Algeria



USM Bel Abbès : Bouakaz pressenti pour diriger l’équipe

La non-reconduction de Chérif El Ouazzani à la barre technique de l’USMBA continue de faire des remous au sein de la famille belabésienne. Le président de la SSPA, Hadj Hasnaoui Okacha, d’habitude très discret, a réagi pour faire toute la lumière s
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USM Bel Abbès : Bouakaz pressenti pour diriger l’équipe

La non-reconduction de Chérif El Ouazzani à la barre technique de l’USMBA continue de faire des remous au sein de la famille belabésienne. Le président de la SSPA, Hadj Hasnaoui Okacha, d’habitude très discret, a réagi pour faire toute la lumière sur cette affaire. Dans un communiqué transmis aux différentes rédactions, Hadj Hasnaoui s’étonne de voir la presse focaliser sur la non-reconduction de Chérif El Ouazzani au moment où beaucoup ignorent la réalité du club et les défis qui l’attendent. «La non-reconduction du staff technique actuel répond à un impératif de compétence et de capacité de management du groupe et ne résulte aucunement d’une incompatibilité entre personnes, de sautes d’humeur du moment et encore moins d’un quelconque acte irréfléchi. Ce sont là les conditions qui conduisent ma démarche et que je tenais à communiquer directement aux supporters pour leur permettre de s’informer de la réalité des choses et leur éviter ainsi de tomber dans le piège des manipulateurs de tout bord dont l’intérêt du club constitue le dernier de leurs soucis. C’est mon choix personnel, mûrement réfléchi, qui résulte d’un constat objectif et en toute conscience des enjeux pour lequel je ne reculerai jamais en cédant à un tapage consciemment entretenu par des personnes connues pour leur travail de sape à chaque fois que le club entrevoit l’espoir. Je lance solennellement un appel à toutes les parties ayant un avis contraire ou une approche différente d’assumer publiquement leur posture et de prendre les initiatives qui leur semblent les plus indiquées à l’effet de se manifester pour une prise en charge de la gestion du club sur la base de projets sportifs qu’ils ne cessent de développer à longueur d’années dans les salons feutrés», a-t-il indiqué dans son communiqué. En attendant de concrétiser le projet, le président Hadj Hasnaoui aura déjà jeté son dévolu sur le successeur de Chérif El Ouazzani. Selon notre source, le technicien tunisien Moez Bouakaz est fortement pressenti pour reprendre la barre technique du club, qu’il avait déjà drivé il y a de cela trois saisons.  

21 joueuses algériennes pour l’Ethiopie

En prévision de sa double confrontation face à l’Ethiopie, dans le cadre du dernier tour éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations dames, qu’abritera le Ghana à la fin de cette année 2018, le sélectionneur national de l’EN de football dames
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21 joueuses algériennes pour l’Ethiopie

En prévision de sa double confrontation face à l’Ethiopie, dans le cadre du dernier tour éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations dames, qu’abritera le Ghana à la fin de cette année 2018, le sélectionneur national de l’EN de football dames, Azzedine Chih, a convoqué 21 joueuses pour un stage compétitif, afin de bien préparer cette double empoignade. Un stage qui s’étalera du 29 mai au 7 juin, et qui sera effectué, une fois n’est pas coutume, à l’hôtel des Roses de Blida avec des séances d’entraînement nocturne au stade Mustapha Tchaker, étant donné que le CTN sera occupé, durant cette période, par l’EN messieurs. Chih et pour réussir cette ultime étape pour la phase finale de la CAN-2018 au Ghana a donc fait appel à 21 joueuses, dont quatre évoluant à l’étranger (2 au Canada et 2 en France), d’autant plus que ses capés n’auront pas de répit. En effet, si le match aller est prévu le mercredi 6 juin, à partir de 22h00, au stade du 5 Juillet (Alger), les Algériennes devront s’envoler dès le lendemain, jeudi 7 juin, à destination de la capitale éthiopienne, Addis-Abeba,  où elle recroiseront la sélection éthiopienne trois jours plus tard, c’est-à-dire le 10 juin, pour le compte de la joute retour. Pour rappel, la sélection nationale dames qui avait éliminé au début du mois le Sénégal, au tour précédent de ces éliminatoires, a bouclé samedi, au CTN de Sidi-Moussa, son premier stage de préparation en prévision de cette double confrontation face à l’Ethiopie.

Les Verts en stage dès aujourd’hui

L’équipe nationale de football débutera son stage aujourd’hui au Centre technique national de Sidi Moussa. Un regroupement qui sera ponctué par deux rencontres amicales, respectivement face au Cap Vert, le 1er juin au stade du 5 Juillet (22h), et l
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Les Verts en stage dès aujourd’hui

L’équipe nationale de football débutera son stage aujourd’hui au Centre technique national de Sidi Moussa. Un regroupement qui sera ponctué par deux rencontres amicales, respectivement face au Cap Vert, le 1er juin au stade du 5 Juillet (22h), et le 7 du même mois à Lisbonne face au Portugal (20h15, heure algérienne). Tous les joueurs convoqués seront présents au stage dès aujourd’hui. Le staff technique national, sous la conduite de Rabah Madjer, avait fait appel à 24 éléments, dont 9 évoluent dans le championnat national. Mais, le même jour de la divulgation de cette liste, la FAF avait annoncé les forfaits de Feghouli et M’bolhi. Le premier avait évoqué une blessure (il a adressé un dossier médical au staff) et le second a affirmé qu’il n’était pas prêt physiquement, selon ses dires, vu que le championnat saoudien, dans lequel il évolue, est terminé depuis un mois et demi. Le staff a remplacé ces deux éléments par le milieu de terrain Farid El Mellali et le gardien de but Toufik Moussaoui, du Paradou AC. Rafik Halliche (Estoril, Portugal), qui revient en sélection après une absence qui a duré trois ans, pourrait également déclarer forfait pour blessure. En tout cas, ce stage revêt une importance majeure pour la sélection vu que c’est la dernière étape préparatoire des Verts avant la reprise des éliminatoires de la CAN 2019. L’Algérie est dans le groupe D avec le Bénin, la Gambie et le Togo. La première journée a eu lieu au mois de juin de l’année dernière. Les Verts avaient battu à domicile le Togo sur la plus petite des marges (1-0). Quatre journées devront par contre avoir lieu entre septembre et novembre prochains. L’Algérie ira, en septembre, en Gambie, avant de jouer en octobre deux matchs face au Bénin, en aller et retour. Au mois de novembre, Mahrez et ses coéquipiers devront se déplacer au Togo. La dernière journée des éliminatoires est quant à elle prévue en mars 2019 (Algérie – Gambie). Tout cela pour dire que, vu le «challenge» qui attend la sélection à partir du mois de septembre prochain, le groupe devra être préparé comme il se doit afin qu’il n’y ait aucune «mauvaise surprise». Si, a priori, le groupe D est largement à la portée des Verts, leurs dernières prestations laissent plutôt planer des doutes. Rabah Madjer devra, à cet effet, profiter au maximum du stage qui débutera aujourd’hui.

Bentorki et Bencheikh El Hocine devant le tribunal

Il s’agit cette fois d’une plainte pour escroquerie, déposée le mois en cours contre l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), représenté par Lakhdar Bentorki, et contre le commissaire du CCCA, Sami Bencheikh El Hocine, par l’a
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Bentorki et Bencheikh El Hocine devant le tribunal

Il s’agit cette fois d’une plainte pour escroquerie, déposée le mois en cours contre l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), représenté par Lakhdar Bentorki, et contre le commissaire du CCCA, Sami Bencheikh El Hocine, par l’artiste Samir Berkane. Selon la requête de M. Berkane, déposée auprès de la section commerciale du tribunal de Constantine (dont El Watan détient une copie), les faits de cette affaire remontent au mois d’avril 2016, soit quelques jours avant la clôture officielle de l’événement. L’artiste et organisateur d’événements culturels dit avoir été sollicité pour animer une soirée le 18 avril, en collaboration avec un orchestre tunisien composé de 52 musiciens et un autre venant de la wilaya de Tlemcen, composé de 15 artistes, contre un cachet de 57 millions de dinars ! En effet, les groupes musicaux se sont déplacés à Constantine pour des répétitions de 4 jours à la salle Zénith avec l’accord de Bentorki et Bencheikh El Hocine. à ce jour, le plaignant n’a été ni payé ni remboursé La surprise fut grande, explique le plaignant, lorsque le concert a été annulé sans en aviser l’organisateur. Ce dernier mentionne dans sa plainte que les représentants de l’ONCI et du commissariat du CCCA ont voulu renégocier le budget de la cérémonie quelques minutes avant la soirée. «Le prix a été revu unilatéralement à la baisse à 37 millions de dinars au lieu de 57 millions de dinars», selon ses dires. Faute de trouver un terrain d’entente, le concert a été annulé, sans que le plaignant soit remboursé pour les frais de prise en charge de ses invités et des dommages financiers et moraux qu’il dit avoir subis. Toujours selon le document fourni à El Watan, l’ancien commissaire de la manifestation lui a confisqué son contrat, en lui faisant croire que le ministre de la Culture veut régulariser sa situation. A ce jour, le plaignant n’a pas été payé ni remboursé par les accusés. Notons que la première audience est programmée pour le 13 juin prochain au tribunal de Constantine.  

