Algeria



Des Verts de plus en plus méconnaissables

Les Verts ont été battus, avant-hier soir, au stade du 5 Juillet à Alger, en amical, par le Cap-Vert, sur le score de 3 buts à 2. Une défaite qui risque de compliquer davantage le travail du staff en place, à sa tête Rabah Madjer, sur lequel pèse d
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Des Verts de plus en plus méconnaissables

Les Verts ont été battus, avant-hier soir, au stade du 5 Juillet à Alger, en amical, par le Cap-Vert, sur le score de 3 buts à 2. Une défaite qui risque de compliquer davantage le travail du staff en place, à sa tête Rabah Madjer, sur lequel pèse désormais une plus grande pression. Les quelques supporters – le stade du 5 Juillet était presque vide – présents dans les tribunes n’ont pas cessé de huer le sélectionneur et les joueurs. Ils l’ont fait bien avant que l’équipe ne soit menée au score d’ailleurs. Une «fracture» qui risque de durer dans le temps au vu du jeu actuel des Verts et de la mince possibilité de voir les choses évoluer positivement. Il faut dire que la prestation de Mahrez et ses coéquipiers, hormis quelques belles phases de jeu, notamment en première mi-temps, a été plus que décevante. Le Cap-Vert n’est pas un foudre de guerre. Mais ses joueurs pratiquent un football «juste», sans «fioritures». Pourtant, les Verts ont bien débuté la partie en réussissant à ouvrir la marque dès les premiers instants du match (4’) par l’intermédiaire du défenseur Bensebaïni. Une ouverture du score qui a quelque peu mis en confiance les Algériens qui ont reculé un peu, laissant des espaces à l’adversaire. Et celui-ci en a profité pour égaliser à la 13’ par Gomes Ricardo. Les Verts se sont par la suite remis en selle et cela a fini par payer à la 29’ lorsque Bounedjah a inscrit le deuxième but. Le score aurait même pu être plus lourd en cette première période. C’est en deuxième mi-temps que les choses ont complètement basculé. Les Verts étaient méconnaissables. Les Capverdiens, plus entreprenants, ont égalisé (67’), par Mendes, avant de prendre l’avantage quatre minutes plus tard (71’) par Tavares. La rencontre s’est terminée donc sur cette défaite par 3 buts à 2. Un troisième revers de suite, entre équipe A et A’, qui n’est pas fait pour rassurer le sélectionneur national, soumis de plus en plus à de fortes critiques. Les choses pourraient même s’aggraver jeudi prochain à l’occasion de la seconde rencontre amicale des Verts, prévue à Lisbonne face au Portugal. Quelles répercussions aurait une prestation tout aussi décevante de la sélection nationale ? En tout cas, le staff en place devrait réagir lors de cette ultime empoignade amicale avant la poursuite des éliminatoires de la CAN 2019. Le temps de la prospection est fini, a déclaré Madjer mercredi dernier lors de la conférence de presse d’avant-match, avant d’affirmer qu’à l’issue de ces deux matchs amicaux, le onze type pour la Gambie se dessinerait. Aujourd’hui, a priori, les Verts donnent l’air de ne pas être prêts pour les futurs rendez-vous continentaux. Madjer arrivera-t-il à «convaincre» les amoureux des Verts ce jeudi ? Le staff technique dispose de quelques jours seulement de préparation pour apporter les correctifs nécessaires aux «énormes» lacunes enregistrées. Cela pourrait s’avérer insuffisant. D’autant plus que le futur adversaire, le Portugal, est d’un tout autre calibre…

CS Constantine : Un mercato laborieux

Alors que les autres clubs, en premier lieu les grosses cylindrées de la Ligue 1 sont en voie de boucler leur recrutement d’intersaison, le champion en titre, appelé à jouer sur plusieurs fronts cette saison, peine à convaincre les joueurs ciblés, don
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CS Constantine : Un mercato laborieux

Alors que les autres clubs, en premier lieu les grosses cylindrées de la Ligue 1 sont en voie de boucler leur recrutement d’intersaison, le champion en titre, appelé à jouer sur plusieurs fronts cette saison, peine à convaincre les joueurs ciblés, dont la liste avait été dressée par l’entraîneur Abdelkader Amrani il y quelque temps déjà. Ainsi, après l’officialisation du transfert à titre de prêt du milieu de terrain du PAC, Tahar Benkhelifa, convoité par les clubistes, à la JSK, le manager général Tarek Arama risque de voir une autre cible de choix, à savoir Bouguelmouna (USMBA), s’envoler vers d’autres cieux, l’attaquant étant fortement courtisé par les Kabyles, de même que par l’USMA. Ceci fait craindre aux supporters le même scénario qu’à l’intersaison ou à la trêve hivernale passées, durant lesquelles le club n’était pas parvenu à réaliser de grands coups. Cependant, si la majorité fait confiance au duo Amrani-Arama, en ce sens que des recrues a priori de second choix, comme Gaâgaâ, ont donné pleinement satisfaction, et surtout que l’équipe est parvenue, avec cet effectif, à atteindre la plus haute marche du podium, il n’en demeure pas moins que l’inquiétude commence à planer dans les milieux clubistes, amplifiée, il est vrai, par la cascade d’arrivées enregistrées chez les concurrents immédiats des Constantinois, à l’image du MCA et de l’ESS. Il est à noter que certains n’ont pas hésité à imputer cette situation à la politique salariale relativement «austère» de l’actionnaire prioritaire du CSC, à savoir l’ENTP, avec entre autres un plafonnement des salaires à 2 millions de dinars, mais quand bien même cet aspect serait rédhibitoire pour l’opération recrutement, il incombe aux dirigeants, et notamment au manager général, de trouver les solutions à même de permettre au club de ne pas passer à côté de joueurs pouvant apporter un plus à l’effectif en place. Pour le moment, seul le transfert du milieu de terrain et de l’attaquant du DRBT, Haddad et Belmokhtar, semble acquis. Maigre butin si l’on sait qu’outre les éléments libérés (Bezzaz, Rebih, Dehar, Kebbal, Kebaïli et Rachedi), deux cadres de l’équipe, l’avant-centre Abid, intéressé par une aventure aux pays du Golfe, et le pilier de la défense clubiste Benayada, que la JSS poursuit de ses ardeurs, risquent également de manquer à l’appel la saison prochaine.  

USMA : Mesa Bazdarevic, futur entraîneur ?

Le Bosnien Mesa Bazdarevic pourrait fort bien être le futur entraîneur de l’USM Alger. Selon la direction du club, tout a été réglé avec ce technicien qui devrait arriver en Algérie aujourd’hui. Les deux parties sont apparemment parvenues à un
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USMA : Mesa Bazdarevic, futur entraîneur ?

Le Bosnien Mesa Bazdarevic pourrait fort bien être le futur entraîneur de l’USM Alger. Selon la direction du club, tout a été réglé avec ce technicien qui devrait arriver en Algérie aujourd’hui. Les deux parties sont apparemment parvenues à un accord, y compris en ce qui concerne l’aspects financier. Le salaire de cet entraîneur devrait tourner autour de 25 000 euros. Bazdarevic remplacera le Franco-Algérien Miloud Hamdi, dont le deuxième passage à la tête de la barre technique du club algérois n’a pas été concluant. La direction de l’USMA avait convenu avec lui, depuis déjà plusieurs semaines, d’une séparation à l’amiable. Agé de 57 ans et né à Sarajevo, Bazdarevic est un ancien joueur international, devenu entraîneur. Ayant déjà évolué sous les couleurs de l’ex-Yougoslavie, celui-ci est le premier à avoir porté le brassard de capitaine de la Bosnie-Herzégovine. Il a respectivement entraîné les clubs d’Istres (France), Etoile du Sahel (Tunisie), Al Wakrah (Qatar), Grenoble (France), Sochaux (France), avant d’être nommé sélectionneur de la Bosnie en 2014, poste qu’il a occupé jusqu’à l’année dernière. S’il est engagé, le Bosnien viendra à l’USMA accompagné du Français Stéphane Gilli qui était son adjoint à maintes occasions. Mahious et Hais désormais usmistes Sur un autre plan, le DG de l’USMA, Abdelhakim Serrar, a fait signer, avant-hier, l’attaquant international espoir du CA Batna Aymen Mahious et le latéral gauche du RC Kouba Rayan Hais. Agé de 21 ans, Mahious, qui a paraphé un contrat de trois ans, est l’une des révélations de la Ligue 2 durant la saison qui vient tout juste de s’écouler. Le joueur de Kouba, 21 ans lui aussi, est tout aussi pétri de qualités. Sur le même plan, Serrar a signalé hier que les Rouge et Noir comptent engager cinq autres joueurs, à savoir Hichem Belkaroui, actuellement au Portugal (Moreirense), Sofiane Benyamina, un Algéro-Allemand, évoluant dans un club de troisième division allemande (Hansa Rostock), l’Allemand d’origine congolaise Christopher Mandiangu, et le Rwandais Salomon Nirisarike. Le club va également faire appel à un joueur de la Ligue 2, en l’occurrence Khezrani Mohamed. Il faut signaler en dernier lieu que la direction du club a fixé la date de la reprise des entraînements pour le 8 juin, au stade Omar Hamadi de Bologhine. Le stage de préparation en Tunisie débutera, quant à lui, le 23 du même mois. L’USMA disputera le match de la troisième journée de la phase des groupes de la Coupe de la CAF le 17 juillet prochain, à Kigali, au Rwanda, face au Rayons Sport. Le représentant algérien est leader du groupe D avec 4 points, suivi de Gor Mahia (Kenya) et Rayons Sport, avec 2 points chacun, et enfin Young Africans (Tanzanie), dernier, avec un seul point.  

Hani Abou Rida aujourd’hui à Alger

Le président de la Fédération égyptienne de football, Hani Abou Rida, arrivera aujourd’hui à Alger à l’occasion du stage qu’effectue la sélection olympique  égyptienne en Algérie et qui sera ponctué par deux rencontres amicales, face aux Vert
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Hani Abou Rida aujourd’hui à Alger

Le président de la Fédération égyptienne de football, Hani Abou Rida, arrivera aujourd’hui à Alger à l’occasion du stage qu’effectue la sélection olympique  égyptienne en Algérie et qui sera ponctué par deux rencontres amicales, face aux Verts des moins de 21 ans. Le premier match est prévu demain, au stade du 5 Juillet, dans la soirée, alors que le second se jouera mercredi 6 juin au stade Mustapha Tchaker de Blida. Les Pharaons sont arrivés, par contre, en Algérie, mercredi dernier. La Fédération algérienne de football (FAF) a tenu, à cet effet, à préciser que la délégation égyptienne est arrivée à l’aéroport d’Alger à 11h et non à 16h comme elle l’avait indiqué auparavant dans son plan de vol. Ce qui explique finalement l’absence d’un responsable de la FAF à l’accueil des Egyptiens. L’Egypte est en regroupement au CTN de Sidi Moussa, un lieu qui a été jugé «extrêmement adéquat» pour la préparation, comme l’a signalé l’entraîneur de l’équipe égyptienne, l’ex-international Chawki Gharib. Il est utile de rappeler que le directeur des équipes nationales, Boualem Charef, a convoqué pour ce stage 27 joueurs qui sont également en regroupement au CTN. Les clubs les plus représentés sont l’USM Alger et le Paradou AC, avec cinq joueurs chacun. Il y a également le NA Hussein Dey, avec trois joueurs. L’Algérie s’est fixé comme objectif de se qualifier pour les JO-2020.

