées ou mal faites. Ainsi, nous pouvons considérer que toutes nos réalisations ont souffert de mauvaises études. Routes, autoroutes, stades, hôpitaux, hôtels, mosquée, tramway, métro, tunnels, viaducs. Cela s’est traduit par des retards, malfaçons et énormes surcoûts de plusieurs milliards de dollars. Il n’y a pas lieu d’opposer les compétences nationales aux compétences étrangères, ceci est un faux débat, car d’abord il y a souvent des compétences nationales dans les bureaux d’études étrangers. Le problème est que les bonnes compétences algériennes ne trouvent pas de bureaux d’études locaux bien organisés et gérés qui considèrent à leur juste valeur nos bonnes compétences. Maintenant si la question revient à dire pourquoi payer cher en devises ce que nous pourrions payer moins cher en dinars, je réponds qu’il est absurde de faire des économies sur ce poste. Les économies éventuelles n’ont aucune commune mesure avec les conséquences qu’engendrent de mauvaises études. La nouvelle aérogare d’Alger et le prochain port de Cherchell démontreront malheureusement les méfaits économiques d’études approximatives. Nous devons absolument jumeler nos bureaux d’études dont on reconnaît un potentiel d’amélioration avec des cabinets étrangers de renom pour monter en compétence, ce fut le cas pour l’expérience, qui a mal fini pour d’autres raisons, de BRC Brown And Root Condor.» Read more