Le succès toujours au rendez-vous

Comment évoquer un artiste reconnu par ses pairs, pour son talent inégalé, dans l’interprétation vocale et instrumentale ? Comment revenir sur le parcours de cet artiste qui a fait de la musique chaâbie sa raison de vivre ? Comment parler de cet ho
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Le succès toujours au rendez-vous

Comment évoquer un artiste reconnu par ses pairs, pour son talent inégalé, dans l’interprétation vocale et instrumentale ? Comment revenir sur le parcours de cet artiste qui a fait de la musique chaâbie sa raison de vivre ? Comment parler de cet homme à la fibre artistique contagieuse, qui n’a jamais ressenti le besoin d’enregistrer un album pour la postérité ? Sid Ahmed Bouattou a l’élégance de sa musique et de sa voix. Quand il évoque sa passion pour le chaâbi, il en est ému à l’extrême. Et pourtant, il est venu dans l’univers du chaâbi par un pur hasard. Il a été bercé par la musique depuis son plus jeune âge, avec une préférence, au départ, pour le répertoire de Dahmane Benachour. Il commence à tambouriner au départ, sur une bassine en plastique, avant de se faire remarquer en tant que percussionniste au collège. Sid Ahmed Bouattou se rappelle qu’il faisait l’école buissonnière pour s’essayer à sa passion avec un ami qui détenait un banjo. Au lycée, il troque sa derbouka contre une guitare et crée un orchestre avec le musicien Nourreddine Saoudi. Plusieurs fêtes sont alors à l’honneur. Dans les années 1970, il intègre la fac de droit, avec toujours cette envie de concilier études et musique. Il monte alors un nouvel orchestre en s’adonnant à la chanson engagée dans le genre chaâbi. De belles tournées auréolées de succès s’ensuivent alors. Il précise que son quartier, Birkhadem, respirait à l’époque le chaâbi. «Nous répétions, confie-t-il, respectivement au niveau du siège de la jeunesse FLN, l’UNJA, et les scouts. L’environnement était propice pour exercer. Il y avait à l’époque des gens qui m’avaient encouragé et bien encadré. J’ai participé à de nombreux concours au niveau de certaines APC et je gagnais à chaque fois le premier prix.» Parallèlement à la musique, Sid Ahmed Bouattou pratiquait le football. Une discipline sportive qu’il a vite abandonnée au profit de la musique. Jouant de la guitare et du mandole, le chanteur se plaît à répéter qu’il est un autodidacte. Il a pu apprendre et continue encore de nos jours à accumuler des connaissances. Il s’est toujours entouré de musiciens chevronnés. Pour la petite histoire, Sid Ahmed connaissait uniquement le début de la touchia, mais c’est en suivant ces musiciens qu’il l’a apprise par cœur. Au fil du temps, son expérience s’aiguise davantage. Il se sent prêt à animer des concerts et des fêtes familiales : une activité qu’il exerce d’ailleurs jusqu’à nos jours. A la question de savoir quels sont ses maîtres de référence dans le genre chaâbi, l’artiste répond qu’il est l’un des premiers élèves du regretté El Hachemi Guerrouabi. Pour notre interlocuteur, le compositeur Mahboub Bati a fait un travail énorme sur le plan sociologique. «Il a écrit des textes et il a repris des chansonnettes dans le genre chaâbi. Il a récupéré la jeunesse des années 60 qui était dans une certaine ambivalence musicale. Il fallait leur faire aimer et capter leur attention. C’est grâce aux textes de Mahboub Bati que la jeunesse a beaucoup suivi entre autres El Hachemi Guerrouabi», explique-t-il. Si Sid Ahmed Bouattou n’a jusque-là édité aucun album, c’est parce qu’il exerce cet art avec passion et non pas dans un but lucratif. Il révèle qu’il a un produit qu’il n’a jamais mis sur le marché national pour la simple raison qu’il s’est rendu compte que l’esprit mercantile a pris le dessus sur l’art. «Un éditeur vous demande de le payer pour faire sortir votre produit», lance-t-il. Notre interlocuteur estime que le chaâbi est devenu le parent pauvre de la culture en Algérie. Il s’interroge alors sur le nombre exact de festivals qui se sont déroulés entre 1962 et 2018. «Il n’y en a eu que deux, hélas. Un en 1969 et un second en 2006, auquel j’ai participé. On parle toujours de budget quand il s’agit de chaâbi, mais quand il s’agit d’autre chose, on ne parle pas d’argent. Ces festivals ont été une véritable pépinière de jeunes talents. Le Festival national chaâbi a été un véritable brassage entre la nouvelle et l’ancienne génération», affirme-t-il. Si, de l’avis de notre orateur, le niveau du chaâbi est excellent, il précise, cependant, que la nouvelle génération se doit de faire attention aux textes qu’elle chante. «Il faudrait, dit-il, que les jeunes connaissent le sens de chaque mot et de chaque phrase. Nous avions, nous, la chance d’avoir Mohamed Rachid. Il avait une armoire pleine de textes. Quand vous preniez une qacida chez lui, il vous la dicte et vous donnez son sens. Maintenant les gens écrivent sans connaître la signification exacte des mots.» Notre interprète porte un regard assez critique sur les organisateurs de spectacles. Selon lui, «à part l’Etablissement Arts et Culture d’Alger qui donne sa chance à tout le monde, les autres organismes sont des cercles fermés». Après une carrière riche de presque un demi-siècle, Sid Ahmed Bouattou se décide enfin à offrir prochainement à son public son premier album. Il est sur un projet musical avec l’artiste et parolier Yacine Bouzama. Il est à noter que le chanteur chaâbi gratifiera son public le 2 juin prochain, à partir de 22h, au niveau de la place des Artistes, à la Pêcherie à Alger. Avis aux amateurs.

Vers un second cycle de baisse des cours du pétrole

A moins d’un retournement spectaculaire de conjoncture, les cours du pétrole devraient très probablement repartir à la baisse à la faveur des surstocks de pétrole et d’essence aux Etats-Unis d’Amérique officiellement annoncés ce mercredi par l’
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Vers un second cycle de baisse des cours du pétrole

A moins d’un retournement spectaculaire de conjoncture, les cours du pétrole devraient très probablement repartir à la baisse à la faveur des surstocks de pétrole et d’essence aux Etats-Unis d’Amérique officiellement annoncés ce mercredi par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). La loi de l’offre et de la demande est en effet implacable et les prix du Brent ont immédiatement décliné de près de 4 dollars seulement trois jours après la publication de ces statistiques. Le Brent de la mer du Nord est en effet subitement passé de 80,3 dollars à 76,33 dollars vendredi dernier tandis que le WTI chutait de 72,9 dollars à 67,71 dollars. Ces statistiques momentanément occultées par les tumultes de la géopolitique ont subitement remis en évidence que le monde regorge d’hydrocarbures que seule une forte croissance de l’économie mondiale pourrait absorber. Une croissance qui se fait malheureusement attendre et dont les grandes institutions économiques et financières mondiales (FMI, Banque mondiale, Agence internationale de l’énergie, etc.) semblent douter quand elles évoquent les perspectives de reprise. La surabondance de pétrole et de gaz pourrait même s’aggraver si les pays de l’Opep et la Russie venaient à ne pas reconduire l’accord de réduction des quotas qui arrivera à expiration cet été et tout porte à croire qu’un relâchement sera opéré sur pression des gros consommateurs comme la Chine, l’Inde et l’Europe dont la croissance risque d’être compromise par la cherté de l’énergie. Les effets géopolitiques et l’entente des pays membres de l’OPEP ont certes efficacement contribué à une remontée substantielle des cours durant ces six derniers mois, mais ils ne suffisent pas à eux seuls. La relative quiétude géopolitique et la croissance de l’offre venue d’une multitude de puits de pétrole et de gaz de schiste américains et canadiens, ont réussi à maintenir les stocks à des niveaux très élevés. Il faut en effet reconnaître que l’offre mondiale de pétrole et de gaz naturel n’est plus ce qu’elle était il y a à peine une décennie. Les grandes découvertes d’hydrocarbures effectuées dans de nombreux pays d’Afrique (Angola, Zimbabwe, Nigeria, etc.), d’Asie (pays du golfe, Iran, Irak, etc.) et d’Australie notamment, ont mis sur le marché des quantités considérables d’hydrocarbures auxquelles se sont ajoutées celles qui proviennent des puits non conventionnels qui prolifèrent dans certains Etats américains, canadiens et mexicains. De nombreux autres pays, parmi lesquels l’Algérie considérée comme la troisième réserve de gaz de schiste au monde, sont en train de s’y mettre. En dépit du recul de la production opérée par l’Opep et la Russie, le pétrole a continué à couler à flots, approvisionnant copieusement les marchés internationaux «spot», y compris en or noir. La production mondiale actuelle et à venir est de nature à générer une crise de surabondance qui, à l’évidence, impactera négativement les cours des hydrocarbures. Elle sera probablement plus grave que celle que les pays producteurs d’hydrocarbures avaient subie durant les années 2014 et 2017, période durant laquelle les prix avaient décliné au point d’avoir gravement déséquilibré leurs balances des paiements. La remontée des cours du baril qui a culminé à 80 dollars au début du mois de mai 2018 n’est en réalité qu’un épisode conjoncturel dû, comme il était souvent arrivé, à des turbulences géopolitiques qui s’estompent dès que la sérénité revient sur le terrain des conflits internationaux. C’est exactement ce qui s’est passé ces derniers mois avec les déclarations intempestives du président américain Donald Trump qui avait remis en cause l’accord nucléaire avec l’Iran, proféré des menaces à l’encontre de la Syrie et du Venezuela, et rejeté les accords de libre-échange dans les zones atlantique et pacifique. Des menaces qui fort heureusement n’ont pas été suivies d’actions concrètes. Le maintien, à ce jour, de la paix internationale a permis au marché, c’est-à-dire à la loi de l’offre et de la demande, de reprendre sa faculté de déterminer les prix des hydrocarbures. Et à ce titre, le constat d’une surabondance de pétrole et de gaz est vite constatée. Une surabondance du reste exacerbée par une demande mondiale encore trop molle. Le déterminisme imparable de l’offre et de la demande Si la légère reprise des cours constatée ces six derniers mois a effectivement donné quelques lueurs d’espoir notamment aux pays fortement dépendants de la rente pétrolière, la baisse tendancielle qui a entamé son cycle de baisse depuis la publication des stocks américains sonne malheureusement comme un rappel au déterminisme imparable de l’offre et de la demande que des événements conjoncturels peuvent certes perturber momentanément, mais jamais détourner définitivement de son cours que constitue la réalité, autrement dit les données concrètes du marché mondial. Un marché que seule la disponibilité ou non du pétrole et du gaz peuvent réguler, quand bien même certains facteurs exogènes viendraient à perturber, comme ce fut le cas ces six derniers mois, cette incontournable logique. Ce sont précisément ces effets conjoncturels, seuls ou combinés, qui ont fait que les cours du pétrole ont quelque peu grimpé tout au long de ces six derniers mois avant d’opérer une redescente qui risque de ramener à terme le prix du baril à des niveaux très bas. La triste réalité des surstocks dopés par une production massive de pétrole et de gaz de schiste a rattrapé le marché dont la préoccupation essentielle n’est plus de vendre au meilleur prix, mais la certitude de pouvoir écouler ses stocks qui n’arrêteront pas de se déprécier sous l’effet d’une surproduction que l’économie mondiale ne parvient pas à absorber dans son état actuel de croissance. A moins d’un spectaculaire retournement de conjoncture que pourrait provoquer une guerre, un achat massif d’hydrocarbures par la Chine et certains grands pays émergents ou une reprise subite de la croissance mondiale, la tendance à l’accumulation de stocks a toutes les chances de se poursuivre, voire même de s’amplifier. Incités par l’augmentation des cours de ces six derniers mois, les producteurs se sont en effet lancés dans une course effrénée à l’extraction de pétrole et de gaz non conventionnels. Près d’un millier de nouveaux puits ont été forés en quelques mois dans divers Etats américains, portant la production des Etats-Unis à un peu plus de 10 millions de barils/jour. En raison de ce trop d’hydrocarbures, les pays producteurs de pétrole risquent de faire les frais d’un second cycle de baisse des prix qu’il sera cette fois bien difficile de contenir par des ententes de cartels, ni même par des crises géopolitiques mineures. Les stocks disponibles sont trop importants et par conséquent plus difficiles à écouler sur les marchés internationaux et notamment le marché spot de Rotterdam où la concurrence est de plus en plus féroce. Pour obtenir de nouveaux marchés ou seulement garder leurs clients attitrés, certains négociants en mal de débouchés sont prêts à brader leurs produits au risque de provoquer une nouvelle dégringolade des prix dont pâtiraient surtout les pays fortement dépendants de la rente d’hydrocarbures, comme le nôtre.  