Etats-Unis — Europe : La guerre commerciale est lancée

Les Etats-Unis ont mis leur menace à exécution dans la guerre commerciale qui les oppose à leurs partenaires, en annonçant, jeudi, l’application, dès hier, des taxes douanières de 25% sur les importations d’acier et de 10% sur celles d’aluminium e
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Etats-Unis — Europe : La guerre commerciale est lancée

Les Etats-Unis ont mis leur menace à exécution dans la guerre commerciale qui les oppose à leurs partenaires, en annonçant, jeudi, l’application, dès hier, des taxes douanières de 25% sur les importations d’acier et de 10% sur celles d’aluminium en provenance de l’Union européenne (UE), du Mexique et du Canada. Cette annonce, faite par le secrétaire au Commerce de Donald Trump, Wilbur Ross, a immédiatement déclenché des réactions en chaîne des Européens, la Commission européenne en tête. «Les Etats-Unis sont en train de jouer un jeu dangereux», a mis en garde hier la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, qui a annoncé, comme attendu, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le lancement de la plainte. Mme Malmström a fait savoir que l’UE allait porter plainte contre Pékin devant cette même OMC, pour protester contre le «transfert injuste de technologies» des entreprises européennes actives en Chine. Selon Mme Malmström, les Américains se trompent de cible en s’attaquant aux Européens, leurs alliés traditionnels. Le principal ennemi, c’est la Chine, selon elle. «Nous aussi nous avons souffert des surcapacités dues au dumping qui est principalement causé par la Chine», a commenté la commissaire suédoise. «Si les acteurs de ce monde ne respectent pas les règles, alors le système risque de s’effondrer», a-t-elle prévenu. Outre sa plainte à l’OMC, l’Union européenne a deux autres armes qu’elle compte utiliser contre les Etats-Unis. La commission avait déjà préparé, fin avril, une liste de produits emblématiques, dont le tabac, le bourbon, les jeans ou les motos, qu’elle pourrait lourdement taxer dès le 20 juin. Après toutefois un débat entre Etats membres, pour une dernière validation. «Nous pouvons utiliser une partie de cette liste, la liste entière, une partie maintenant et une autre partie plus tard», a précisé Mme Malmström. Ces taxes ou contre-mesures sur les produits de cette liste portent sur un total de 2,8 milliards d’euros qui ne couvrent pas la totalité des dommages infligés à l’industrie européenne, mais permettent à l’UE d’être dans le cadre de l’OMC. Et pour protéger l’industrie sidérurgique européenne, l’UE prépare également des mesures dites de «sauvegarde» qui, selon les règles de l’OMC, sont possibles si un afflux soudain d’importations perturbe «sérieusement» ou menace de perturber une industrie nationale. La commission européenne avait déjà ouvert une enquête auprès des producteurs européens d’acier fin mars. Elle dispose de neuf mois pour prendre des mesures. Parmi les pays qui s’inquiètent des conséquences des surtaxes américaines, le Canada, principal fournisseur d’acier des Etats-Unis, devant le Brésil, la Corée du Sud et le Mexique. Ottawa a d’ores et déjà imposé 16,6 milliards de dollars canadiens de taxes punitives, soit 12,8 milliards de dollars américains, sur des produits américains. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a affirmé, jeudi soir lors d’une conférence de presse, que les tarifs douaniers américains étaient «totalement inacceptables». Mexico a, de son côté,  prévenu de «représailles commerciales» à venir. «Le Mexique imposera des mesures équivalentes sur divers produits», dont certains aciers, des fruits et des fromages, a annoncé dans un communiqué le ministère de l’Economie, et celles-ci «seront en vigueur tant que le gouvernement américain n’éliminera pas les taxes imposées». Le président Donald Trump avait imposé, le 23 mars dernier, des droits de douane de 25% sur les importations d’acier et de 10% sur les importations d’aluminium aux Etats-Unis, en invoquant la section 232 du Trade Expansion Act de 1962, qui permet de restreindre les importations de biens jugés préjudiciables à la sécurité nationale. Mais il avait accordé une exemption à l’UE, au Canada et au Mexique, qui courait jusqu’à hier, afin d’encourager des négociations commerciales sur d’autres dossiers. Le secrétaire américain au Commerce a estimé, jeudi, que les négociations commerciales avec l’Union européenne avaient progressé, mais pas assez pour justifier une prolongation des exemptions de droits de douane au-delà du 1er juin.  

Marché pétrolier : La production américaine poursuit sa hausse

Le marché pétrolier continuait à évoluer dans la prudence en cette fin de semaine, tandis que la production américaine poursuivait sa progression, mettant à nouveau la pression sur la stabilité de l’offre et des prix à court et moyen termes. Hie
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Marché pétrolier : La production américaine poursuit sa hausse

Le marché pétrolier continuait à évoluer dans la prudence en cette fin de semaine, tandis que la production américaine poursuivait sa progression, mettant à nouveau la pression sur la stabilité de l’offre et des prix à court et moyen termes. Hier en fin de matinée, rapporte ainsi l’AFP, les cours pétroliers mondiaux tendaient plutôt à la prudence en cours d’échanges européens, sur un marché qui reste encore hésitant, alors que le différentiel entre les prix aux Etats-Unis et en Europe continue à se creuser. Vers 10h GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, grimpait à 77,59 dollars sur l’InterContinental exchange de Londres (ICE), en petite hausse de 3 cents par rapport à la clôture de la veille. A New York, au cours des échanges électroniques sur le Mercantile exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI), pour le contrat de juillet, cédait, quant à lui, 10 cents pour s’établir à 66,94 dollars. Jeudi dernier, rappelle-t-on, l’écart entre le baril de brent et le WTI atteignait déjà 10,65 dollars, soit son plus haut niveau depuis mars 2015. Ceci, alors que les réserves de brut des Etats-Unis ont reculé la semaine dernière, selon les données de l’Agence américaine de l’énergie (EIA), déjouant ainsi les pronostics émis par les analystes. «Les stocks de brut ont fait face à la fois à une baisse des importations, une hausse des exportations et une activité élevée des raffineries», explique à ce propos Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants. Mettant cependant plus de pression sur les acteurs du marché, la production américaine de brut a continué, elle, à progresser, les Etats-Unis extrayant en moyenne 10,77 millions de barils par jour (mbj) contre 10,73 mbj la semaine précédente. Il s’agit ainsi de la quatorzième semaine de records consécutifs depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983. Si les prix du pétrole américain reculent, estime en ce sens Stephen Brennock, analyste chez PVM, c’est surtout en raison du fait que «les marchés pensent que les oléoducs des Etats-Unis tournent déjà à plein régime». En Parallèle, l’évolution du cours du brent, qui tient lieu de référence pétrolière pour le reste du monde, reste suspendue au devenir de l’entente sur la limitation de la production qui lie l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à dix autres pays producteurs, dont notamment la Russie. Moscou et Riyad, faut-il en effet rappeler, ont ouvertement exprimé la semaine écoulée leur disponibilité à envisager un relèvement de leurs productions respectives. Une question qui sera probablement tranchée lors de la prochaine réunion de l’OPEP, prévue pour la fin du mois à Vienne (Autriche).

«Le passage de la théorie à la pratique va être compliqué»

Le groupe Sonatrach projette, à l’horizon 2030, de hisser la compagnie «au 5e rang mondial des compagnies nationales». En visite jeudi à Hassi Messaoud, dans le cadre d’une série de déplacements visant à expliciter notamment la stratégie du gro
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«Le passage de la théorie à la pratique va être compliqué»

Le groupe Sonatrach projette, à l’horizon 2030, de hisser la compagnie «au 5e rang mondial des compagnies nationales». En visite jeudi à Hassi Messaoud, dans le cadre d’une série de déplacements visant à expliciter notamment la stratégie du groupe à l’horizon 2030, le PDG de Sonatrach a estimé que «le passage de la théorie à la pratique sera  compliqué». Il a souligné que la phase réalisation, «qui interviendra dans un mois», est beaucoup plus complexe «pour la simple raison qu’il faut avoir les hommes et les compétences nécessaires pour prendre en charge cette transformation du groupe sur le long terme». Et d’ajouter : «Nous sommes à la limite du théorique (…) et c’est maintenant, dans cette phase difficile, que l’on va éprouver notre ingéniosité.» Il est à rappeler que le groupe Sonatrach projette, à l’horizon 2030, de hisser la compagnie «au 5e rang mondial des compagnies nationales», et de réaliser «plus de 60 milliards de dollars de revenus supplémentaires, dont 50% contribueront à la richesse nationale et 50% seront investis dans les réserves, les capacités de production, la formation du personnel et le développement de l’expertise», selon les différents exposés actuellement déroulés par Sonatrach au profit des cadres et travailleurs du groupe. Ce dernier veut notamment «commercialiser 50% de sa production de gaz sur de nouveaux marchés et via le trading, mettre en place une industrie pétrochimique nationale en focalisant sur les projets les plus créateurs de valeur». Il s’agit, par ailleurs, au sens du groupe, de renforcer la capacité de raffinage nationale, à travers notamment deux projets prioritaires, la raffinerie projetée à Hassi Messaoud et la raffinerie de conversion de Skikda. Sonatrach entend aussi «doubler le volume annuel des découvertes à partir de 2021-2022, ainsi que la productivité, éviter 3 milliards de dollars de manque à gagner grâce à un meilleur contrôle des grands projets, augmenter de 2 millions de tep par an, la production des gisements existants, développer les ressources nouvelles, et le non-conventionnel avec un objectif de produire 20 milliards de mètres cubes en 2030, et 70 milliards de mètres cubes en 2040». Le groupe veut en outre «produire 500 têtes de puits par an, améliorer les infrastructures de transport et d’expédition avec 500 kilomètres de canalisations pour les réseaux de collecte». Par ailleurs, Sonatrach projette, selon le texte de sa stratégie 2030, de préparer la transition énergétique en poursuivant notamment la solarisation des installations pétrolières avec une capacité totale de 1,3 GW. L’investissement dans l’internationalisation du groupe est aussi un des objectifs du groupe qui mise sur «des pays à fort potentiel, dont l’investissement en Irak, ainsi que de l’acquisition de capacités de raffinage à l’étranger», comme ce fut le cas dernièrement en Italie. La conclusion de nouveaux partenariats et le développement de la capacité de trading du groupe sont en outre inscrits dans la stratégie de Sonatrach qui a été exposée jeudi à Hassi Messaoud.

Paolo Guerrero disputera la Coupe du monde

Le capitaine de la sélection du Pérou, Paolo Guerrero (34 ans), pourra finalement disputer le Mondial-2018, le Tribunal fédéral suisse devant lequel le joueur a fait appel de sa suspension pour dopage lui ayant accordé «l’effet suspensif» de son reco
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Paolo Guerrero disputera la Coupe du monde

Le capitaine de la sélection du Pérou, Paolo Guerrero (34 ans), pourra finalement disputer le Mondial-2018, le Tribunal fédéral suisse devant lequel le joueur a fait appel de sa suspension pour dopage lui ayant accordé «l’effet suspensif» de son recours. «La présidente de la première cour de droit civil du Tribunal fédéral a accordé l’effet suspensif (...) au recours formé par le footballeur péruvien Paolo Guerrero contre la sentence non motivée rendue par le Tribunal arbitral du sport (TAS). En conséquence, Paolo Guerrero pourra participer à la prochaine Coupe du monde», a expliqué le Tribunal fédéral, plus haute instance judiciaire suisse, dans un communiqué. Le Pérou sera opposé à la France, au Danemark et à l’Australie au premier tour.

Départ surprise de Zidane du Real

Quelques jours seulement après avoir remporté la troisième Ligue des champions de suite avec le Real Madrid, Zinedine Zidane a annoncé, à la surprise générale, hier, en conférence de presse, qu’il n’allait plus poursuivre son aventure avec le clu
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Départ surprise de Zidane du Real

Quelques jours seulement après avoir remporté la troisième Ligue des champions de suite avec le Real Madrid, Zinedine Zidane a annoncé, à la surprise générale, hier, en conférence de presse, qu’il n’allait plus poursuivre son aventure avec le club de la capitale espagnole.   Pourtant, rien ne présageait une telle issue pour l’entraîneur des Galactiques, qui a décroché avec le Real, samedi dernier, à Kiev, le 13e trophée de la Ligue des champions du club devant l’équipe anglaise de Liverpool après sa victoire par 3 buts à 1. Zidane est devenu le meilleur entraîneur du monde en étant le seul à avoir remporté trois Ligues des champions de suite. «J’ai pris la décision de ne pas continuer l’année prochaine», a-t-il dit, avant d’ajouter : «Cette équipe doit continuer à gagner et a besoin d’un changement. Après trois ans, elle a besoin d’un autre discours, d’une autre méthodologie de travail.» Zinedine Zidane n’a pas expliqué les raisons qui l’ont poussé à quitter le club de la capitale espagnole, lui qui avait prolongé son contrat, en janvier dernier, jusqu’’en 2020. Mais Zizou est passé par des moments difficiles avec la perte du titre au profit du rival, le FC Barcelone. Il s’était également battu «bec et ongles» pour ne pas recruter en continuant à faire confiance à ses joueurs, dont Karim Benzema que beaucoup voulaient voir partir. Le Ballon d’or 1998 a affirmé que c’était la décision à prendre : «Je pense que c’est le moment pour tous, pour moi, pour l’équipe, pour le club.» Toutefois, il a annoncé qu’il ne cherchait pas un autre club pour le moment, bien que de nombreux observateurs lui prédisent déjà de prendre en main l’équipe de France. Le président du Real Madrid, Florentino Perez, présent lors de la conférence de presse, a qualifié la décision de son désormais ex-entraîneur de «totalement inattendue». Le capitaine Sergio Ramos a, de son côté, commenté sur Twitter le départ de son entraîneur : « En tant que joueur et entraîneur vous avez toujours décidé de partir alors que vous étiez au sommet. Merci pour ces incroyables deux ans et demi. Votre héritage ne sera jamais effacé, c’est l’un des chapitres les plus réussis de l’histoire de notre bien-aimé club.» Il faut dire que Zinedine Zidane laisse un palmarès impressionnant et très difficile à égaler. Bien qu’il lui manque, en tant qu’entraîneur, la Coupe du roi, il a décroché en deux ans et demi trois Ligues des champions (2016, 2017, 2018), deux titres mondiaux des club (2016, 2017), deux Supercoupes d’Europe (2016, 2017), un Championnat d’Espagne (2017), une Supercoupe d’Espagne (2017).