«Le problème des exploitations agricoles est dans le manque de bonne gouvernance et de stratégie»

Le dossier des concessions agricoles continue à faire débat. Où en est réellement la question à votre avis ? Parler du régime de la concession invite indiscutablement à revisiter les péripéties ayant traversé l’histoire récente des terres du
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«Le problème des exploitations agricoles est dans le manque de bonne gouvernance et de stratégie»

Le dossier des concessions agricoles continue à faire débat. Où en est réellement la question à votre avis ? Parler du régime de la concession invite indiscutablement à revisiter les péripéties ayant traversé l’histoire récente des terres du domaine national. Il faut rappeler que les velléités de la privatisation se sont manifestées, timidement certes, au lendemain de la disparition du président Boumediène et ouvertement au cours de l’historique 3e session du comité central du FLN, tenue en décembre 1981, qui a abouti à un consensus de maintenir la propriété publique des terres, tout en abandonnant la Révolution agraire. Ainsi, l’ensemble du mouvement coopératif institué dans le cadre de la Révolution agraire a été dissous et les terres et les exploitants ont été intégrés dans les domaines autogérés restructurés à la faveur de la fameuse instruction présidentielle n°14 du 17 mars 1981. Ensuite est intervenue pour la première fois la cession des terres publiques, dans le cadre de la loi 83-18 relative à l’APFA. Le principe de base, inspiré du droit musulman, étant que celui qui met une terre en valeur sur ses propres fonds peut se l’approprier ; cette loi s’adresse en priorité aux terres sahariennes et exclusivement aux nationaux, quitte à ce qu’ils engagent des partenariats avec des personnes ou des sociétés étrangères sous réserve de la préservation de la propriété au national ; ceci est valable aussi pour les terres privées ; cette loi est toujours en vigueur. Sous l’effet de la crise économique et financière, l’Etat voulait se désengager du secteur le plus rapidement possible. C’est ainsi qu’en 1987 est intervenue la loi 87-19 qui a permis le démantèlement des 3415 domaines agricoles socialistes et leur effritement en 30 000 exploitations agricoles collectives et autant d’exploitations agricoles individuelles, sous un statut hybride appelé «jouissance perpétuelle» qui a introduit une instabilité permanente des attributaires, les inscrivant pour certains dans une collectivisation imposée et sous la menace permanente et l’autoritarisme de l’administration, des walis et de l’organisation de masse, l’UNPA en l’occurrence. Cette loi fut qualifiée d’antichambre de la privatisation n’était l’article 14 de l’ancienne Constitution qui empêchait toute privatisation des biens de la collectivité nationale. La loi 90-25 du 18 novembre 1990, portant orientation foncière a permis la restitution des terres nationalisées dans le cadre de la Révolution agraire en 1971 et 1973 et celle mises sous protection de l’Etat en 1963 et 1964. Ces importantes restructurations étaient souvent préparées dans la confidentialité totale induisant un désarroi des acteurs de base au moment de leurs annonces. Devant ce désarroi, la consultation nationale sur l’agriculture organisée en mai 1992 n’a pas pu trancher sur le devenir des terres agricoles, mais a introduit des pistes de travail à côté d’autres recommandations qui concernent la mutation de l’économie agricole. En 1995, sous les directives du FMI, mais aussi de la crise multidimensionnelle que connaissait le pays, un projet de loi a été introduit pour permettre la privatisation des terres agricoles, projet de loi autour duquel a été organisée une conférence nationale en 1996, projet soutenu avec force par l’UNPA. A cause des multiples controverses et des risques de déstabilisation d’un secteur malmené pendant près de deux décades, ce projet de loi a été retiré in extremis du bureau de l’APN. Il faudra donc attendre l’élection du président Abdelaziz Bouteflika pour mettre fin à ces débats byzantins. Après des hésitations au courant de la campagne électorale de 1999, les grandes réponses de type politique ont été apportées par le président Bouteflika en mai et en novembre 2000, d’abord, au cours de la réunion des walis en mai, ensuite en novembre dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de l’UNPA. Il s’agissait du mode de gestion de terres du domaine privé de l’Etat, des modes à développer en matière de financement et de régulation, du développement rural intégré et de la participation des acteurs de base. En effet, le régime de la concession est l’émanation du président de la République puisqu’il s’agit de l’une de ses premières décisions. Il s’agit d’un véritable coup de poing sur la table lancé au mois de novembre 2000 devant l’UNPA et à l’encontre de ce que défendait son SG, mettant ainsi fin à plusieurs années de tergiversations quant au devenir des terres agricoles du domaine national entretenues par les tenants de la privatisation tous azimuts et les partisans du maintien de la propriété publique des terres. Malgré cette décision salutaire, sa consécration n’a pu intervenir que 8 ans après par la loi 08-16 du 03 août 2008 portant orientation agricole et les dispositions de sa mise en œuvre par la loi 10-03 du 15 août 2010. Pourquoi un tel retard d’une décision de la plus haute instance du pays ? L’importance de la question et sa sensibilité ainsi que les rapports des forces sur la scène politique en sont certainement à la base. Pourquoi cette recherche par certains de vouloir désengager l’Etat de toutes possibilités d’intervention sur le secteur alors que même les règles de base d’une économie libérale ne sont toujours pas en place ? La réponse ne peut s’imaginer que dans la sphère politique, loin de toute dimension économique, sociale, culturelle, sécuritaire, voire même historique. En tout état de cause et malgré les réticences du SG de l’UNPA, la loi et les dispositions prises pour les concessions agricoles ont induit l’adhésion et la satisfaction des opérateurs économiques de base, en premier lieu ces mêmes exploitants agricoles qui se sont empressés de déposer leurs dossiers de conversion du droit de jouissance en droit de concession au regard notamment de la levée de nombreux verrous, tels que la possibilité de sortie de l’indivision, la cession du droit de concession, le partenariat… Aujourd’hui, l’opération est une réussite et est presque terminée, nonobstant certains contentieux. La sécurisation des exploitants titulaires pour la première fois d’un acte de concession individuelle publié, corollaire de libération des initiatives sont à l’origine du «boom» qu’a connu le secteur à partir de 2010. Malheureusement, suite aux multiples changements à la tête du secteur dès la fin 2013 a de nouveau réintroduit le doute, les hésitations et parfois des remises en cause injustifiées politiquement, économiquement et même socialement ; c’est dire les enjeux que représente ce secteur et les luttes souvent sournoises qui bloquent toutes velléités de développement continu et durable. Il était question d’ouvrir les concessions aux partenaires étrangers dans le cadre du projet de loi de finances 2018, puis il y a eu changement. A votre avis, quelle stratégie adopter dans ce cadre ? Le Partenariat public-privé (PPP s’avère être une nécessité pour inscrire de nouvelles perspectives aux exploitations agricoles publiques et privées. Par leur expérience et leur savoir-faire, il permettra aux EAC et EAI et fermes pilotes de survivre légalement grâce au capital privé et à la facilité de prise de décision dans la gestion de l’exploitation. Le partenariat dans l’exploitation des terres agricoles a été introduit dans la législation algérienne pour encourager l’investissement public et privé. Deux formes de partenariats dans l’agriculture sont consacrées par la législation algérienne : la première forme de partenariat instituée par la loi de finances complémentaire pour 2009, ouverte à tous les domaines d’activités, en distinguant, d’une part, le partenariat entre l’entreprise nationale, publique ou privée avec des investisseurs étrangers et, d’autre part, le partenariat entre l’entreprise nationale publique et l’entreprise nationale privée. Cette disposition concernait les différentes unités agro-industrielles mais aussi les fermes pilotes pour le partenariat avec les nationaux. A travers cette règle : dans le cadre d’une société de joint-venture, l’entreprise étrangère se met en partenariat avec l’entreprise algérienne publique ou privée. Ceci pour les unités industrielles ; l’entreprise nationale publique, ferme pilote SPA devra se mettre en partenariat à travers une société de joint-venture avec une entreprise algérienne privée. Jusqu’à mai 2017, la terre était concédée : à la ferme pilote en vertu du décret 11-06 du 10 janvier 2011 précisant les modalités d’exploitation des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat et affectées ou rattachées à des organismes et établissements publics pris en application de la loi d’orientation agricole de 2008 ; à l’entreprise nationale algérienne lorsqu’il s’agit d’un partenariat avec des étrangers. A partir de mai 2017 et juste avant les élections législatives et sur pression des détenteurs de capitaux convoitant le patrimoine foncier de ces fermes pilotes considéré parmi le plus fertile du pays, le gouvernement a décidé de modifier le dispositif en octroyant désormais la concession des terres à la société de joint-venture à travers une résolution du Conseil des participations de l’Etat (CPE) de mai 2017. Cette manière d’agir rend non seulement caduque l’existence des fermes pilotes destinées initialement à la production de semences, plants et géniteurs pour les besoins nationaux, mais également ouvre la voie à l’accaparement de vastes superficies de terres par le capital non professionnel. La disposition du projet de loi de finances complémentaire pour 2018, qui vient d’être retirée, ne fait qu’entériner les dispositions prises par le CPE, en prévoyant de donner le droit de concession aux sociétés de joint-venture créées dans le cadre des partenariats entre les fermes pilotes et les partenaires nationaux et/ou étrangers. Il semble que ce qui pose problème dans