Algérie – Cap Vert : La victoire avant le Portugal

La sélection algérienne de football, drivée par l’entraîneur Rabah Madjer, affrontera ce soir à 22h15, au stade 5 Juillet d’Alger, le Cap Vert en match amical. Cette sortie est très importante pour les Verts, qui aspirent à renouer avec le succ
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Algérie – Cap Vert : La victoire avant le Portugal

La sélection algérienne de football, drivée par l’entraîneur Rabah Madjer, affrontera ce soir à 22h15, au stade 5 Juillet d’Alger, le Cap Vert en match amical. Cette sortie est très importante pour les Verts, qui aspirent à renouer avec le succès après la dernière défaite concédée devant l’Iran en Autriche (1-2) et le revers face à l’Arabie Saoudite (0-2). Ce match sera une bonne opportunité pour le coach Rabah Madjer et ses deux adjoints Meziane Ighil et Djamel Menad de dégager l’équipe-type, qui devrait défier le 6 septembre prochain la Gambie en déplacement. «On doit gagner face au Cap Vert afin d’être dans de bonnes conditions morales et bien préparer aussi le prochain match amical face au Portugal, prévu le 7 juin à Lisbonne», a indiqué le sélectionneur national mercredi en conférence de presse à Sidi Moussa. Cette confrontation sera aussi une répétition générale afin de choisir les éléments qui défieront jeudi prochain le champion d’Europe en titre, le Portugal, chez lui. Pour le rendez-vous de ce soir, Madjer ne pourra pas compter sur le trio appelé dernièrement, à savoir Raïs M’bolhi, Sofiane Feghouli et Rafik Halliche. Le premier responsable technique national de l’équipe a tout de même tenu à préciser qu’il n’y avait pas de «cas M’bolhi ou Feghouli», puisque les deux joueurs ont justifié leur absence. Halliche s’est déplacé à Sidi Moussa avant d’être libéré pour cause de blessure. Néanmoins, Rabah Madjer semblait ravi de la disponibilité des autres éléments : «C’est la première fois que l’équipe va jouer au complet, même si M’bolhi, Feghouli et Halliche ne seront pas là.» Soudani, qui avait quelques soucis, devrait être opérationnel ce soir. Parmi les 24 joueurs convoqués, 11 éléments sont issus du championnat local avec les derniers arrivés du Paradou AC, à savoir le gardien Moussaoui et l’attaquant El-Mellali. L’Algérie a rencontré le Cap Vert à quatre reprises jusque-là en Coupe du monde et en Coupe d’Afrique. L’équipe s’est imposée à deux reprises à Alger tout en arrachant deux nuls en déplacement. Toutefois, il semble que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis. Car même si le Cap Vert a perdu son dernier match des éliminatoires de la CAN-2019 à domicile face à l’Ouganda (0-1), l’équipe occupe la 58e place du classement FIFA au moment l’Algérie pointe à la 64e position. Le Cap Vert mise beaucoup sur le test algérien afin de préparer sa sortie importante du mois de septembre en Ouganda pour le compte de la CAN-2019.

Box-office : Han Solo, «mollo-mollo»

Han Solo et son Faucon Millenium ont pris les commandes du box-office nord-américain, mais sans entrer dans l’hyperespace en ce long week-end du Memorial Day, selon les estimations provisoires publiées dimanche par le cabinet spécialisé Exhibitor Relati
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Box-office : Han Solo, «mollo-mollo»

Han Solo et son Faucon Millenium ont pris les commandes du box-office nord-américain, mais sans entrer dans l’hyperespace en ce long week-end du Memorial Day, selon les estimations provisoires publiées dimanche par le cabinet spécialisé Exhibitor Relations. Le nouveau film de la saga Star Wars, Solo : A Star Wars Story, devrait récolter 101 millions de dollars pendant ce long week-end de quatre jours, le dernier lundi du mois de mai étant férié aux Etats-Unis. Un tel score serait une grande réussite pour beaucoup de films, mais aussi pour le dernier mastodonte sorti des studios Disney, un premier week-end à 100 millions de dollars est une déception. Selon le magazine Variety, les producteurs tablaient sur des résultats compris entre 130 et 150 millions de dollars pour ces quatre jours. Ce deuxième épisode dérivé de la célèbre saga, après Rogue One, sorti en décembre 2016, revient sur la jeunesse de Han Solo et se situe dans la chronologie diégétique avant le premier opus Episode IV : Un nouvel espoir (1977). Dans ce «spin-off» réalisé par Ron Howard, Han Solo est interprété par Alden Ehrenreich, tandis que le contrebandier Lando Calrissian est joué par Donald Glover. Rogue One avait généré 155 millions de dollars A titre de comparaison, Rogue One avait généré 155 millions de dollars en Amérique du Nord lors de son premier week-end d’exploitation, long de trois jours seulement. Solo : A Star Wars Story devance au box-office Dead-pool 2, sorti la semaine dernière. Le film de super-héros réalisé par la Fox, mettant en scène le vulgaire et outrancier anti-héros Deadpool, devrait rapporter 53,5 millions pendant ce week-end du Memorial Day, pour un total de 218,2 millions. L’autre colosse de Disney, Avengers: Infinity War, complète le podium avec 20,1 millions, et une besace bien pleine : 625,3 millions au total. Le Book Club, comédie romantique avec Diane Keaton et Jane Fonda, occupe la quatrième place, avec 12 millions, et 34,2 millions en deux semaines. La cinquième place revient à la comédie Life of the Party, avec Melissa McCarthy : 6,5 millions pour 40,5 en cumulé. Voici le reste du Top 10: 6 - Breaking In (5 millions de dollars, 36,5 en cumulé) 7 - Show Dogs (4,2 millions, 11,8 millions en cumulé) 8 - Overboard (4,1 millions, 42,5 millions en cumulé) 9 - Sans un bruit (2,7 millions, 180,4 millions en cumulé) 10 - RBG (1,4 million de dollars, 6 millions en cumulé).  

Programmation filmique non conforme

La filmothèque Mohamed Zinet de Riadh El Feth sera fermée pendant une durée d’un mois pour non-conformité du visa d’exploitation, obligatoire pour une diffusion en salle. Contrairement à ce qui a été rapporté par certains sites électroniques,
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Programmation filmique non conforme

La filmothèque Mohamed Zinet de Riadh El Feth sera fermée pendant une durée d’un mois pour non-conformité du visa d’exploitation, obligatoire pour une diffusion en salle. Contrairement à ce qui a été rapporté par certains sites électroniques, la filmothèque Mohamed Zinet n’a pas fermé ses portes, à cause de la projection, le 18 mai dernier, par l’association culturelle Chrysalide, du film Borat, leçons culturelles sur l’Amérique au profit de la glorieuse nation-Kazakhstan, réalisé par Larry Charles. La cause de cette fermeture réside dans le fait que le gestionnaire de cette salle n’est pas détenteur d’un visa d’exploitations, nécessaire pour des diffusions de films en salle. L’Office Riadh El-Feth a ainsi annoncé, via un communiqué de presse, que la filmothèque Mohamed Zinet sera fermée pour une période d’un mois, suite à une décision du ministre de la Culture Azzeddine Mihoubi. «Cette mesure temporaire, lit-on, a été rendue inévitable devant l’inobservance par le gestionnaire de cette salle de ses obligations légales et réglementaires. Des contrôles menés par les services de l’OREF et de l’inspection cinématographique du Centre national du cinéma et de l’audiovisuel ont, en effet, permis de relever la programmation de films piratés, sans visa d’exploitation, donc soustraits aux obligations des droits d’auteur». Le même communiqué rappelle, également, que le gestionnaire de la salle n’a pas respecté l’engagement de se conformer à ses obligations, signé le 19 novembre 2017. Il avait également reçu une  mise en demeure en date 20 mars 2018, suite à une programmation filmique non conforme. Un gag sous cape de Borat Pour de plus amples informations, nous nous sommes rapprochés du premier responsable de la filmothèque Mohamed Zinet qui n’est autre que le réalisateur Yazid Khodja. Ce dernier a eu vent de la fermeture de son espace, suivie d’une enquête. Notre interlocuteur indique qu’il est passé s’enquérir de la situation mardi dernier auprès de la direction de l’OREF. «Il semblerait, dit-il sur un ton serein, que cela soit lié à une projection, organisée par le ciné-club Chrysalide qui active toutes les semaines. Dans ce film il y aurait quelques scènes, jugées gênantes pour le mois de Ramadhan. J’ai demandé à deux organisateurs du ciné-club de m’accompagner à la direction de l’OREF. La direction m’a annoncé que la salle allait probablement être rappelée à l’ordre». De son côté, un des responsables du ciné-club «Chrysalide» est catégorique : «Le ciné-club n’est pas mis en cause. Nous sommes allés vers une version allégée du film ‘‘Borat, leçons culturelles sur l’Amérique au profit de la glorieuse nation-Kazakhstan’’.»  

La série Roseanne suspendue sur la chaîne américaine ABC

La chaîne américaine ABC a annoncé mardi l’arrêt brutal de Roseanne, la série la plus populaire des grandes chaînes américaines, tranchant dans le vif après un tweet raciste de la star du programme Roseanne Barr, soutien de Donald Trump et personnag
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La série Roseanne suspendue sur la chaîne américaine ABC

La chaîne américaine ABC a annoncé mardi l’arrêt brutal de Roseanne, la série la plus populaire des grandes chaînes américaines, tranchant dans le vif après un tweet raciste de la star du programme Roseanne Barr, soutien de Donald Trump et personnage controversé. Tout est parti d’un message de Roseanne Barr posté dans la nuit de lundi à mardi. La comédienne de 65 ans s’en était prise à l’ancienne conseillère de Barack Obama, Valerie Jarrett : «Les Frères musulmans et la Planète des singes ont eu un bébé : VJ». Quelques heures plus tard, Roseanne Barr supprimait ce tweet et écrivait : «Je m’excuse auprès de Valerie Jarrett et de tous les Américains. Je suis désolée d’avoir fait cette mauvaise plaisanterie sur sa politique et son apparence.» «J’aurais dû faire attention», a poursuivi celle qui est scénariste, productrice et actrice de la série Roseanne, qui évoque l’histoire d’une famille ouvrière américaine peinant à joindre les deux bouts. Mais ces excuses, suivies par l’annonce par l’actrice de son retrait de Twitter, n’ont pas suffi à éteindre la polémique. La présidente du divertissement chez ABC, Channing Dungey, qui est noire, a qualifié d’«odieux» et de «répugnant» le message de Roseanne Barr, connue pour son soutien à Donald Trump et indissociable de «sa» série, considérée aux Etats-Unis comme l’une des plus marquantes des années 1980 et 1990, avant son retour en mars après 21 ans d’absence. Le PDG de Disney lui-même, Bob Iger, très rare sur les réseaux sociaux, a retweeté mardi le message de Channing Dungey, ajoutant au sujet de sa filiale ABC qu’il «n’y avait qu’une seule chose à faire, et c’était celle-là». «Nous devons en faire un moment de pédagogie», a déclaré Valerie Jarrett à la chaîne MSNBC, qui filmait une émission sur le racisme à laquelle participait celle qui a conseillé Barack Obama durant l’intégralité de ses deux mandats. L’agence ICM Partners a, de son côté, annoncé mardi qu’elle ne représenterait plus Roseanne Barr, qui était jusqu’ici sa cliente. Deux heures avant la décision d’ABC, l’actrice et productrice à succès noire Wanda Sykes avait annoncé quitter la série. Elle avait contribué à l’écriture du scénario de cette dixième saison de Roseanne, beaucoup plus ouverte sur les minorités que par le passé. Lors de la diffusion de cette nouvelle saison, qui s’est achevée le 22 mai, Roseanne a été la série la plus regardée de la saison 2017-18 sur les grandes chaînes américaines. Un petit miracle, quand la presque totalité des reprises ou «reboots» de séries anciennes se soldent par des échecs ou des audiences moyennes. ABC avait annoncé avoir commandé une onzième saison trois jours seulement après la diffusion du premier épisode de la dixième. Le président des Etats-Unis avait lui-même appelé celle que tout le monde nomme simplement Roseanne pour la féliciter sur ses audiences après la diffusion du premier épisode de la dixième saison. Roseanne Barr est connue pour ses opinions conservatrices et a affiché, à plusieurs occasions, son soutien à Donald Trump. Son compte Twitter est, de longue date, l’occasion pour elle d’afficher ses positions anti-avortement, anti-immigration, anti-démocrates, pro-israéliennes, souvent dans un langage fleuri et avec un goût pour les théories conspirationnistes. «Vous pouvez sortir (la série) ‘‘Roseanne’’ du racisme, mais vous ne pouvez pas sortir Roseanne (Barr) du racisme», a tweeté, en réaction, l’acteur américain Don Cheadle. Plusieurs personnalités et anonymes avaient réclamé à ABC le retrait de la série pour sanctionner le tweet raciste. La décision de la chaîne a été largement saluée, notamment pour sa rapidité. En revanche, de nombreuses personnalités d’extrême droite, notamment le conspirationniste Alex Jones, ont soutenu publiquement la comédienne, accusant la chaîne de censure. Certains ont même appelé à un boycott de la filiale de Disney. L’une des principales actrices de la série, Sara Gilbert, a elle assuré que le tweet «ne (reflétait) pas les opinions de notre équipe ou de toute personne associée à la série», se disant, à titre personnel, «déçue» par le message, «c’est le moins que l’on puisse dire». Pour sa dixième saison, la série avait notamment été saluée pour sa propension à réunir, au sein d’une même famille, des républicains et des démocrates capables d’échanger sans se brouiller.  

MC Alger : Derrardja et Azzi rempilent

Le renouvellement des cadres au sein du Mouloudia d’Alger se poursuit. Et comme attendu, mardi soir, c’était au tour de l’attaquant Walid Derrardja et du défenseur central Ayoub Azzi de rempiler pour deux saisons, emboîtant le pas aux Hachoud, Chaâ
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MC Alger : Derrardja et Azzi rempilent

Le renouvellement des cadres au sein du Mouloudia d’Alger se poursuit. Et comme attendu, mardi soir, c’était au tour de l’attaquant Walid Derrardja et du défenseur central Ayoub Azzi de rempiler pour deux saisons, emboîtant le pas aux Hachoud, Chaâl et Mebarakou. Une short liste de cadres à faire rempiler qui devait être bouclée, hier, au plus tard ce soir avec le latéral Amir Karaoui, qui devrait être le dernier cadre en fin de contrat à rempiler. C’est du moins le dernier mis sur la liste par Kamel Kaci-Saïd, le directeur sportif du MCA, au moment où l’avenir de Fawzi Chaouchi restera tributaire de la signature ou non de son coéquipier en sélection nationale, Abdelkader Salhi, le désormais ex-gardien de but du CR Belouizdad. En effet, hésitant entre le MCA et la JSK, Salhi ne tranchera qu’après la rencontre Portugal – Algérie prévue le 7 juin. Et s’il venait à opter pour le MCA, cela signifierait la fin de l’aventure de Chaouchi avec le club algérois. Toujours au sujet des éléments en fin de contrat, la direction du MCA, sur consigne du coach Bernard Casoni a décidé de ne pas faire rempiler les trois derniers éléments en fin de contrat que sont Boudebouda, qui a déjà opté pour le MC Oran, et les jeunes Chérif El Ouazzani et Amachi. Pour ce qui est de la liste des libérés, elle contient déjà les noms de deux éléments, qui sont le jeune Kasi et le défenseur Boulekhoua. Pour rappel, la direction du MCA, en concertation avec le coach Bernard Casoni, attendu le 7 juin prochain Alger, s’est entendue pour la date du 8 juin pour reprendre le chemin des entraînements. Casoni devrait, pour sa part, signer son nouveau contrat de deux saisons avec le MCA, la veille de cette reprise des entraînements, pour préparer la suite du parcours en phase de poules de la Ligue des champions, qui reprendra à la mi-juillet africaine.

Les candidatures ouvertes depuis hier

Moins de 24 heures après la tenue de l’assemblée générale constitutive de la Ligue de football professionnel (LFP), la place est cédée désormais aux préparatifs de l’assemblée générale élective prévue le 21 juin prochain au Centre technique n
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Les candidatures ouvertes depuis hier

Moins de 24 heures après la tenue de l’assemblée générale constitutive de la Ligue de football professionnel (LFP), la place est cédée désormais aux préparatifs de l’assemblée générale élective prévue le 21 juin prochain au Centre technique national (CTN) de la FAF. A cet effet, la période de dépôt des candidatures est ouverte depuis hier (mercredi 30 mai) et s’étalera jusqu’au 5 juin prochain, c’est-à-dire sur une semaine. Les candidats à la présidence de la LFP ou un poste au sein de son bureau exécutif devront donc déposer leurs dossiers au plus tard le 5 juin, à 18h au siège de la Ligue, sis au 554 Tour les Halles El Djawhara, Belouizdad. La FAF, à travers un communiqué publié hier sur son site, rappelle que les candidats aux postes de membres du bureau exécutif ou de président de la LFP doivent répondre aux conditions d’éligibilité, à savoir : «Etre membre de l’AG ; ne pas avoir subi de sanction sportive égale ou supérieure à deux  années durant les cinq années précédant la date de l’AG élective ; ne pas avoir été condamné pour des délits infamants.» Par ailleurs, la FAF a publié le calendrier des différentes procédures pour la tenue de l’AG élective de la LFP, qui a été adopté à l’unanimité lors de l’AG constitutive de mardi dernier. Ainsi, après la période d’enregistrement des candidatures (30 mai au 5 juin), la commission de candidature élue mardi dernier en marge de l’AG constitutive aura pour charge l’étude des dossiers sur une période de 3 jours (du 6 au 8 juin), avant de rendre publique la liste définitives des candidats retenue, en la publiant le 9 juin. Les candidats écartés pourront se présenter à la commission des recours du 10 au 12 juin. Leur dossiers seront traités durant deux jours (13 et 14 juin), avant de connaître le verdict de la commission en question, dès le lendemain 14 juin, soit une semaine tout juste avant la date de l’AG élective,  comme le stipule la réglementation.

«Le temps de la prospection est terminé»

Le sélectionneur national, Rabah Madjer, a déclaré, hier, que «le temps de la prospection est terminé». S’exprimant au sujet de la décision de la Faf de lui retirer l’équipe A’, lors d’une conférence de presse tenue au Centre technique nation
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«Le temps de la prospection est terminé»

Le sélectionneur national, Rabah Madjer, a déclaré, hier, que «le temps de la prospection est terminé». S’exprimant au sujet de la décision de la Faf de lui retirer l’équipe A’, lors d’une conférence de presse tenue au Centre technique national de Sidi Moussa, à l’occasion du regroupement des Verts qui a débuté dimanche dernier, il a affirmé que cela s’est bel et bien fait en «concertation». Les stages organisés presque mensuellement en direction des joueurs locaux étaient destinés à faire émerger des éléments qui intégreront éventuellement l’équipe A. Or, cette dernière est à une étape de la poursuite des éliminatoires de la CAN-2019. «A l’occasion de l’actuel regroupement et des deux rencontres amicales qu’on va disputer, on doit faire ressortir notre équipe type qui va disputer les éliminatoires», a-t-il indiqué, avant d’ajouter : «Depuis notre arrivée à la barre technique en octobre dernier, nous avons donné une chance à énormément de joueurs. Maintenant, il faut stabiliser le groupe.» Revenant sur le stage, Rabah Madjer a déclaré que celui-ci «se déroule dans les meilleures conditions». Le sélectionneur a, dans ce sens, affirmé qu’«il n’y avait aucun problème avec Feghouli et M’bolhi», les deux joueurs qui ont déclaré forfaits pour le stage. «Il n’y a pas de cas M’bolhi et Feghouli. Les deux joueurs ont justifié leurs absences», a-t-il signalé. Le sélectionneur a profité, d’ailleurs, de cette occasion pour expliquer quelques choix. La présence de Lakroum, un joueur qui n’a pas fait l’unanimité cette saison même dans son club, le CR Belouizdad, est une affaire de «profil». Pour ce qui est de l’absence de Derfalou, le buteur du championnat, Madjer dira que dans ce poste il y a de la concurrence en citant Slimani, Bounedjah, Bouguelmouna et Abid, ces deux derniers n’étant pas convoqués également. Halliche, qui a déclaré forait, ne sera pas remplacé. A propos de l’horaire du match face au Portugal (20h15), l’entraîneur national a laissé entendre qu’il n’avait pas été associé à sa programmation. «Vous ne trouverez jamais un entraîneur qui accepterait de jouer à cette heure-là», a-t-il déclaré. En dernier lieu, l’ancienne gloire du FC Porto a encore une fois indiqué qu’il fallait «africaniser» la sélection en disputant des rencontres amicales contre des sélections africaines et en Afrique. Pourquoi alors les deux précédents matchs (Arabie Saoudite, Iran) et celui contre le Portugal ont été domiciliés en Europe ? «Ce sont ces sélections qui nous ont invitées et elles ont demandé à jouer en Europe», a affirmé Madjer. Il faut rappeler que la sélection nationale va disputer deux rencontres amicales de demain face au Cap-Vert, au stade du 5 Juillet, et le 7 du même mois à Lisbonne, face au Portugal.  

Sept offres techniques présentées

Sept sociétés ont présenté des dossiers techniques suite à l'appel d’offres émis par Sonatrach pour la réalisation d’une nouvelle raffinerie de pétrole brut à Hassi Messaoud (Ouargla), a indiqué, hier, un communiqué de la compagnie pétrolièr
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Sept offres techniques présentées

Sept sociétés ont présenté des dossiers techniques suite à l'appel d’offres émis par Sonatrach pour la réalisation d’une nouvelle raffinerie de pétrole brut à Hassi Messaoud (Ouargla), a indiqué, hier, un communiqué de la compagnie pétrolière nationale. D'un total de 18 sociétés qui ont retiré le dossier d’appel d’offres national et international restreint, publié le 13 novembre 2017, par le bulletin des appels d'offres du secteur de l'Energie et des Mines (Baosem), 7 sociétés ont présenté des dossiers techniques, a précisé la même source. Il s'agit du groupement Sinopec/CTI, le groupement Petrofac/GS, le groupement Tecnicas Reunidas/Samsung Engineering, la société China Huanqui Contracting & Engineering (HQC), la société Hyundai Engineering, Maire Tecnimont/Petrojet et Hualu Ingineering. La commission d’ouverture des plis de Sonatrach, qui s’est réunie aujourd'hui, devrait transmettre ces dossiers au comité d’évaluation des offres techniques, selon le communiqué. Pour rappel, cette nouvelle raffinerie de pétrole brut à conversion profonde d’une capacité de 5 millions de tonnes par an devrait se situer à Haoud El Hamra à Hassi Messaoud. Elle s’inscrit dans le projet de transformation SH 2030, elle permettra d’augmenter la capacité de raffinage du pays et de couvrir davantage les besoins nationaux en produits raffinés. 

La fiscalité pétrolière en hausse

En chute libre ces quelques dernières années en raison de la baisse du prix du pétrole, les recettes de la fiscalité pétrolière enregistrent, cette année, une légère amélioration, à la faveur de l’augmentation des prix du brut. Ainsi, selon le
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La fiscalité pétrolière en hausse

En chute libre ces quelques dernières années en raison de la baisse du prix du pétrole, les recettes de la fiscalité pétrolière enregistrent, cette année, une légère amélioration, à la faveur de l’augmentation des prix du brut. Ainsi, selon les derniers chiffres de la Direction générale des impôts (DGI), citée hier par l’APS, le produit de la fiscalité pétrolière, effectivement recouvré durant les deux premiers mois de l’année en cours, a atteint un montant de 438,6 milliards de dinars, contre 344,8 milliards à la même période de l’année précédente, soit une croissance de plus de 48%. En 2017, indique la même source, la fiscalité pétrolière effective s’était accrue de plus de 26% par rapport à 2016, passant ainsi de 1682,6 milliards de dinars à 2126,9 milliards de dinars, soit une part de 39,2% des recettes budgétaires globales. S’agissant des recettes fiscales ordinaires, le bilan de la DGI pour les deux premiers mois de 2018 fait ressortir qu’elles se sont élevées à 471,5 milliards de dinars, contre 476,7 milliards à la même période de l’année précédente. D’un montant total de 2636,8 milliards de dinars en 2016, les recettes fiscales ordinaires effectivement recouvrées par la DGI sont passées à 2892 milliards de dinars en 2017, soit une hausse de 9,7% sur un exercice, est-il par ailleurs précisé. Par catégories d’impôts ordinaires recouvrés, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a donné lieu à des recettes effectives de l’ordre de 1002 milliards de dinars en 2017, soit en hausse de 9% par rapport à 2016. Le produit effectif réalisé au titre de l’impôt sur le revenu global appliqué aux salaires (IRG) a atteint pour sa part 683,6 milliards de dinars, représentant ainsi la part la plus importante de l'IRG global, soit un taux de 88%, le reste étant prélevé sur les non-salariés pour un montant de recouvrement total de 92,4 milliards de dinars. Quant à l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS), la DGI indique qu’il a rapporté plus de 380 milliards de dinars en 2017, en hausse de 10% par rapport à 2016, tandis que la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) a donné lieu à un montant recouvré de l’ordre de 206 milliards de dinars, contre 203,4 milliards en 2016. Globalement, le bilan des services fiscaux indique que les recettes budgétaires effectivement réalisées en 2017 (toutes ressources confondues) ont atteint 5432,9 milliards de dinars, contre 4758,9 milliards en 2016, soit une croissance de plus de 14%. Concernant la période allant de janvier à fin février derniers, le montant global des ressources réalisées a atteint plus de 910 milliards de dinars, contre 821,5 milliards durant les deux premiers mois de l’exercice précédent. A souligner enfin que, selon le directeur des relations publiques auprès de la DGI, Brahim Benali, les pouvoirs publics prévoient comme objectif à moyen terme d’atteindre un niveau de fiscalité ordinaire qui permettrait de financer la totalité des dépenses publiques de fonctionnement. Il s’agit, a-t-il ainsi précisé à l’APS, de faire augmenter la fiscalité ordinaire d’au moins 10% annuellement d’ici à 2021.  