cette disposition est l’allusion faite aux étrangers, ce qui a soulevé le tollé dans la presse et à travers les réseaux sociaux. A ce propos, j’estime inopportun le recours à une nouvelle disposition législative dans la mesure où, comme cité auparavant, le dispositif existe déjà, explicité dans l’instruction du ministre de l’Agriculture et du développement rural n°219 du 14 mars 2011 et de la circulaire interministérielle n° 108 de 2011 modifiée par la 1839 du 17 décembre 2017 portant accès au foncier agricole destiné à l’investissement dans le cadre de la mise en valeur des terres par la concession. La seule modification objective aurait été l’annulation de la disposition qui exigeait que l’ensemble des actionnaires de la joint-venture soient de nationalité algérienne. Il faut reconnaître qu’un débat préalable aurait évité les malentendus et aurait présenté les arguments du recours au bienfait du partenariat, notamment avec les capitaux et le savoir-faire étrangers, débat, faut-il le rappeler, qui n’est jamais sorti de la sphère administrative. En outre, les concessions de terres à grande échelle accordées, à l’image des nouveaux projets de partenariat passés avec des investisseurs étrangers ou nationaux, nécessitent à notre sens un débat quant aux risques d’agression sur les ressources naturelles, notamment l’eau dans les régions sahariennes et l’élevage ovin au niveau des zones de parcours concernées justement par ces projets. S’agissant d’une question liée au mode d’appropriation du foncier domanial, les débats devront exposer la problématique et évaluer les risques de voir le patrimoine foncier public accaparé par le capital et la masse des concessionnaires convertis en salariés ou réduit au chômage. Ils devront rappeler les dispositifs juridiques et réglementaires en vigueur, établir l’état des lieux (pression exercées sur les terres et quantification des affectations), évaluer les changements sociaux résultant de ces formes de réappropriations du domaine privé de l’Etat et les risques portant sur les ressources naturelles et la sécurité alimentaire des ménages et des territoires impliqués dans ces processus et interrogera l’efficacité d’un modèle d’organisation sociale développé dans les territoires ruraux où la ressource naturelle est rare et menacée. En définitive, tout en garantissant la propriété publique des terres, deux formules peuvent être discutées : - La première vise à poursuivre la mise en œuvre des dispositions sus-évoquées tout en assurant la transparence dans l’attribution de la concession, la préservation des terres et le maintien de la vocation des fermes pilotes dans la production de semences, plants et géniteurs. - La complexité des procédures dans le dispositif actuel de partenariat invite à réfléchir sur une deuxième formule en vigueur dans d’autres pays, et qui se limitent à de simples locations à long terme sur la base d’un cahier des charges dont le contrôle est assuré par un organisme ad hoc. 1. La deuxième forme de partenariat est instituée par la loi 10-03 du 15 août 2010 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat La loi 10-03 du 15 août 2010 est très claire quant au bénéficiaire du partenariat. La loi précise en effet que l’exploitation agricole peut conclure tout accord de partenariat, sous peine de nullité, par acte authentique publié, avec des personnes physiques de nationalité algérienne ou morales de droit algérien dont la totalité des actionnaires est de nationalité algérienne. Cette disposition a été introduite pour permettre au capital privé de passer des contrats de partenariat avec des concessionnaires dépourvus de moyens financiers et matériels. Nous estimons que les quelques précisions apportées sur les procédures en la matière par le décret portant application de la loi de 2010 sont insuffisantes et nécessitent de les compléter, notamment en ce qui concerne le rôle de l’Etat sur le contrôle du contenu du contrat de partenariat et ne pas laisser uniquement le notaire chargé de sa formalisation seul responsable de son aboutissement. L’approche telle que mentionnée dans la circulaire interministérielle numéro 1839 du 05 décembre 2017 ne semble pas là plus appropriée en dictant d’une manière administrative le taux de participation des deux candidats au partenariat par l’application de la loi de finances complémentaire pour 2009 (système 66%-34%). Le partenariat est un acte volontaire de l’exploitant et du partenaire et le taux de participation de chacun devra être déterminé en commun accord selon les apports de chacun d’eux et tenant compte notamment de la valeur du droit de concession, des infrastructures et vergers existants, de la situation agro-pédo-climatique des terres. En outre, il est indispensable d’établir un modèle unique de contrat conjointement entre l’ONTA et la Chambre nationale des notaires pour uniformiser les concepts et aider les notaires dans la passation des contrats et les magistrats dans le traitement des contentieux. De nombreux cas de concessions sont en suspens ? Où réside le blocage ? Normalement, il ne devrait y avoir aucun obstacle pour achever définitivement l’opération de conversion du droit de jouissance en droit de concession puisque le ministère de l’Agriculture a été amené, dès 2011, à prendre des initiatives à travers : - la diffusion d’un guide des procédures ; - l’organisation de regroupements au niveau des wilayas ; - l’institution d’une commission de wilaya chargée de l’instruction des dossiers qui nécessitent des informations complémentaires ou méritent une vérification des documents ou des faits déclarés ; - la diffusion de l’instruction interministérielle n°654 du 11 septembre 2012. Toutes les procédures et les orientations données, notamment en 2011 et 2012, avaient comme principe de base le règlement de tous les exploitants participant directement au travail de la terre et répondant aux exigences de la loi. - La prudence exagérée des walis et des membres des commissions de wilaya caractérisée par des lenteurs administratives injustifiées et un manque flagrant de pragmatisme font que 8 années après, l’opération n’est pas encore achevée. Autrement, comment expliquer que certaines wilayas n’ont pas encore régularisé les exploitations agricoles individuelles issues de la Révolution agraire, notamment sur les terres dites «arch», ou encore n’ont pas déchu les héritiers des exploitants décédés et qui ne se sont pas entendus pour la désignation de leurs représentants à l’acte après 8 années, n’ont pas pris des décisions pour les 5096 exploitants n’ayant pas encore déposé leurs dossiers en dépit des délais supplémentaires de 6 mois à deux reprises accordés par le Premier ministre. De manière globale, où en est la gestion du foncier agricole et comment le préserver ? Il est heureux de lire, de voir et d’entendre des membres du gouvernement, notamment le ministre de la Justice et garde  des Sceaux, les agriculteurs et les citoyens d’une manière générale à travers la presse et les réseaux sociaux dénoncer les nombreuses atteintes aux terres agricoles, notamment à haute potentialités, irriguées et plantées. Il faut rappeler que 282 000 ha de terres ont disparu de la SAU depuis l’indépendance, sans compter les consommations effectuées sur les terres de propriété privée par leurs propriétaires ainsi que les grandes surfaces constituant les moins-values occasionnées par les démembrements des exploitations agricoles induits par le tracé des routes et autoroutes. La préservation des terres constitue l’un des fondements d’une sécurité alimentaire nécessaire pour notre pays au moment où les crises économique et financière instituées par le capital international rongent de nombreux pays. Faire leurrer les options d’industrialisation et d’agriculture saharienne autre qu’oasienne comme alternatives à garantir la sécurité alimentaire du pays pour justifier la consommation des terres au nord du pays est une flagrante erreur. En effet, cet intérêt de la préservation des terres est justifié par la faible superficie agricole utile du pays qui tend à se réduire face à l’évolution démographique, mais également par le caractère aride ou semi-aride de la majeure partie du territoire, obstacle sérieux aux volontés de gagner de nouvelles terres notamment dans le Sud, à des coûts de revient à l’hectare exorbitants et aléatoires et sur les terres de parcours aux dépens de l’alimentation du cheptel ovin. Comment préserver ? D’abord, il faut appliquer les lois de la République dont l’arsenal juridique est très suffisant, en évitant de recourir aux terres agricoles pour la réalisation des projets notamment d’habitat, mais plutôt d’aller vers les terres de piémonts et de faible potentialités ; les fonctionnaires au niveau local, en premier lieu les walis, seront certainement interpellés par les générations futures pour la légèreté avec laquelle les choix de terrains sont opérés. Ensuite que les procureurs de la République se saisissent de toutes les atteintes constatées pour mettre fin à cette consommation effrénée des terres que nous constatons à travers le pays, notamment concernant les terres à haut potentiel, irriguées et plantées. Enfin, procéder à la promulgation de la loi prévue par l’article 19 de la Constitution révisée de mars 2016 et qui concerne la protection des ressources naturelles, notamment la terre et l’eau qui n’est pas encore promulguée à ce jour. En conclusion... En conclusion, on peut dire que le problème de l’exploitation des terres agricoles du domaine national n’est pas du tout au niveau du régime de la concession comme le prétendent certains, mais plutôt dans les institutions administratives auxquelles il est observé un manque flagrant de bonne gouvernance et de stratégie, voire une absence de vison à moyen et long termes. L’organisme de régulation et de contrôle de la gestion des terres représenté par l’ONTA devra être renforcé en moyens humains et matériels et envisager, peut-être même rapidement la révision de son statut pour lui permettre de remplir convenablement ses missions, notamment celle visant la sécurisation des concessionnaires face à la dilapidation des terres et le changement de leur vocation. Les organisations professionnelles, en premier lieu, les Chambres d’agriculture sont également interpellées dans le même sens.  