Suspense autour des mesures fiscales controversées

Le projet de loi, qui a été adopté lors d’une réunion du gouvernement, a maintenu la même pression fiscale sur les citoyens comme contenu dans la première mouture du texte que le Président avait demandé de revoir. Aujourd’hui, le Conseil des mi
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Suspense autour des mesures fiscales controversées

Le projet de loi, qui a été adopté lors d’une réunion du gouvernement, a maintenu la même pression fiscale sur les citoyens comme contenu dans la première mouture du texte que le Président avait demandé de revoir. Aujourd’hui, le Conseil des ministres examinera, validera ou rejettera le projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2018. La copie proposée par Ahmed Ouyahia, et qui a fait couler beaucoup d’encre et surtout provoqué l’inquiétude des citoyens qui la jugent dangereuse et impopulaire, sera présentée pour examen par le président de la République qui avait déjà demandé une révision de la loi avant qu’elle ne passe par le conseil du gouvernement. Les Algériens retiennent leur souffle avant de savoir, dès ce soir, si les mesures impopulaires contenues dans ladite loi complémentaire seront maintenues ou pas. Alors que la situation financière du pays n’est pas aussi «sensible» qu’annoncé par certaines prévisions qui tablaient sur une baisse drastique des cours du pétrole, la loi de finances complémentaire est tombée comme une massue sur des têtes déjà sonnées par les prix des produits de consommation. Le projet de loi, qui a été adopté lors d’une réunion du gouvernement, a maintenu la même pression fiscale sur les citoyens comme contenu dans la première mouture du texte que le Président avait demandé de revoir. Le citoyen est carrément sommé de vider ses poches. L’obtention de documents administratifs sera, selon le projet de loi, fortement taxée. Les droits de timbre pour l’octroi d’un passeport biométrique, de la carte d’identité et du permis de conduire ont exagérément augmenté pour «soutenir l’effort de modernisation de l’administration». Ainsi, le citoyen désirant se faire établir un passeport devra s’acquitter d’un droit de timbre passant de 6000 à 10 000 DA pour un carnet de 28 pages, et de 12 000 à 50 000 DA pour le passeport de 48 pages. Quant au droit de timbre pour l’octroi d’un passeport biométrique délivré en procédure accélérée, il coûtera 30 000 DA au lieu de 25 000 DA pour un document de 24 pages, et de 150 000 DA au lieu de 60 000 DA pour un document de 48 pages. La carte nationale d’identité sera obtenue, quant à elle, contre le paiement d’une taxe de 2500 DA, alors que le permis de conduire catégorie B (léger) coûtera 15 000 DA et 30 000 DA pour la catégorie lourd. Les cartes grises d’immatriculation oscilleront, selon les catégories et le poids des véhicules. Le droit à payer est ainsi fixé entre 10 000 DA et 60 000 DA. Outre ces droits de timbre, le PLFC prévoit, entre autres dispositions, une remise en cause des avantages fiscaux accordés aux concessionnaires automobiles, en imposant dans son article 8 une taxe sur la valeur ajoutée à taux réduit pour les collections CKD et SKD destinées aux industries de montage de véhicules. L’introduction de cette taxe aura pour incidence directe une augmentation des prix des véhicules montés en Algérie, ce qui réduira davantage les chances d’acquisition de véhicule pour les petites bourses. Le gouvernement Ouyahia a justifié ce revirement dans les avantages accordés aux concessionnaires automobiles, comme une résultante de «l’essor et l'évolution remarquables en termes de réalisation d’investissement» de l’activité de montage. Autre promesse de poids supplémentaire pour les bourses algériennes, l’introduction d’une «taxe supplémentaire provisoire préventive» applicable sur les produits finis importés et dont le taux variera entre 60% et 200%. Une formule trouvée par le gouvernement pour «protéger la production locale de la concurrence étrangère». Au-delà des taxes et impositions, le PLFC prévoit une mesure on ne peut plus sensible consistant en la consécration du droit de concession des terres agricoles aux étrangers désireux d’investir en Algérie. Les réactions de désaveu et d’inquiétude suscitées par ces mesures ont poussé le Premier ministre à rendre public un communiqué expliquant et justifiant le recours à de lourdes taxes, notamment pour la délivrance de documents administratifs. «La hausse des taxes est expliquée par l’augmentation des prix de revient de la fabrication des documents biométriques», justifie le gouvernement en expliquant que ce sont des prix qui peuvent paraître dérisoires compte tenu de la durée de validité des documents octroyés (10 ans). Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur, est venu à son tour tenter de calmer les esprits en laissant croire que rien n’est encore acquis tant que le Conseil des ministres n’a pas donné son quitus. Même s’il justifie lui aussi ces hausses, il apportera la précision suivante qu’il «ne s’agit encore que de propositions». Est-ce à dire que l’espoir de voir ces lourdes impositions disparaître est envisageable ? Nous le saurons ce soir si le Conseil des ministres sera bel et bien maintenu.         

Paradou AC : Fin de mission pour Nogués

L’Espagnol José María Nogués ne sera pas l’entraîneur du Paradou AC la saison prochaine. Recruté en 2016, la direction du club envisage d’opter pour un autre technicien qui apportera un plus à l’équipe, en Ligue 1 depuis la saison passée. Sel
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Paradou AC : Fin de mission pour Nogués

L’Espagnol José María Nogués ne sera pas l’entraîneur du Paradou AC la saison prochaine. Recruté en 2016, la direction du club envisage d’opter pour un autre technicien qui apportera un plus à l’équipe, en Ligue 1 depuis la saison passée. Selon des informations, le PAC prospecte au niveau du marché français. Quelques noms, à l’image de Mathias Lozano, sont même cités. En tout cas, les responsables du club veulent prendre le temps qu’il faut pour trancher cette question. Sur le plan de l’effectif, le Paradou va certainement connaître la saison prochaine quelques changements avec le départ de certains joueurs. Après Arous, qui a été transféré au MC Alger, à titre de prêt, d’autres éléments comme Naidji, Meziani, El Mellali ou bien Derouache pourraient également quitter le club. Le PAC dispose d’éléments de qualité chez les espoirs qui pourront facilement remplacer ceux qui quitteront le groupe.

MCO : Grande lessive et interrogations à El Hamri

Badou Zaki, le nouvel entraîneur des Hamraoua pour le prochain exercice, aura-t-il les coudées franches pour mener une mission ô combien difficile qui sera celle de jouer enfin à fond un titre qui fuit ces derniers depuis 1993 et qui pour la plupart des s
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MCO : Grande lessive et interrogations à El Hamri

Badou Zaki, le nouvel entraîneur des Hamraoua pour le prochain exercice, aura-t-il les coudées franches pour mener une mission ô combien difficile qui sera celle de jouer enfin à fond un titre qui fuit ces derniers depuis 1993 et qui pour la plupart des socios du club est devenu un mirage ? Malgré la venue d’un grand entraîneur qui a fait ses preuves en étant à la tête des Lions de l’Atlas et surtout après son passage satisfaisant au sein du CRB, le flou persiste encore concernant le MCO à la vue de la grande lessive qu’a effectuée dernièrement Belhadj, en mettant au placard le secrétaire de l’équipe qui n’est autre que Belahcene, un ancien routier de l’administration du club, qui pourtant était le fidèle lieutenant du chairman. Une éviction qui n’a pas plu aux fans hamraouis. Idem pour le manager Haddou qui lui aussi a vu sa mission prendre fin. La suspicion commence donc vraiment à mettre son grain de sel, quand on sait que même la venue de nouveaux joueurs au sein de l’équipe prête à confusion, à l’instar de certains trentenaires qui d’après les ultras du club n’apporteront rien, comme ce fut le cas lors des saisons précédentes. Certains se demandent, à cet effet, quelle est l’utilité d’un come-back de Feham Bouazza, de Khoualed alors que d’autres clubs se sont emparés de vraies pépites du football national, à l’exemple du CSC, de la JSK, de l’ESS et du MCA. Maintenant reste à savoir si Badou Zaki aura un droit de regard sur les futurs signataires ou laissera-t-il Belhadj en solo, comme ce fut le cas lors des saisons écoulées. En dernier lieu, beaucoup de joueurs semblent décidés à faire valoir leur droit et veulent tout de go saisir aussi la Chambre de résolution des litiges. A rappeler qu’une conférence de presse sera donnée aujourd’hui par Badou Zaki pour mettre en exergue son plan d’ action afin que le club retrouve son prestige d’antan.

JS Kabylie : Salhi fait faux bond aux Canaris

Comme révélé dans notre édition de lundi dernier, la direction de la JS Kabylie a cafouillé grave en ce début de mercato estival, en annonçant l’engagement «officiel» de quatre éléments, sans que ces derniers n’aient encore paraphé leur contra
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JS Kabylie : Salhi fait faux bond aux Canaris

Comme révélé dans notre édition de lundi dernier, la direction de la JS Kabylie a cafouillé grave en ce début de mercato estival, en annonçant l’engagement «officiel» de quatre éléments, sans que ces derniers n’aient encore paraphé leur contrat. Le président de la JSK, Cherif Mellal, au lieu de rectifier le tir, s’est de nouveau planté le soir même. Cherif Mellal, invité sur Berbère Télévision, plutôt que de modérer ses propos, s’est enfoncé davantage, en certifiant que le portier Abdelkadir Salhi (CRB), ainsi que les trois pensionnaires du Paradou AC, à savoir Meziani, Chahrour et Benkhelifa, étaient officiellement Canaris, tout en avouant, par la suite, que les éléments en question «n’ont pas encore signé» leur contrat, et qu’ils avaient «donné leur accord de principe». Une contradiction et un cafouillage pour le président, d’autant plus qu’il vient d’être démenti par celui qu’il avait annoncé comme «officiellement» nouveau portier de la JSK, à savoir l’ancien gardien du CR Belouizdad, Abdelkadir Salhi, qui a annoncé, hier, avoir «donné son accord de principe au Mouloudia d’Alger», et qu’il s’engagera avec le doyen des clubs algériens «juste après le match amical Portugal – Algérie». Un désaveu qui confirme bien le cafouillage, pour ne pas dire les graves gaffes du président de la JSK, lui qui vient d’en commettre d’autres. Tardant à s’attaquer au dossier des cadres en fin de contrat, la JSK a perdu les services d’au moins deux piliers de sa défense, à savoir Houari Ferhani et Saadi Redouani qui viennent de signer à Sétif. Et dire que ces deux éléments ont toujours donné la priorité à la JSK, l’affirmant même à plusieurs reprises, sans que cela interpelle une direction qui laisse filer les cadres en «omettant» de prendre attache avec eux, croyant qu’ils étaient acquis de facto, du fait que la direction leur doit plusieurs salaires. Sur un autre registre, la direction de la JSK a nommé l’ancien président, Miloud Iboud, comme porte-parole officiel et président délégué du club. Iboud dont la première mission a été de réconcilier le président Chérif Mellal et le défenseur central, Essaïd Belkalem, qui a décidé de poursuivre son aventure avec les Canaris entamée l’hiver dernier.

Oran : Riche programme au TRO

Le Théâtre régional Abdelkader Alloula d’Oran propose un riche programme théâtral du 29 mai au 13 juin. C’est L’instituteur, de Hassan Aazazni, qui a débuté, hier, le programme à partir de 23 h et qui sera suivi, ce soir, par un autre spectac
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Oran : Riche programme au TRO

Le Théâtre régional Abdelkader Alloula d’Oran propose un riche programme théâtral du 29 mai au 13 juin. C’est L’instituteur, de Hassan Aazazni, qui a débuté, hier, le programme à partir de 23 h et qui sera suivi, ce soir, par un autre spectacle intitulé Modakirat maeiz, de Hamid Guouri. Pour la journée du jeudi 31 mai, El Ghalta, du TRO, sera à l’affiche, comme le seront Ja yesaa weder tesaa de la coopérative culturelle du théâtre, Adda Zine El Hedda, de Samir Bouanani, Essaa Sifr, de El Amir Kaaouane, Le stratège, de Mohammed Abbas Islem, et Mouajal ila hine. La soirée du mercredi 6 juin sera consacrée à un concert de musique spirituelle, qui sera suivi la soirée suivante par un concert de musique andalouse. Les soirées suivantes seront consacrées à «la Journée de l’artiste» par la Maison de la culture d’Oran. Un hommage à Sabah Saghira le samedi 9 juin, suivi la soirée suivante par un autre concert de musique par la direction de la culture d’Oran. Ahalil Sahraouia, El Partya, respectivement de l’association Art com et du TRO seront au menu des soirées des 11 et 12 juin. Un concert de musique de Houari Benchenet clôturera ces soirées ramadanesques.

Un riche programme d’activités

A l’occasion du Mois du patrimoine, l’Institut Cervantès d’Oran a organisé, en collaboration avec les associations et les institutions locales, un riche programme d’activités culturelles. Un dense programme a été présenté, hier, par Inmacula
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Un riche programme d’activités

A l’occasion du Mois du patrimoine, l’Institut Cervantès d’Oran a organisé, en collaboration avec les associations et les institutions locales, un riche programme d’activités culturelles. Un dense programme a été présenté, hier, par Inmaculada Jimenez Caballero, directrice du Centre culturel espagnol d’Oran. Parmi ces activités figure une exposition de cartes des fortifications de la ville d’Oran, organisée en partenariat avec l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés (OGEBC) et le Musée des arts modernes d’Oran (MAMO). Une randonnée a aussi été organisée à travers le patrimoine de la ville, accompagnée de l’ensemble musical Tuna de Melilla en collaboration avec l’OGEBC. Une rencontre s’est tenue également pour retracer l’itinéraire à Oran du célèbre romancier, poète et dramaturge espagnol Miguel de Cervantès Saavedra, en collaboration avec l’association Bel Horizon et El Gallardo Espagnol. Un atelier de dessin a également été programmé au palais du Bey, en partenariat avec l’ONGBC et le département d’architecture de l’USTO. Au programme figure également une exposition d’aquarelles de Tlemcen et d´Oran, en collaboration avec l’hôtel IBIS. D’autres activités consistent en des spectacles flamenco animés par Samara et Tatiana Garrido, ainsi qu’un atelier de flamenco, en partenariat avec le Théâtre régional Abdelkader Alloula (TRO). Une exposition, intitulée «Retour vers Max Aub», et une lecture du Quijote, avec l’animation de Tuna de Melilla ont été aussi organisées avec la participation du musée Ahmed Zabana. Le siège de l’Institut Cervantès a, quant à lui, abrité des contes dédiés aux enfants. Au programme figure également une pièce de théâtre amateur en espagnol intitulée Bodas de sangre, de Federico Garcia Lorca. Enfin, il est à signaler que dans la soirée du 5 juin prochain, il est prévu un dialogue littéraire entre Carme Riera et Fatima Bakhaï au Musée des arts modernes d’Oran.  

Un chaâbi nostalgique et traditionnel

Intitulé Teddi Wash Yekteb Moulana, cet album se décline sous la forme de huit titres. Cet opus s’ouvre sur Teddi Wash Yekteb Moulana, une chanson qui revient sur la destinée divine de chaque être humain. Sellem ya maâlem n’est autre qu’une
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Un chaâbi nostalgique et traditionnel

Intitulé Teddi Wash Yekteb Moulana, cet album se décline sous la forme de huit titres. Cet opus s’ouvre sur Teddi Wash Yekteb Moulana, une chanson qui revient sur la destinée divine de chaque être humain. Sellem ya maâlem n’est autre qu’une chanson qui a été enregistrée en 2012, dans laquelle l’artiste implore la jeunesse algérienne d’acquérir un métier et de s’éloigner des méfaits de la drogue. Le septième titre, Radja, raconte l’histoire d’une jeune belle diplômée qui est demandée en mariage par son ami. L’album en question se targue de contenir un duo intitulé Laktab, réalisé avec l’artiste Kamal Amara. Doté d’une belle voix avec un style chaâbi traditionnel marocain, le jeune artiste Brahimi Benamar offre un véritable retour aux sources de la poésie ancienne. En effet, il s’est toujours intéressé aux poèmes, aux chansons et aux qacidate. Il entame d’ailleurs dès 1994 des recherches sur la poésie et la musique arabe classique et occidentale. Il confie qu’il avait été tout de suite séduit en écoutant la voix d’Ahmed Wahbi dans la chanson Zendha ychali du poète de melhoun Abdelkader El Khaldi. En 1998, il décide d’affiner ses connaissances auprès de l’auteur-compositeur Mounir Rekkab. Celui-ci lui donne un rôle dans une opérette intitulée El Jazayer. Il intègre par la suite la troupe de musique classique arabo-andalouse «El Mouahida». La notoriété aidant, il participe à de nombreux festivals de musique classique et arabo- andalouse. En 2008, il se lance dans l’écriture de son premier texte intitulé Dirni fi balek, une chanson racontant l’histoire amère d’une femme abandonnée par son mari. Il a réussi à composer une panoplie de textes poétiques qui sont aujourd’hui interprétés par des artistes ou encore par des groupes algériens de référence. Parmi ces derniers, citons, entre autres, la formation Ouled El Hadja Maghania, avec Allah Moulana et Hasna Hini avec Mahla Liam Yasfrah Fiha el insane bemir elbachar Mohamed Alayhi Essalam. La formation de Brahimi Benamar a toujours été bercée par des figures emblématiques de la chanson algérienne, à l’instar de Khelifi Ahmed, Abdelkrim Dali, El Hadj Tahar Fergani, Ahmed Serri, El Hadj El Ghaffour, sans oublier Ahmed Wahbi et Blaoui El Houari. Il est à noter que Brahim Benamar a participé en tant que comédien dans plusieurs films, dont notamment Tlemcen, repères et héritages, réalisé par Saïd Mahdaoui. Actuellement, Brahimi Benamar se concentre sur le volet musical. Pour la promotion de ce tout premier album, il n’aspire qu’à une seule et unique chose : se produire au plus tôt sur les devants d’une scène algérienne. Gageons que ce baptême du feu se fera au plus vite.  

Cherchell : La valise muséale pour revitaliser les esprits

C’est un programme inédit et intelligent que vient d’entreprendre la direction du Musée de Cherchell, «La valise muséale». La valise muséale», tel est l’intitulé de la louable initiative qui cible les élèves des établissements scolaires d
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Cherchell : La valise muséale pour revitaliser les esprits

C’est un programme inédit et intelligent que vient d’entreprendre la direction du Musée de Cherchell, «La valise muséale». La valise muséale», tel est l’intitulé de la louable initiative qui cible les élèves des établissements scolaires du cycle primaire qui gravitent autour de l’ex-Césarée. Le programme pédagogique du musée avait été engagé en partenariat avec la direction de l’éducation nationale de la wilaya de Tipasa. Les gestionnaires du Musée de Cherchell qui, rappelons-le, avait été inauguré en 1908, veulent faire aimer et faire rapprocher les précieuses collections muséales des «adultes de demain», afin de susciter la philosophie de préservation des sites et monuments archéologiques des civilisations qui avaient colonisé la région de l’ex-capitale de l’Empire de Juba II. Concrètement, le Musée de Cherchell avait entamé son expérience le 9 janvier dernier au sein de l’école primaire Mohamed Khider de Cherchell. Il s’est achevé le 19 mai dernier, date historique dans le combat libérateur de l’Algérie car il coïncide avec la célébration du 62e anniversaire de l’appel à la grève lancé par le FLN aux étudiants et lycéens algériens. Il n’en demeure pas moins que la directrice du Musée public national de Cherchell, Mme Atif-Hamza Nadjoua, conçoit des programmes pédagogiques à l’occasion des vacances scolaires au profit des écoliers, collégiens et lycéens. En effet, elle a mis en place des ateliers au profit des écoliers et collégiens afin qu’ils effectuent des travaux dans différents domaines, en l’occurrence la mosaïque, le moulage, les jeux de réflexion et de mémoire à travers l’utilisation des photos des objets archéologiques, des puzzles, les écrits anciens, les dessins. Le Musée de Cherchell avait renforcé son action par des surprises, notamment durant le Mois du patrimoine qui s’étale du 18 avril au 18 mai de chaque année, afin qu’ils puissent s’imprégner du thème choisi pour le Mois du patrimoine. «Mon patrimoine… mon devenir…», tel avait été l’intitulé du thème du patrimoine pour l’année 2018. Les élèves et collégiens avaient été invités à des expositions programmées à cet effet. Elles s’articulaient sur les œuvres imaginées et réalisées par les écoliers eux-mêmes durant les travaux dans les ateliers, d’une part, et d’autre part, sur la famille royale de Maurétanie. Le Musée de Cherchell stimule les écoliers à travers une participation à un concours afin d’élire le meilleur exposé sur le musée et ses collections. De louables initiatives qui méritent d’être encouragées, car elles vont dans le sens de l’implication du citoyen dans la préservation des sites et monuments culturels, de véritables trésors  que recèlent les communes de notre pays.    

Le corps de l’architecture, l’architecture du corps

Infatigable, devenu une référence dans le monde de l’art contemporain, l’artiste franco-algérien Kader Attia a ouvert sa troisième exposition depuis le début de l’année 2018. «Les racines poussent aussi dans le béton», inaugurée le 13 avril a
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Le corps de l’architecture, l’architecture du corps

Infatigable, devenu une référence dans le monde de l’art contemporain, l’artiste franco-algérien Kader Attia a ouvert sa troisième exposition depuis le début de l’année 2018. «Les racines poussent aussi dans le béton», inaugurée le 13 avril au Musée d’art contemporain. Le Mac/val constitue une proposition originale, même si on y reconnaît les thèmes qui hantent l’artiste, le rapport à la mémoire, aux marges et à la modernité. Le titre de l’exposition «Les racines poussent aussi dans le béton» entre en résonance avec le lieu où elle se situe, la banlieue parisienne, une des pièces de l’exposition est d’ailleurs un travelling vertical d’une tour située face au musée. Dans un parcours qui est celui de l’anamnèse, reliant les différents moments d’une histoire personnelle et collective, la mémoire se diffracte entre deux éléments structurants de l’exposition, la fascination pour la modernité architecturale, la logique de son fonctionnalisme mais, en contrepoint, pour l’architecture traditionnelle si parfaitement adaptée à son environnement. L’artiste Kader Attia, enfant de la banlieue parisienne et de l’Algérie «profonde», travaille sur ces deux univers visuels, l’architecture des grands ensembles et celle des architectures traditionnelles, sur la manière dont elles façonnent les corps et dont le corps se construit. Le visiteur est invité à suivre un itinéraire qui fait alterner espaces ouverts et fermés, publics et intimes. Immergé dans les contradictions de modernité, il se confronte à différents matériaux, des plus durs, comme la cage de fer de la première salle, à ceux que Kader Attia  aime à manipuler parce qu’ils sont malléables et sensuels comme les graines de couscous avec lesquelles il figure le site et la géométrie de la ville de Ghardaïa, ou encore à des hautement politiques, comme le sucre et le pétrole. Jeux d’espaces Devenu à son tour architecte de l’exposition, l’artiste joue sur les espaces et leurs conceptions non seulement dans le parcours mais en mettant en tension architecture vernaculaire et modernité internationale. La première et la dernière salle se répondent en ce qu’elles sont bâties sur cette opposition, matérialisée au début du parcours par la projection de deux films, Pépé le Moko (Julien Duvivier, 1937), où sont reconstituées les rues de La Casbah, et, moins connu mais tout aussi intéressant, le film de Verneuil, Mélodie en sous-sol (1963), montrant Gabin cherchant sa maison au moment de la construction des grands ensembles dans les années 1960. Dans la dernière salle, deux photographies sont juxtaposées, celle d’un puits traditionnel entouré par la belle végétation des oasis, et celle des traces d’une usine figurant la modernité (The End and the Beginning, 2013), comme si, définitivement, le dernier mot revenait à l’harmonie subtile qui existe entre le puits et l’environnement, tandis que la ruine moderne se situerait du côté de la mort. L’opposition tradition vernaculaire/modernité structure aussi le parcours au niveau des deuxième et troisième salles : à la volupté suggérée par les formes mamelonnées données aux graines de couscous, en référence au site de Ghardaïa s’oppose la salle suivante, installation à partir de poutres récupérées à Berlin, sorte de forêt décharnée. L’installation Skyline (2007-2012) — des réfrigérateurs revêtus de miroirs évoquant par les différences de taille les villes américaines — contraste avec l’espace privé qui lui succède, espace personnel où l’artiste rassemble ses images visuelles et olfactives. L’architecture du corps Le parcours est aussi celui d’une réflexion sur le corps et sous-jacente à celle-ci sur le temps qui passe, les collages de la première salle suggèrent cette pluralité des moments. La vidéo Réfléchir la mémoire (2016) où s’expriment notamment Norman Ajari et le comédien Khaled est une réflexion sur les perceptions du corps des Noirs ou des Arabes. Cette interpellation conduit vers le grillage devenu le symbole dans l’iconographie contemporaine opposé par les pays riches aux migrants : barrière trouée dans l’installation de Kader Attia, elle est conçue pour une performance qui suggère les possibilités de se glisser entre les mailles du filet avec sur le mur, en toile de fond, une inscription en blanc sur fond blanc, «Résister, c’est rester invisible». Résister, c’est garder dans un même temps la faculté de juger et la maîtrise de son corps. C’est aussi garder la mémoire des sensations liée à des cultures particulières, l’odeur de la menthe, du clou de girofle, la vue des galettes : une  des dernières salles, figurant l’univers mental de l’artiste, rassemble aussi bien les sensations olfactives liées à la mémoire de l’artiste, avec — en son centre — une bétonnière broyant des clous de girofle, en référence au métier du père et aux odeurs de l’enfance-que visuelles, avec notamment la photographie de ses tantes façonnant des plats de terre (Nous n’avons jamais été modernes, 2013). Ainsi se tissent dans une exposition qui porte l’empreinte des attachements de l’artiste les fils d’une trame complexe qui noue interrogations, révoltes et affects.