La récupération des terres inexploitées en ligne de mire

Au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (MADRP), le cap est mis sur la récupération du foncier agricole non exploité. C’est l’une des 86 recommandations des dernières assises nationales sur l’agriculture. Il s’
El Watan - Economie

La récupération des terres inexploitées en ligne de mire

Au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (MADRP), le cap est mis sur la récupération du foncier agricole non exploité. C’est l’une des 86 recommandations des dernières assises nationales sur l’agriculture. Il s’agit en fait de récupérer plus de 35% de la Surface agricole utile (SAU) sachant que 3 millions sur les 8,5 millions d’hectares de SAU sont inexploités. Le dossier a toujours fait débat et continue à le faire à travers les multiples changements intervenus sur le plan législatif depuis l’indépendance. Mais aussi à travers les polémiques suscitées par les déclarations des uns et des autres et les scandales liés au détournement du foncier de sa vocation agricole. En matière de détournement des terres de leur vocation, ce n’est pas ce qui manque en effet. L’Office national des terres agricoles (ONTA) en charge de cette épineuse question comptabilise de nombreux cas. D’où l’ampleur du travail qui reste à faire pour assainir ce dossier. Instruction a d’ailleurs été donnée lors des assises de l’agriculture pour achever ce chantier d’ici la fin de l’année via notamment la mise en application de la loi 10-03 du 15 août 2010 fixant les modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat via le droit de concession. Une mesure dont l’application a été prolongée à deux reprises avec des délais supplémentaires de 6 mois sans pour autant être ficelée et aboutir à des résultats probants à travers l’augmentation de la SAU. L’Office national des terres agricoles a entamé ce travail en organisant des réunions au niveau des wilayas regroupant les différents acteurs (services agricoles, domaines, cadastre) pour voir ce qui bloque réellement l’assainissement et identifier les terres qui ne sont pas exploitées pour pouvoir les récupérer. «Mais, nous commençons d’abord par sensibiliser ceux qui ont des actes et qui n’ont pas commencé à travailler les terres avant de passer à la récupération pour les réattribuer», nous expliquera à ce sujet le directeur de l’ONTA, Kennis Messaoud, qui rappellera le lancement de l’opération depuis une année avant d’être accélérée après les dernières assises. «Qu’on en finisse avec ce dossier puisque la volonté politique existe, même si la tâche s’avère difficile», enchaînera-t-il, affichant une détermination à accélérer le processus. Un travail de longue haleine Dans ce cadre, des réunions hebdomadaires se tiennent pour faire le point sur l’avancement de ce dossier. Il s’agit donc pour l’ONTA d’en finir avec les dossiers pendants et régulariser les cas en suspens pour récupérer le maximum de terres non exploitées. «D’ici la fin de l’année en cours, l’opération d’assainissement et d’épuration du foncier agricole sera achevée et toutes les terres inexploitées seront récupérées, même celles détenues par les EAI (Exploitations agricoles individuelles) et les EAC (Exploitations agricoles collectives)», répètera-t-il précisant que les terres ne seront plus détournées ou abandonnées, même s’il est difficile de dissocier le foncier agricole du développement social et économiques avec l’affectation de grandes surfaces pourtant fertiles à des chantiers d’habitat et d’équipements publics. C’est le cas, à titre d’exemple, à Bouinan, dans la wilaya de Blida, où 2175 hectares ont été dédiés à la construction de logements alors que la faiblesse de la SAU est à maintes fois relevée du moins par rapport aux défis à relever en matière de sécurité alimentaire. «Une faiblesse qui nous commande une vigilance et une intransigeance à cet égard que seule peut garantir efficacement l’affirmation de la propriété publique inaliénable de ces terres», fera remarquer à ce sujet l’expert agricole Slemnia Bendaoud. C’est justement l’essence même de la loi 10-03 qui ambitionne de régler les dossiers en suspens. Au total, ce dispositif réglementaire a permis la réception jusqu’à présent, selon les chiffres recueillis auprès de Mme Amrani Karima, directrice de la gestion du foncier agricole à l’ONTA de 217 000 dossiers à traiter dont 178 893 actes ont été établis à ce jour, soit un taux de 82,2%. Bilan chiffré Cette loi a donc touché jusqu’à présent 2,23 millions d’hectares, alors que 10 000 dossiers ont été différés pour différentes raisons dont 4466 sont à l’étude par les commissions de wilaya en application de la circulaire interministérielle 1808 du 5 décembre 2017 venue libérer les dossiers en souffrance. Aussi, 1402 mises en demeure ont été adressées et 126 actes ont été résiliés pour manquements aux obligations de la loi (constructions illicites, détournement de la vocation agricole, non exploitation des terres…). Par ailleurs et toujours en matière d’assainissement du foncier agricole, il y a eu la circulaire interministérielle n°1839 du 17 décembre 2017 remplaçant la n°108 du 23 février 2011 portant création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage. Cette circulaire adressée aux walis a pour objet de définir les dispositions d’accès au foncier agricole relevant du domaine privé et de l’Etat, destiné à l’investissement dans le cadre de la mise en valeur des terres par la concession. Il s’agit de revaloriser des terres non exploitées ou insuffisamment exploitées, relevant aussi bien de la propriété privée que du domaine privé de l’Etat, à travers la création de périmètres agricoles. Dans ce cadre et depuis la mise en œuvre de cette circulaire, 1096 périmètres pour 1,9 million d’hectares ont été validés mais pas encore attribués totalement puisque 800 000 hectares l’ont été, soit près de la moitié. Sur ces 800 000 hectares, 500 000 ont été dotés d’actes pour un nombre de 16 553. Les enquêtes sur le terrain ont permis de constater que les conditions ne sont pas disponibles pour exploiter ces terres (absence d’eau, d’électricité, inaccessibilité…). D’où ce retard et aussi l’annulation de certains périmètres. Ce dispositif a permis d’identifier 12 909 concessionnaires défaillants pour 175 000 hectares inexploités et pour lesquels 3018 mises en demeure ont été adressées et 30 actes résiliés. En plus des deux circulaires précédemment citées, il y a un autre dispositif pour la mise en valeur par l’accession à la propriété foncière agricole. Il concerne les périmètres du Sud. Il s’agit de la loi 83-18 qui a bénéficié à 151 115 exploitants pour 1,073 million d’hectares dont 138 000 sont dotés d’arrêtés de cession. 210 949 hectares ont été mis en valeur dans ce cadre avec 19 418 actes de propriété établis. Ce sont donc autant de mesures en application pour en finir avec l’épineux dossier du foncier agricole, notamment le régime des concessions qui, faut-il le noter, a connu de nombreux manquements, entre autres les sous-locations. Dépassements De nombreux concessionnaires ont en effet loué les terres sans les travailler alors que ce sont eux-mêmes qui bénéficient des avantages, notamment les prêts bancaires qu’ils utilisent finalement pour d’autres fins. Du côté de l’ONTA, on reconnaît ces dépassements. Ce qui explique le recours à ces dispositifs. Cependant, d’autres conditions sont à assurer de l’avis des experts. «Il est essentiel que dans la définition de ce régime des concession et des dispositions diverses qui en découleront puissent être assurées pour les exploitants agricoles les conditions d’une sécurisation totale et celles d’une insertion non pénalisante dans les mécanismes et les circuits économiques qui se mettent en place. Il est nécessaire, en particulier, que ne soit pas dissuadé ou rendu impossible l’investissement», préconise Slemnia Bendaoud. Pour sa part, le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) Mohamed Allioui, estime indispensable d’apporter des amendements à la loi 10-03, notamment pour le volet morcellement pour garantir les investissements agricoles, préserver les terres et rassurer les agriculteurs. Mais, faudrait-il aussi toujours, selon M. Allioui, s’organiser en coopératives productrices spécialisées. «Les coopératives permettront de régler les problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs algériens, notamment en ce qui concerne le statut des exploitations agricoles», nous expliquera-t-il précisant que l’amendement de la loi 10-03 a été proposé lors des assises de l’agriculture sans toutefois avoir d’échos. Du côté de l’ONTA, on juge inutile d’apporter des changements de l’avis de son DG, surtout que le regroupement des terres est favorisé dans la loi via l’article 11. M. Kennis a cependant préféré ne pas aborder la question relative à l’ouverture des concessions aux étrangers, rappelant juste que la mesure prévue initialement dans le projet de loi de finances complémentaire 2018 a été retirée. Et précisant dans le même sillage que la loi 10-03 du 15 août 2010 stipule que l’exploitation agricole peut conclure tout accord de partenariat, par acte authentique publié, avec des personnes physiques de nationalité algérienne ou morales de droit algérien dont la totalité des actionnaires est de nationalité algérienne. Pour rappel, en mai 2017, le gouvernement a décidé d’octroyer la concession des terres des fermes pilotes à la société de joint-venture à travers une résolution du Conseil des participations de l’Etat (CPE).