Action : elle descend… à l’Hotel Artemis

L’actrice algérienne Sofia Boutella ne cesse d’enchaîner film après film à une vitesse hallucinante. Depuis le début de l’année, elle a déjà joué dans trois films. Le nouvel opus, Hotel Artemis, sortira le 8 juin, un autre challenge. Après
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Action : elle descend… à l’Hotel Artemis

L’actrice algérienne Sofia Boutella ne cesse d’enchaîner film après film à une vitesse hallucinante. Depuis le début de l’année, elle a déjà joué dans trois films. Le nouvel opus, Hotel Artemis, sortira le 8 juin, un autre challenge. Après Street Dance 2, Tiger Raid, Star Trek Sans limites, Kingsman, Monsters : Dark Continent, La Momie, Atomic Blonde et Fahrenheit 451, Sofia Boutella, 36 ans, qui n’est autre que la fille du «Quincy Jones» algérien, le grand compositeur, arrangeur et producteur Safy Boutella (Kutché, Mejnoun…), est l’auteure d’une nouvelle performance dans le film intitulé Hotel Artemis réalisé par Drew Pearce (scénariste d’Iron Man III, Mission Impossible: Rogue Nation…) aux côtés d’une certaine Jodie Foster (Taxi Driver, Panic Room, Flight Plan…). Ainsi que donnant la réplique à Jeff Goldblum (Nashville, Silverado, Jurassik Park, Independence Day : Resurgence…), l’ancien et célèbre catcheur, le géant Dave Bautista (Les Gardiens de la galaxie I et II, Avengers : Infinity War…), Charlie Day, Sterling K. Brown, Evan Jones ou encore Jenny State. Le pitch ? En 2028, un proche futur, des émeutes apocalyptiques éclatent à Los Angeles (Etats-Unis), une association de malfaiteurs, des criminels notoires et dangereux «descendent» dans un établissement clandestin et secret qui n’est pas un «5 étoiles», mais un repaire, un huis clos meurtrier. Pour ce faire, ils doivent exhiber leur carte d’adhérent numérique pour accéder au sas de l’Hotel Artemis, dont la gérante est une vieille infirmière, Jean Thomas, admirablement interprétée par Jodie Foster. Elle découvrira que l’un de ses patients est là pour en assassiner un autre… «La manière de se battre de Sofia Boutella dans le film m’a sidéré» Sofia Boutella incarne une tueuse à gages, Nice — dans le film, elle insiste sur la prononciation française mais anglaise qui veut dire belle, mignonne — face à ses hostiles comparses. Un trafiquant d’armes, un braqueur de banque, un serial killer, «le Wolf King de Los Angeles» campé par un génial Jeff Goldblum, ou encore l’agent hospitalier massif joué par Dave Bautista. Et Sofia Boutella est crédible et surtout convaincante grâce à son charisme et à sa performance physique. Son rôle est laborieux, très physique et percutant. Une mante religieuse, une fauve insaisissable. Les scènes d’action reposent sur ses prouesses physiques de close-combat. D’ailleurs, le comédien Charlie Day, son opposant dans le film, dit d’elle : «La manière de se battre de Sofia Boutella dans le film m’a sidéré. C’est incroyable !» Commentant Hotel Artemis, Sofia Boutella indiquera : «Le film parle d’un hôtel où résident des criminels. Une histoire ‘‘orwelienne’’, tellement originale et rafraîchissante. Il n’y a pas de meilleur que cela. Le film est un univers complètement unique. Et puis c’est drôle. On s’amuse beaucoup. Le rôle que j’incarne en particulier est celui d’une criminelle très féminine. Très à l’aise dans sa féminité et très élégante. Un mélange combatif et féminin. Et j’aime cette forme mêlant combat et féminité… Ce film est drôle, un thriller où il y a beaucoup d’action, ‘‘high action’’. La séquence d’action dans un étroit couloir est une cascade laborieuse et très dure… Jodie Foster est une incroyable actrice. Il n’y a pas de doute. J’ai grandi en voyant Jodie Foster à la télévision française parlant un français impeccable, sans accent. Et sur le plateau de tournage avec elle, c’est seulement formidable… Travailler avec un tel casting, c’est extraordinaire. Jusqu’à maintenant les rôles que j’ai interprétés sont très intéressants. Je me dis que je suis chanceuse.» Pas seulement athlétique C’est sûr, si Sofia Boutella continue comme cela, elle aura sa «franchise» d’une super héroïne, une superwoman des temps modernes. Mais il ne faut pas la cantonner dans des rôles «musclés». Elle l’a prouvé dans Atomic Blonde sans rouler des mécaniques. En septembre, Sofia rempilera avec un nouveau film, Climax, de Gaspar Noé. L’actrice principale est juste là. Encore une fois, Sofia Boutella est notre fierté, sans chauvinisme mal placé.

La facture des importations des produits alimentaires en hausse

La facture d’importation des produits alimentaires a enregistré une hausse durant les quatre premiers mois de l’année 2018, causée essentiellement par l'augmentation des prix sur les marchés internationaux des céréales et de la poudre de lait. Ai
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La facture des importations des produits alimentaires en hausse

La facture d’importation des produits alimentaires a enregistré une hausse durant les quatre premiers mois de l’année 2018, causée essentiellement par l'augmentation des prix sur les marchés internationaux des céréales et de la poudre de lait. Ainsi, le montant de l’enveloppe qui a été consacrée pour importer les produits alimentaires a atteint 3,155 milliards de dollars entre janvier et avril, contre 3,007 milliards durant la même période en 2017, soit 4,92% de plus représentant un bond de 148 millions de dollars. Sur ce chiffre, qui a été révélé hier par le Centre national de l’information et des statistiques des douanes (CNIS), 2,33 milliards de dollars ont été versés pour l’achat des principaux produits que sont les céréales, lait, sucres et sucreries, café, thé, légumes secs et viandes. En hausse de 49 millions de dollars par rapport à l’année dernière, où la facture était tout aussi élevée avec 2,284 milliards de dollars. Le panier céréales, semoules et farine s’est établi à 1,17 milliard de dollars contre 1,01 milliard, en hausse de 16%, alors que les achats de lait et produits laitiers ont atteint 557,2 millions de dollars contre 552,33 millions en 2017, soit une hausse de 0,88%. Dans son indice sur les prix des produits alimentaires sur le marché international, la FAO a enregistré une hausse en avril dernier de 2,7% en notant que «les prix de la plupart des céréales et des produits laitiers ont continué à progresser, alors que les prix du sucre ont baissé. Les prix du blé, des céréales secondaires et du riz ont suivi une courbe ascendante ces derniers mois. Par contre, la tendance à la baisse sur les marchés de l’huile végétale et de la viande s’est également poursuivie». Une baisse qui a eu une incidence sur la facture d’importation des viandes en Algérie qui a enregistré une descente à 60,7 millions de dollars contre 96,8 millions sur les quatre premiers mois de 2017, soit un recul de 37,3%. Une tendance baissière est aussi enregistrée pour les sucres et sucreries dont la facture d’achat est passée de 299,58 millions de dollars contre 361,15 millions, soit moins de 17,05%. 709,55 millions de dollars d’importation de médicaments depuis janvier L’importation de légumes secs a aussi connu une petite baisse, passant de 134,88 millions de dollars en 2017 à 121,62 millions durant les premiers mois de 2018, soit une baisse de presque 10%. L’Algérie a par ailleurs importé du café et du thé à hauteur de 123,57 millions de dollars cette année, contre 129,11 millions l’année dernière. L’importation des huiles destinées à l’industrie alimentaire a enregistré une hausse se chiffrant à 312,72 millions de dollars durant la même période, contre 306,94 millions. En ajoutant la facture des huiles au reste des produits, la facture globale d’importation des produits alimentaires a augmenté de 4,53%, soit 3,46 milliards de dollars entre janvier et avril 2018 contre 3,31 milliards durant la même période en 2017. Outre les produits alimentaires, et comme chaque année, l’autre facture lourde des importations a concerné les médicaments. Elle a atteint durant les quatre premiers mois de l’année en cours 709,55 millions de dollars, en hausse de 47,56% par rapport à la même de période l’année passée qui était de 480,87 millions. A noter que des restrictions à l’importation sont entrées en vigueur depuis janvier de cette année afin de réduire la facture des achats et approvisionnements de l’étranger.                       

Une surtaxe en guise de substitution

Le gouvernement va instituer un nouveau dispositif de régulation du commerce extérieur qui remplacera la suspension provisoire à l’importation, a annoncé avant-hier le ministère du Commerce. «A la faveur d’une disposition introduite dans le proje
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Une surtaxe en guise de substitution

Le gouvernement va instituer un nouveau dispositif de régulation du commerce extérieur qui remplacera la suspension provisoire à l’importation, a annoncé avant-hier le ministère du Commerce. «A la faveur d’une disposition introduite dans le projet de loi de finances complémentaire pour 2018, un nouveau dispositif de régulation des importations et de protection de la balance des paiements sera mis en place à travers l’institution d’un Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) en lieu et place de la suspension provisoire à l’importation», a fait savoir le ministère dans un communiqué publié sur son site web. «Un droit additionnel provisoire de sauvegarde sera mis en place comme en matière de droits de douanes avec des taux extrêmement dissuasifs (de 30 à 200%). Les taux de DAPS, à retenir pour les différentes marchandises soumises, seront fixés par voie réglementaire après concertation avec les opérateurs économiques concernés», a ajouté la même source, notant que des séances de concertation, par filière d’activités, seront organisées le moment opportun par le service du ministère du Commerce de concert avec les départements ministériels concernés. Jeudi dernier, le Premier ministère a souligné que le taux variant entre 30% et 200% sera «appliqué aux importations de produits de luxe qui seront ainsi taxées au lieu d'être interdites, générant par cela des recettes pour le Trésor». «L'instauration du DAPS contribuera aussi à la rationalisation des importations qui demeurent une facture trop lourde pour les réserves de change du pays. Le DAPS ajoutera également une protection supplémentaire du marché national au profit des entreprises locales qui gagneront ainsi des parts de marché. En outre, les fournisseurs étrangers traditionnels viendront pour certains investir en Algérie, dès lors que son marché sera protégé. Tout cela générera des milliers d'emplois nouveaux au profit des jeunes de notre pays», a expliqué le Premier ministère. Fortement touchée par la chute drastique des prix du pétrole depuis 2014, l'Algérie s'est engagée dans une politique de restriction des importations, dans le but de retrouver l'équilibre de la balance commerciale. Dans un premier temps, le gouvernement avait instauré en 2016 des quotas d'importation de certains produits et imposé l'obtention d'une licence fixant la quantité que l'importateur est autorisé à faire entrer dans l'année. A peine deux années après son entrée vigueur, le système des licences a été supprimé. Justifiant cette décision à l’époque, l’ex-ministre du Commerce avait fait valoir que le système des licences a non seulement «montré ses limites» mais c'est aussi un système «bureaucratique» et «manquant de transparence» sans compter qu'il a engendré parfois des problèmes d'approvisionnement. Afin d'empêcher une nouvelle envolée de la facture des importations, les autorités avaient décidé de suspendre par décret l'importation de près d’un millier de produits et ont fait faire passer à 30% le taux d'une taxe intérieure sur certains articles et relevé jusqu'à 60% les droits de douane pour d'autres. Mais cette nouvelle politique n’a pas manqué de pénaliser de nombreuses entreprises locales qui se plaignent de ne plus pouvoir se fournir en certains matériaux et matières premières, non disponibles sur le marché local. A plusieurs reprises, la liste des produits suspendus à l’importation a fait l’objet d’une réactualisation en fonction des doléances des opérateurs. En décidant d’instaurer le DAPS, le gouvernement semble vouloir surtout donner un gage à son partenaire européen offusqué par les barrières à l’importation. Récemment, l’Union européenne (EU), premier partenaire commercial de l’Algérie, avait réclamé que les mesures engagées pour réguler les importations soient prises dans «le respect» de l’Accord d’association.                 

L’instabilité des lois brouille les perspectives

L’article 8 du projet de loi de finances complémentaire 2018 marque un énième revirement dans la politique fiscale de l’Exécutif applicable aux industries automobiles. Pour la énième fois, le gouvernement décide de revoir sa copie sur l’indust
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L’instabilité des lois brouille les perspectives

L’article 8 du projet de loi de finances complémentaire 2018 marque un énième revirement dans la politique fiscale de l’Exécutif applicable aux industries automobiles. Pour la énième fois, le gouvernement décide de revoir sa copie sur l’industrie automobile. Les avantages fiscaux accordés aux constructeurs moyennant un investissement dans la filière automobile risque d’être remis en cause par un article inclus dans le projet de loi de finances complémentaire 2018. Dans son article 8, le projet de LFC 2018 impose désormais une TVA (taxe sur la valeur ajoutée) à taux réduit aux collections dites CKD et SKD destinées aux industries de montage de véhicules. L’Exécutif vient ainsi amorcer un virage à 180°, justifiant sa décision par le fait que l’activité de montage de véhicules «a connu depuis quelques années un essor et une évolution remarquable en termes de réalisation d’investissements publics et privés ainsi qu’en partenariat et a commencé à asseoir un tissu industriel automobile devant répondre en termes de rapport qualité prix, à la demande nationale et dans le futur à l’exportation». «Aussi, les avantages tracés par les pouvoirs publics en faveur des industries de montage automobile ayant été atteint, particulièrement avec l’émergence de la sous-traitance dans ce domaine, leurs efforts en termes d’incitations fiscales seront orientés vers d’autres industries de montage qui ont encore besoin des aides publiques sous toutes leurs formes», lit-on dans l’article 8 du projet de loi de finances complémentaire 2018 qui marque ainsi un énième revirement aussi inexplicable qu’imprévisible dans la politique fiscale de l’Exécutif applicable aux industries automobiles. C’est une remise en cause on ne peut plus claire des précédents avantages prévus à la fois dans la loi n°2016-09 du 3 août 2016 relative à la promotion de l’investissement ainsi que dans la loi de finances 2017. Quant on parle d’avantages fiscaux, on pense systématiquement au régime fiscal préférentiel prévu par la législation en vigueur, notamment par l’article 88 de la loi budgétaire du précédent exercice, en faveur des collections destinées aux industries de montage et celles dites CKD. Ce package d’avantages dits exceptionnels figure également dans la loi cadre plaidant en faveur de la promotion de l’investissement, datée du 3 août 2016. A peine quelques années après l’implantation des usines de montage automobile, l’Exécutif décide de retirer d’une main ce qu’il a accordé de l’autre, brouillant ainsi les perspectives d’une industrie naissante. Le plus ancien des sites de montage n’a que quatre années d’existence, alors que certains avantages fiscaux accordés par le CNI (Conseil national d’investissement) ont une durée de validité de cinq ans. Au-delà de cette remise en question du régime fiscal préférentiel appliqué aux industries automobiles, l’instabilité des lois régissant cette activité pèse sur le moral des investisseurs. Leur satisfaction envers l’action publique régissant l’investissement connaît un effritement, alors que certains d’entre eux rament contre vents et marées pour faire venir des équipementiers et/ou faire émerger des sous-traitants. L’annonce par le projet de LFC 2018 de l’abandon de certains avantages fiscaux suscite beaucoup d’inquiétudes et de débats au sein des marques automobiles. Des business plans sont totalement remis en question, alors que des équipementiers devant s’implanter dans la périphérie des usines de montage adoptent désormais une position de wait and see, en attendant que l’horizon s’éclaircisse. Dans de pareilles situations d’instabilité juridique, les business plans sont souvent sujets à une réévaluation des risques. Le secteur des hydrocarbures avait connu une longue conjoncture d’instabilité juridique qui s’était traduite par un désinvestissement criant dans l’amont pétrolier et gazier. Il existe évidemment des contrastes de taille entre les deux secteurs, mais la question de la stabilité de la réglementation régissant l’investissement reste posée.  