Accord financier entre Leicester et Manchester City pour le transfert de Mahrez

Manchester City, sacré champion d'Angleterre   de football 2017-2018, aurait trouvé un accord financier avec Leicester   City pour s'attacher les services du milieu international algérien Riyad   Mahrez pour la somme de 85 millions d'euros, rapporte
El Watan - Sports

Accord financier entre Leicester et Manchester City pour le transfert de Mahrez

Manchester City, sacré champion d'Angleterre   de football 2017-2018, aurait trouvé un accord financier avec Leicester   City pour s'attacher les services du milieu international algérien Riyad   Mahrez pour la somme de 85 millions d'euros, rapporte dimanche le quotidien   britannique Daily Mail.  La finalisation du transfert de Riyad Mahrez pourrait bien être annoncé au   cours de la semaine prochaine, les discussions se poursuivant entre les   deux parties concernant les derniers termes du contrat à fixer, a précisé   la même source.  Mahrez (27 ans), dont le contrat avec les «Foxes» court encore jusqu'en   2020, devrait ainsi quitter Leicester cet été, après plusieurs tentatives   de transfert avortées. Il avait rejoint les «Foxes» en janvier 2014 en   provenance du Havre AC (France).  Leicester a rejeté quatre offres de Manchester City lors du mercato   d'hiver, dont la dernière estimée à 65 millions de livres (74 millions   d'euros), en plus d'un joueur qui devait être inclus dans l'opération, ce   qui a poussé  les Citizens à renoncer au recrutement de Mahrez lors des   dernières heures du mercato.  L'ancien Havrais reste sur une saison positive avec un bilan de 13 buts et   10 passes décisives, toutes compétitions confondues.

La Corée du Sud multiplie ses importations de pétrole algérien

Les routes du pétrole s’entremêlent et se croisent. La conjoncture actuelle est assurément celle où la bataille sur les marchés pétroliers est la plus rude. Trouver des débouchés pour son or noir ou son gaz est le souci de l’heure pour les comp
El Watan - Economie

La Corée du Sud multiplie ses importations de pétrole algérien

Les routes du pétrole s’entremêlent et se croisent. La conjoncture actuelle est assurément celle où la bataille sur les marchés pétroliers est la plus rude. Trouver des débouchés pour son or noir ou son gaz est le souci de l’heure pour les compagnies pétrolières et l’Algérie n’est pas en reste. Mise un peu à mal par la concurrence acharnée sur ses marchés traditionnels, comme l’Europe, l’Algérie vise à trouver de nouveaux acheteurs et conquérir de nouveaux espaces en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Pour l’Asie, le pari est quasiment gagné, notamment en Corée du Sud. Ce géant asiatique a même multiplié par dix ses importations de Sahara Blend algérien durant le premier trimestre de cette année. «GS Caltex, deuxième plus grand raffineur du pays, a acheté 2 millions de barils de mélange saharien en provenance d’Algérie, a indiqué une source commerciale proche de la question», a rapporté vendredi l’agence Reuters. GS Caltex devrait aussi recevoir 5 millions de barils de brut américain pour la livraison de juin à août, indique la même source. Les raffineurs sud-coréens se détournent de plus en plus du pétrole du Moyen-Orient pour se tourner vers des approvisionnements en provenance d’Amérique, d’Algérie et du Kazakhstan, précise la même dépêche. «Les achats sud-coréens de brut en provenance d’Amérique et d’Afrique sont en hausse, les raffineurs s’approvisionnent en cargaisons ponctuelles pour remplacer les grades plus chers du Moyen-Orient», ont annoncé vendredi plusieurs sources de l’industrie pétrolière. Les quatre grands raffineurs sud-coréens que sont SK Energy, GS Caltex, S-Oil et Hyundai Oilbank avaient pour tradition d’importer 80% du brut du Moyen-Orient via des contrats à long terme, mais aujourd’hui, et à l’exception de S-Oil dont la compagnie saoudienne Aramco est actionnaire, ils recherchent des sources alternatives afin «d’amortir l’impact de la hausse des prix sur leurs marchés respectifs». Le premier raffineur de ce pays, SK Energy, prévoit d’importer beaucoup plus de quantité de brut au deuxième et troisième trimestres de cette année en provenance d’Amérique du Nord, alors que Hyundai Oilbank est à la recherche de divers bruts économiquement viables pour l’importation. Il a même fait des achats de brut canadien et de condensat norvégien. «Au cours des quatre premiers mois de l’année, le Moyen-Orient a représenté 77,7% des importations totales de brut sud-coréen, en baisse de 85,9% par rapport à la même période de l’année dernière. C’est même la contribution la plus faible du Moyen-Orient depuis 2004.» Une aubaine pour les pétroles américain, algérien et kazakh qui y trouvent un marché prometteur. «Les livraisons de brut aux Etats-Unis ont augmenté à 7,9 millions de barils entre janvier et avril de cette année par rapport à l’année dernière. Et selon les données de KNOC, les importations en provenance d’Algérie et du Kazakhstan ont été respectivement multipliées par dix et par quatre.» Cette nouvelle tendance est encouragée par «les remises de fret accordées par le gouvernement pour les importations de brut non originaires du Moyen-Orient et les accords de libre-échange qui ont aidé les pays d’origine non moyenne-orientale à apparaître plus attrayants».

«L’enjeu est de stabiliser les prix»

La promptitude avec laquelle l’Arabie-Saoudite et la Russie ont affiché, avant-hier, leur disponibilité à revenir sur leur accord de limitation de la production pétrolière ne manque pas de susciter d’ores et déjà quelques appréhensions quant à l
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«L’enjeu est de stabiliser les prix»

La promptitude avec laquelle l’Arabie-Saoudite et la Russie ont affiché, avant-hier, leur disponibilité à revenir sur leur accord de limitation de la production pétrolière ne manque pas de susciter d’ores et déjà quelques appréhensions quant à l’évolution des prix du brut. Interrogé à ce propos, Abdelmadjid Attar, ancien ministre des Ressources en eau et spécialiste des questions énergétiques, nous explique qu’une telle orientation pourrait s’avérer plutôt judicieuse, dès lors que l’objectif visé est de stabiliser l’offre et le marché de l’or noir et non de revenir à des niveaux de prix trop élevés. Dans les faits, précise-t-il, les cours pétroliers ont augmenté ces dernières semaines des suites des réductions des stocks, mais aussi et surtout à cause des décisions du président américain de rompre avec l’accord sur le nucléaire iranien. Aussi, ajoute-t-il, le marché est devenu trop prudent, anticipant un peu prématurément les tensions dans le Golfe et les risques sur les exportations pétrolières de l’Iran, d’où la hausse du baril à un niveau de près de 80 dollars. Or, ces derniers jours, les prix, observe notre interlocuteur, ont commencé à reculer en raison surtout des positions russe, chinoise et européenne sur le dossier iranien. Opposées à celles de Trump, ces positions favorables à l’Iran ont ainsi tempéré la tendance à la spéculation, d’où le recul des prix sur les marchés, relève Abdelmadjid Attar. Dans ce contexte, explique-t-il, l’OPEP et la Russie, dont l’entente sur la limitation de la production visait un prix du baril à quelque 70 dollars d’ici la fin de l’année, redoutent de voir les cours aller trop au-delà de ce niveau pour deux raisons essentielles. D’abord, indique-t-il, ceci risque de favoriser les bulles spéculatives, avec pour conséquences probables d’éventuelles chutes drastiques des cours qui viendraient succéder à des hausses trop fortes, sur un marché qui serait instable. Ensuite, poursuit l’ancien ministre, avec des cours pétroliers élevés, «le schiste risque de couler à flots, ce que la Russie, mais surtout l’Arabie Saoudite redoutent particulièrement, car cela leur ferait perdre à terme d’importantes parts de marché». Dans le cas d’un pays mono-exportateur qui dépend essentiellement de l’or noir comme l’Arabie Saoudite, ces craintes, souligne en définitive notre interlocuteur, sont d’autant plus évidentes que le gaz de schiste commence réellement à concurrencer le pétrole dans de nombreux domaines, à commencer par la génération d’électricité. D’où, selon lui, l’attitude des grands pays de l’OPEP et de la Russie de vouloir revenir sur leur accord de limitation de production pour se contenter d’un prix du baril stable à quelque 70 dollars.

Incertitudes sur le marché pétrolier

Le plus grand exportateur de pétrole du monde, soutenu par la Russie, vient d’amorcer un virage à 180°, annonçant l’éventuel abandon des quotas de production qui aidaient jusqu’ici à soutenir les cours. Après avoir soutenu mordicus une politiq
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Incertitudes sur le marché pétrolier

Le plus grand exportateur de pétrole du monde, soutenu par la Russie, vient d’amorcer un virage à 180°, annonçant l’éventuel abandon des quotas de production qui aidaient jusqu’ici à soutenir les cours. Après avoir soutenu mordicus une politique favorisant la hausse des cours du pétrole, les Saoudiens décident de retourner la veste, plaidant désormais ouvertement en faveur d’un assouplissement des limitations de la production de brut. Ils marquent ainsi leur second revirement depuis 2014. Durant cette année, alors que l’industrie du schiste connaît un boom fulgurant aux Etats-Unis, l’Arabie Saoudite avait décidé de mener la guerre aux producteurs américains en laissant chuter les cours dans l’espoir de peser sur leur trésorerie. Plus tard, alors que les cours chutent à moins de 30 dollars le baril en janvier 2016, les Saoudiens décident de changer de fusil d’épaule soutenant l’idée d’une coopération entre les producteurs pour rééquilibrer le marché. C’est que les déficits du royaume s’accumulaient, les réserves fondaient comme neige au soleil et les dépenses risquaient de devenir à terme pénibles à supporter. Le plus grand exportateur de pétrole du monde, soutenu par la Russie, vient d’amorcer un virage à 180°, annonçant l’éventuel abandon des quotas de production qui aidaient jusqu’ici à soutenir les cours. En six semaines seulement, l’Arabie Saoudite est passée de la politique de soutien aux prix à une tentative d’enrayer la hausse des cours qui avaient bondi à plus de 80 dollars le baril de brent la semaine dernière. Le revirement saoudien risque de brouiller les perspectives du marché pétrolier, mettre à rude épreuve les profits et les actions des majors ainsi que la rentabilité du baril de schiste. En tout cas, à la lumière des récents développements sur le front de la géopolitique, certains pays consommateurs disent craindre des conséquences sur la sécurité des approvisionnements en pétrole. Les menaces de sanctions «les plus dures de l’histoire», proférées par la Maison-Blanche à l’adresse de l’Iran et du Venezuela, ont aidé la tension à monter d’un cran sur le marché pétrolier. Officieusement, la perspective de renoncement à la politique de réduction de l’offre se veut une réponse à une éventuelle défection de l’Iran et du Venezuela. Cité par les agences russes lors d’un forum économique à Saint-Pétersbourg, le ministre saoudien de l’Energie, Khaled Al Faleh, a jugé que les pays producteurs auront «bientôt la possibilité de libérer l’offre». C’est la première fois que l’Arabie Saoudite s’exprime aussi clairement sur la hausse de la production. Côté russe, l’idée de l’assouplissement des règles taraudait l’esprit des responsables russes depuis bien longtemps, même s’ils se sont toujours gardés de la défendre ouvertement. Le ministre russe, Alexandre Novak, a indiqué vendredi à l’issue d’une rencontre avec son homologue saoudien qu’il «est indispensable d’assouplir le niveau (de production, ndlr), cela doit se faire à partir du troisième trimestre». Son président, Vladimir Poutine, a jugé vendredi «équilibré» un baril autour de 60 dollars, contre plus de 80 dollars récemment, estimant qu’un prix supérieur causait des difficultés aux pays consommateurs, alors que Moscou et Riyad ont évoqué une possible hausse prochaine de production. «Nous n’avons pas intérêt à une hausse des prix sans fin, 60 dollars nous conviennent», a-t-il déclaré, alors que Riyad veut un prix du pétrole proche de 70 dollars le baril. De l’avis des deux partenaires, les baisses importantes de la production de l’Opep de ces derniers mois les poussent à penser que les stocks mondiaux vont baisser au second semestre de l’année. D’où la nécessité de lever le pied sur les freins. Faute de quoi, l’approvisionnement du marché accuserait le coup. Des observateurs estiment néanmoins qu’un récent tweet du président américain Donald Trump a mis la sérénité des Saoudiens en déroute. Le 20 avril dernier, le président américain avait reproché presque ouvertement à l’Opep d’être à l’origine de la hausse des cours pétroliers. «On dirait que l’Opep est à nouveau à l’œuvre (…). Les prix du pétrole sont artificiellement très élevés !» a-t-il tweeté. Une phrase suffisante pour mettre la pression sur l’Arabie Saoudite qui, elle seule, a consenti l’essentiel de l’effort de réduction de l’offre de l’Opep. Mais dans ce jeu de pression, il n’y avait pas que les Etats-Unis. Car, d’autres grands acheteurs de brut saoudien ont également fait pression sur Riyad pour changer de cap, bien qu’un peu plus diplomatiquement que Trump. Une confidence : «Nous étions en réunion à Djeddah, lorsque nous avons lu le tweet», a déclaré vendredi le secrétaire général de l’Opep, Mohammad Barkindo, dont les propos ont été répercutés par Bloomberg. «Son Excellence Khalid Al Falih m’a dit que nous devions probablement répondre», s’était-il confié à Bloomberg. «Nous, membres de l’Opep, sommes toujours fiers d’avoir les Etats-Unis comme amis.» Quoi qu’il en soit, l’avenir de l’accord de limitation de la production devrait être au cœur de la prochaine réunion de l’Opep et de ses partenaires, fin juin à Vienne. L’Arabie Saoudite, la Russie et les Etats-Unis pourraient jouer sur des terrains distincts en faveur d’un renoncement à la politique de réduction de l’offre pétrolière.  

Roland-Garros : Nadal en quête de sa 11e victoire

Avant que le ballon rond ne captive le monde entier, dans quelques semaines, lors du Mondial de Russie, c’est la petite balle jaune qui sera en vedette aujourd’hui du côté de la porte d’Auteuil, à Paris. Une quinzaine (du 27 mai au 10 juin) qui po
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Roland-Garros : Nadal en quête de sa 11e victoire

Avant que le ballon rond ne captive le monde entier, dans quelques semaines, lors du Mondial de Russie, c’est la petite balle jaune qui sera en vedette aujourd’hui du côté de la porte d’Auteuil, à Paris. Une quinzaine (du 27 mai au 10 juin) qui pourrait bien consacrer l’inusable Rafael Nadal pour sa 11e victoire à Roland-Garros. Dans son jardin parisien, l’Espagnol s’avancera dans le tournoi paré du statut de grandissime favori. En raison premièrement de l’affinité que le Majorquin éprouve pour ces internationaux de France et pour sa surface ocre. Mais surtout grâce à un tirage au sort qui lui est particulièrement favorable. Dans sa partie de tableau, hormis un Richard Gasquet dans un grand jour qui pourrait se présenter au troisième tour et un Marin Cilic (n°4) en demie, la voie jusqu’en finale est favorablement dégagée pour le n°1 mondial. Si on ajoute à cela les absences de Roger Federer (n°2), qui a décidé de faire l’impasse pour la seconde année consécutive, et Andy Murray, demi-finaliste en 2017, on voit difficilement qui pourrait venir contrecarrer les ambitions du maître incontesté de l’épreuve. Dans la partie basse du tableau, lieu du probable futur adversaire du Majorquin, quelques confrontations explosives sont à prévoir. On y retrouvera Novak Djokovic et la relève talentueuse du tennis mondial. Si Rafa a eu ce petit coup de chance au tirage, le Serbe devra en revanche éviter les écueils que sont Dominic Thiem (n°8), Alexander Zverev (n°3), David Goffin (n°9) ou encore Grigor Dimitrov (n°4) pour espérer s’offrir un nouveau sacre après celui remporté en 2016. Côté féminin, le jeu paraît plus ouvert et équilibré. La déroutante Jelena Ostapenko (n°5), qui avait surpris tout le monde en s’imposant à Paris, aura du mal à conserver son trophée. Pour réitérer l’exploit de 2017, Ostapenko aura fort à faire avec Elina Svitolina (n°4), en quart, et Carol Wozniacki (n°2), en demie. Autant dire que la partie s’annonce assez compliquée pour la jeune athlète de 20 ans qui pourrait toutefois retrouver en finale Simona Halep (n°1), sa victime de l’an passé, puisque le hasard a voulu que les deux tenniswomen ne puissent se croiser avant cette échéance. Cette fois-ci sera-t-elle enfin la bonne pour la n°1 mondial après deux échecs en 2014 et en 2017 ? Cette troisième tentative pourrait être couronnée de succès si la Roumaine réussit à franchir, en quart, l’obstacle Caroline Garcia (n°7) puis en demie Karolina Pliskova (n°6) ou Garbine Muguruza (n°3), qui fût victorieuse à Roland-Garros en 2016. Richement doté, le plus grand tournoi sur terre battue au monde permettra à chacun des deux vainqueurs de percevoir la coquette somme de 2,2 millions d’euros (+4,76%) tandis que leurs malheureux adversaires se consoleront avec un chèque de 1,12 million d’euros (+5,66%).  

Equipe nationale : Feghouli justifie son forfait

L’international algérien Sofiane Feghouli a réagi à la polémique née après l’annonce de son forfait pour le prochain stage des Verts. Beaucoup d’observateurs ont conclu à un «refus» de collaborer avec le sélectionneur national, Rabah Madjer
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Equipe nationale : Feghouli justifie son forfait

L’international algérien Sofiane Feghouli a réagi à la polémique née après l’annonce de son forfait pour le prochain stage des Verts. Beaucoup d’observateurs ont conclu à un «refus» de collaborer avec le sélectionneur national, Rabah Madjer, de la part du joueur de Galatasaray (Turquie), tout comme c’est le cas pour le gardien, Raïs M’bolhi (Al Ettifaq, Arabie Saoudite). Feghouli a affirmé, à cet effet, dans un message qu’il a posté avant-hier soir sur sa page Twitter qu’il est bel et bien dans l’incapacité «physique» de répondre favorablement à la convocation du staff technique. «En raison d’une blessure au tendon d’Achille contractée il y a 4 à 5 mois, j’ai décidé d’un commun accord avec le staff médical de Galatasaray de forcer et de continuer à jouer malgré la douleur et la gêne chaque jour plus grandes. Je voulais aider mon club à atteindre son objectif de remporter le titre de champion. Une fois la saison terminée, j’ai procédé immédiatement à un lavage de la blessure et à un traitement de la zone sensible. Je suis donc à l’arrêt pour 3 semaines depuis le dernier match, afin de pouvoir me reposer, me soigner et préparer la saison prochaine dans les meilleures conditions physiques», a signalé l’international algérien. «Ainsi, c’est avec regret que je dois renoncer à participer au prochain rassemblement de l’équipe nationale algérienne. La FAF et son docteur ont été mis au courant par moi-même par le biais d’un courrier officiel accompagné des images de l’IRM effectuée à Istanbul», a-t-il encore ajouté. En apportant cette précision, Feghouli espère mettre un terme à cette polémique. Mercredi dernier, le sélectionneur national avait rendu publique une liste de 24 joueurs concernés par le prochain stage de l’EN, qui sera ponctué par deux rencontres amicales respectivement face au Cap-Vert, le 1er juin, et le Portugal, le 7 juin. Or, dans la soirée du même jour, la FAF a annoncé le forfait des deux joueurs. «Sofiane Feghouli a informé la Fédération qu’il était blessé au tendon d’Achille et donc indisponible pour les deux matchs amicaux du mois de juin», avait indiqué l’instance fédérale. Pour ce qui est de M’bolhi, celui-ci a «demandé à être dispensé du stage». «A l’arrêt depuis la fin du championnat en Arabie Saoudite survenue en avril, le gardien ne se sent pas en mesure de répondre, à l’heure actuelle, aux sollicitations de la sélection nationale et souhaite donc reporter sa venue pour les prochaines échéances», a expliqué la FAF. La polémique n’a fait qu’enfler par la suite.  