Zidane a déja marqué l’histoire... et ce n’est peut-être que le début

Jusqu’où ira-t-il ? Devenu samedi le premier entraîneur de l’histoire à remporter la Ligue des champions trois fois consécutivement, Zinédine Zidane semble, à 45 ans, au tout début d’une seconde carrière aussi pavée de succès que sa première
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Zidane a déja marqué l’histoire... et ce n’est peut-être que le début

Jusqu’où ira-t-il ? Devenu samedi le premier entraîneur de l’histoire à remporter la Ligue des champions trois fois consécutivement, Zinédine Zidane semble, à 45 ans, au tout début d’une seconde carrière aussi pavée de succès que sa première vie de joueur. Et tout ça après moins de trois ans d’exercice seulement dans son nouveau métier... Cent pour cent, la statistique est vertigineuse. Depuis l’arrivée de Zizou sur son banc en cours d’année 2016, le Real Madrid a remporté toutes les finales qu’il a disputées : Ligue des champions 2014 (en tant qu’entraîneur-adjoint), Ligue des champions 2016, Supercoupe d’Europe 2016, Mondial des clubs 2017, Ligue des champions 2017, Supercoupe d’Espagne 2017, Supercoupe d’Europe 2017, Mondial des clubs 2018, et Ligue des champions 2018.  Considéré comme l’un des plus grands talents de l’histoire du foot en tant que meneur, le Ballon d’or 1998 a surtout démontré, depuis sa reconversion réussie, qu’il est tout simplement un surdoué. S’il est désormais acquis que le «Real de Zidane» aura une place de choix dans les livres d’histoire du sport-roi, aux côtés de l’AC Milan d’Arrigo Sacchi, vainqueur en 1989 et 1990, ou encore du FC Barcelone de Pep Guardiola (2009, 2011), que retiendra-t-on de son ère alors qu’il ne cesse de marteler  qu’«il n’y a pas de secret» pour expliquer sa réussite ? «Management extraordinaire» Loin d’une volonté d’imposer des principes de jeu révolutionnaires, comme a pu l’incarner Johan Cruyff avec son football total, ZZ a surtout impressionné les observateurs sur deux plans : sa finesse psychologique pour diriger un vestiaire pleins d’egos, à l’image de sa gestion réussie de la superstar Cristiano Ronaldo, et sa science du coaching gagnant, encore démontrée par l’entrée en jeu décisive et spectaculaire de Gareth Bale contre Liverpool (3-1), trois minutes avant son premier but. David Bettoni, son confident et meilleur ami depuis le centre de formation de l’AS Cannes à la fin des années 1980 avant de devenir quelques décennies plus tard son bras droit à la tête de la Castilla (réserve du Real en 3e division espagnole), puis de l’équipe A du Real depuis 2016, est l’un des mieux placés pour décrypter les prouesses de la méthode ZZ. «Il a un calme, une manière de parler aux joueurs extraordinaires. C’est dans son management qu’il est vraiment, pour moi, extraordinaire. Ce qui fait sa force, c’est aussi sa connaissance du football de haut niveau. Dans sa causerie d’avant-match (de la finale de C1 remportée samedi), il leur a dit de prendre du plaisir», a-t-il confié à deux médias, dont l’AFP, après le triomphe à Kiev. De là à en faire le meilleur entraîneur de l’histoire ? Il est sans doute trop tôt pour le dire, tant le quadragénaire a encore plein d’années d’exercice devant lui... Sélectionneur des Bleus ? «Maintenant, après le Real, quel club peut-il faire ? C’est un peu compliqué, c’est sûrement l’un des plus grands clubs au monde, et il a déjà tout gagné, tous les titres quasiment ! Il ne lui manque que la Coupe d’Espagne, ma foi», estime auprès de l’AFP Guy Lacombe, l’homme qui l’a fait éclore à Cannes avant de devenir son formateur au métier de coach près de 30 ans plus tard. «Je pense qu’un jour il aimerait prendre l’équipe de France. C’est évident, il ne s’en est jamais caché. Il faut que ça se fasse dans de bonnes conditions, au bon moment, et ça, puisqu’il est patient, il n’y aura aucun problème. On verra dans le temps, mais il a un destin international», ajoute Lacombe. Si le contrat de sélectionneur de son ancien coéquipier Didier Deschamps a été prolongé jusqu’en 2020, l’idée de voir un jour Zizou prendre les commandes de l’équipe de France ne déplaît pas au président de la Fédération française (FFF) Noël Le Graët. Cela tombe bien, l’ancien n°10 est lié avec le club merengue jusqu’en... 2020 également ! «C’est une suite logique, c’est probable qu’un jour il l’ambitionne», avait déclaré Le Graët en juin 2017. «Pour le moment, je pense qu’il a encore beaucoup à apporter au Real et la vie du club lui convient parfaitement». Après le départ de Laurent Blanc en juillet 2012, Zidane avait déjà manifesté au patron de la FFF son désir d’entraîner les Bleus. «Mais je lui avais dit que c’était trop tôt pour lui, qu’il fallait d’abord qu’il prenne un club», avait expliqué à l’AFP M. Le Graët en 2014. Zidane a largement respecté sa part du contrat... De quoi se donner rendez-vous pour après l’Euro-2020 ?        

L’AG constitutive aujourd’hui

Les présidents des clubs des Ligues 1 et 2 saison 2018/2019 sont convoqués pour prendre part aux travaux de l’assemblée générale constitutive de la LFP, qui aura lieu aujourd’hui à 11h au siège de la Fédération algérienne de football (FAF), sis
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L’AG constitutive aujourd’hui

Les présidents des clubs des Ligues 1 et 2 saison 2018/2019 sont convoqués pour prendre part aux travaux de l’assemblée générale constitutive de la LFP, qui aura lieu aujourd’hui à 11h au siège de la Fédération algérienne de football (FAF), sis à Dély Ibrahim (Alger). Ainsi, après la dissolution de l’ancienne Ligue de football professionnel (LFP), qui était non conforme aux dispositions réglementaires, la FAF a décidé de convier les principaux acteurs que sont les présidents de club pour débattre des nouveaux statuts de la Ligue de football professionnel (LFP) et éventuellement les adopter avant de préparer l’assemblée générale élective et élire le nouveau président. Cette assemblée, qui ne sera pas ouverte à la presse, permettra de connaître la composition de la future AG et ses statuts. Selon une source très au fait du dossier, la FAF compte élargir la composition de l’assemblée de la LFP à d’autres forces de proposition, issues des représentants de l’Amicale des anciens internationaux, des représentants des joueurs et des techniciens, entre autres. En revanche, la nouvelle composante ne comprendra pas les experts du MJS, comme cela se faisait auparavant, ni même des représentants du football amateur, via son président Ali Malek. Les membres du bureau de la FAF tenteront de convaincre les participants de valider les nouveaux statuts de la LFP et la composition de l’AG avant de passer à la préparation de l’AG élective qui aura lieu le 21 juin. Aujourd’hui seront également installées les commissions de candidature et de recours pour préparer l’AGE. Dans son édition du 26 mai, El Watan avait déjà souligné l’inéligibilité des membres du bureau fédéral pour briguer un mandat à la LFP, soit au poste de président, soit au comité exécutif. Cela dit, aucun membre du directoire, qui a géré le championnat depuis la destitution de l’ancien président, Mahfoud Kerbadj, ne déposera sa candidature.  

Coupe du monde 2018 : Ecran noir ?

Les téléspectateurs algériens pourront-ils suivre les matchs de la Coupe du monde Russie 2018 sur leur petit écran ? Pour l’instant, rien n’est moins sûr. Lors de la présentation de la grille des programmes du Ramadhan 2018, le directeur de la T
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Coupe du monde 2018 : Ecran noir ?

Les téléspectateurs algériens pourront-ils suivre les matchs de la Coupe du monde Russie 2018 sur leur petit écran ? Pour l’instant, rien n’est moins sûr. Lors de la présentation de la grille des programmes du Ramadhan 2018, le directeur de la Télévision algérienne a brièvement évoqué ce sujet en affirmant : «Il y a des discussions préliminaires avec le détenteur exclusif des droits de retransmission des matchs de la Coupe du monde 2018 pour la zone Mena (Moyen Orient-Afrique du Nord), mais sans plus». C’est-à-dire qu’il n’y a pas encore eu de négociations sur la question de l’achat de matchs. Pour rappel, c’est la chaîne satellitaire qatarie qui a acheté à la FIFA l’exclusivité des droits de retransmission des rencontres du Mondial russe pour les régions concernées. Il faut savoir que la FIFA met au vote les droits au niveau de zones bien réparties du globe. BeIn détient le monopole en ce qui concerne la zone Mena. Elle commercialise ensuite les droits avec les clients intéressés par le produit mis sur le marché. La chaîne qatarie, qui a acquis les droits au prix fort, fixe le seuil des prix à la revente. Ces derniers sont de plus en plus exorbitants et parfois au-dessus des possibilités de certains pays. Même si, pour l’instant, il n’existe aucune certitude ni garantie que les Algériens pourront suivre confortablement le Mondial chez eux, il n’en demeure pas moins que la donne peut évoluer au cours des prochains jours à cause de la féroce concurrence que des télévisions de quelques pays imposent au détenteur des doits pour la région Mena. S’exprimant sur cet épisode récurrent — il est d’actualité tous les 4 ans —, un spécialiste en marketing et commercialisation des droits estime que «la chaîne qatarie a fixé le prix hors de portée des télévisions afin que ces dernières ne puissent pas acheter les droits et ainsi priver les citoyens de ces pays de suivre la Coupe du monde sur le petit écran». Y a-t-il des relents politiques derrière cette décision ? «Sans nul doute», répond notre interlocuteur. A quoi bon acheter à la FIFA des droits au prix fort pour ensuite ne pas les commercialiser ? Il n’y a aucune logique commerciale derrière cette démarche, sauf à priver les téléspectateurs de suivre la Coupe du monde. La donne pourrait changer très rapidement si d’aventure les télévisions d’Arabie Saoudite et d’Israël maintenaient leur décision de retransmettre en clair les 64 matchs de la Coupe du monde 2018. Cela équivaudrait à planter un couteau dans le dos de la chaîne qatarie.  D’ailleurs, cette dernière s’est empressée d’alerter la FIFA sur le danger de piratage des matchs de la Coupe du monde par les deux pays cités. Feuilleton à suivre. 

Le doyen de la presse sportive algérienne Mohamed Sellah n'est plus

Le doyen de la presse sportive algérienne, Mohamed Sellah, est décédé lundi à son domicile à Aïn-Taya (Alger) à l'âge de 82 ans des suites d'une longue maladie, a-t-on appris de ses collègues de travail. Né en 1936 à Damas, le défunt a début
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Le doyen de la presse sportive algérienne Mohamed Sellah n'est plus

Le doyen de la presse sportive algérienne, Mohamed Sellah, est décédé lundi à son domicile à Aïn-Taya (Alger) à l'âge de 82 ans des suites d'une longue maladie, a-t-on appris de ses collègues de travail. Né en 1936 à Damas, le défunt a débuté sa carrière de commentateur sportif en 1963. Il a d'abord exercé le métier de speaker à l'ex-Radiodiffusion télévision algérienne (RTA), avant de percer dans sa carrière en tant que journaliste sportif avec la création du service des sports de la Chaîne 1 en 1972, au lendemain des Jeux africains de Lagos.   Il était très admiré par le grand public algérien avec notamment son cri annonçant le deuxième but de l'Algérie contre la RFA en Coupe du monde 1982 en Espagne, un moment resté très longtemps gravé dans les mémoires des Algériens.   Mohamed Sellah a pris sa retraite en 1996 après avoir été au service de la Radio algérienne durant près de cinquante années.  Le défunt sera inhumé mardi au cimetière de Garidi (Kouba, Alger) après la prière du Dohr.

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