USM Bel Abbès : Cherif El Ouazzani non-reconduit, Moez Bouakkaz fortement pressenti

L’entraineur Cherif El Ouzanni ne sera pas l’entraineur de l’USM Bel Abbès  la saison prochaine. C’est l’actionnaire principal du club, M. Okacha Hasnaoui, qui en fait l’annonce ce samedi 26 juin dans un communiqué de presse. « Après une s
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USM Bel Abbès : Cherif El Ouazzani non-reconduit, Moez Bouakkaz fortement pressenti

L’entraineur Cherif El Ouzanni ne sera pas l’entraineur de l’USM Bel Abbès  la saison prochaine. C’est l’actionnaire principal du club, M. Okacha Hasnaoui, qui en fait l’annonce ce samedi 26 juin dans un communiqué de presse. « Après une saison particulièrement éprouvante qui s'est achevée par un maintien miraculeux (…), il me paraît nécessaire en mon âme et conscience d'aborder l'avenir du club avec une approche nouvelle qui exige la mise en place d'une organisation  à même de concrétiser l'ambitieux projet sportif que j'envisage de mettre en œuvre avec le concours de toutes les bonnes volontés », indique M.Okacha, tout en rappelant à l’opinion sportive les conditions dans lesquelles il avait pris en charge le club « au moment où tout le monde l'a abandonné en le laissant au bord de l'implosion ».    « Ceci justifie pleinement, si besoin est, tout mon attachement viscéral et désintéressé à la destinée du club en toutes circonstances », ajoute-t-il.   Les exigences du projet sportif suscité, dont les grandes lignes ont été expliqués lors de l'assemblée générale constitutive du comité des supporteurs du club, « ne peuvent se réaliser sans une réorganisation totale de l'administration et une approche innovante en terme de financement avec un encadrement technique  doté de  capacités réelles de management capables de porter le projet sportif et permettre au club de franchir une étape qualitative et être au diapason des défis qui l'attendent notamment sa prochaine participation à une compétition continentale », souligne M. Hasnaoui.   Selon lui, la Coupe d’Algérie remportée cette saison ne doit pas cacher la triste réalité et empêcher de prendre les mesures qui s'imposent pour pérenniser le club au delà des hommes et des contingences du moment.   « On ne peut occulter cette amère réalité et encore moins les soubresauts dont les grèves récurrentes des joueurs qui ne sont que la face cachée de l'iceberg qui sont devenus la marque de fabrique du club  ces dernières années, constate-t-il. Si l'intérêt du club est réellement le seul mobile, il aurait été alors plus indiqué, non pas de rechercher à qui profite le crime mais au contraire de dénoncer ceux qui tirent les ficelles et qui sont derrière cet acharnement médiatique sans précédent en utilisant la non reconduction d'un entraîneur en fin de contrat alors qu'au même moment les grosses et les contrats fictifs continuent toujours à proliférer en hypothéquant l'avenir du club.»     Il estime, par ailleurs, que le tapage médiatique amplifié par les réseaux sociaux ne doit pas réduire le débat sur l'avenir du club uniquement à la seule reconduction ou non de l'entraîneur.   « Le sacre de la Coupe d’Algérie ne doit aucunement être l'arbre qui cache la forêt et nous dispenser de prendre les mesures idoines dans le strict respect des intérêts du club, affirme-t-il. Ce préalable impose un sang nouveau à tous les niveaux avec des hommes de haute moralité présentant le profil et la compétence requise pour porter le projet sportif ambitieux auquel nous aspirons légitimement ».   Ainsi, la non reconduction du staff technique actuel répond, selon M. Okacha Hasnaoui, à cet impératif de compétence et de capacité de management du groupe et ne résulte aucunement d' « une incompatibilité entre personnes, de saute d'humeur du moment et encore moins d'un quelconque acte irréfléchi ».   Et d’enchainer : « je tenais à communiquer directement aux supporteurs pour leur permettre de s'informer de la réalité des choses et leur éviter ainsi de tomber dans le piège des manipulateurs de tout bords dont l'intérêt du club constitue le dernier de leur souci. C'est mon choix personnel mûrement réfléchi qui résulte d'un constat objectif et en toute conscience des enjeux pour lequel je ne reculerais jamais en cédant à un tapage consciemment entretenu par des personnes connues pour leur travail de sape chaque fois que le club entrevoit l'espoir ».   A la lecture de ce communiqué, rendu public aujourd’hui, l’actionnaire majoritaire met fin clairement à une polémique au sujet de la reconduction ou pas du coach Cherif El Ouazzani  et affiche clairement ses ambitions pour les prochaines saisons. Il y’a lieu de préciser que M. Okacha Hasnaoui s’est longuement entretenu mercredi dernier avec l’entraineur suisso-tunisien Moez Bouakkaz, fortement pressenti cette saison à la tête du club de la Mekerra. 

Plongée fiévreuse au cœur du New York Times

Suivre l’un des plus grands quotidiens du monde dans le tourbillon de la première année de l’administration Trump, c’est le défi relevé par le documentaire The Fourth Estate, une plongée au cœur du réacteur de l’information qu’est le New Yor
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Plongée fiévreuse au cœur du New York Times

Suivre l’un des plus grands quotidiens du monde dans le tourbillon de la première année de l’administration Trump, c’est le défi relevé par le documentaire The Fourth Estate, une plongée au cœur du réacteur de l’information qu’est le New York Times. Entre ses scoops à la chaîne et les attaques incessantes qu’il subit de la part du président des Etats-Unis depuis janvier 2017, le New York Times occupe une place unique dans le paysage médiatique américain et même mondial. Durant un an, il a ouvert ses portes aux caméras de la réalisatrice Liz Garbus, qui a bénéficié d’un accès exceptionnel pour son documentaire en quatre parties, qui sera diffusé à partir de dimanche sur la chaîne câblée Showtime. Elle a pu ainsi capturer quelques instants qui resteront dans l’histoire de la rédaction, comme cette première percée du Times dans son enquête sur les relations entre l’équipe Trump et la Russie. «Je pensais que le meilleur moyen de combattre les attaques contre la presse, c’était d’être transparent», a expliqué le directeur de la rédaction du quotidien, Dean Baquet, lors d’une table ronde organisée par le festival du film de Tribeca. «Je me disais que si les gens avaient la possibilité de voir l’intérieur de la rédaction du New York Times, a-t-il ajouté, ils verraient des imperfections, (...) mais aussi quelque chose de plus important, c’est-à-dire des gens qui travaillent dur pour couvrir l’actualité et remplir leur mission collectivement.» De fait, si Donald Trump présente invariablement le Times comme malhonnête et biaisé contre lui, «The Fourth Estate» montre, au contraire, des journalistes en quête de vérité, torturés par l’idée de se tromper ou de relayer une erreur. «Etre inattaquables» «J’en perds le sommeil», glisse Mark Mazzetti, l’un des membres de l’équipe constituée au sein du bureau du journal à Washington pour se concentrer sur le dossier russe. «Quand vous avez une Maison-Blanche qui est à ce point décidée à assassiner tout ce que vous faites, vous faites encore plus d’efforts pour vous assurer que vous êtes inattaquables», a expliqué Julie Hirschfeld Davis, correspondante à la Maison Blanche, lors de la table ronde. Bouclages, relectures, travail de sources, débats, désaccords, les moments classiques de la vie d’un quotidien sont tous ici empreints d’une tension supplémentaire, renforcée par la présence inhabituelle d’une caméra, qui donne au film une dimension dramatique saisissante. Le documentaire est aussi l’occasion de prendre la pleine mesure de la force de frappe unique du Times pour couvrir l’administration Trump, avec plus de dix journalistes au total dédiés à la Maison Blanche et à la cellule enquête de Washington. Mais le rythme de l’administration Trump est tel que tous, ou presque, font des horaires à rallonge, souvent jusque tard dans la soirée, pour suivre ce dirigeant d’un genre nouveau.  

Le bûcher des vanités

La «drama» algérienne Ennar El Berda (le feu qui glace), réalisée par Farid Benmoussa et diffusée sur l’EPTV, la chaîne de télévision de service public, se distingue des 18 programmes proposés lors de ce mois de Ramadhan. Dans la même veine qu
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Le bûcher des vanités

La «drama» algérienne Ennar El Berda (le feu qui glace), réalisée par Farid Benmoussa et diffusée sur l’EPTV, la chaîne de télévision de service public, se distingue des 18 programmes proposés lors de ce mois de Ramadhan. Dans la même veine que les feuilletons El Bedra et Chafika de Amar Tribèche et Mawiid Maâ El Kadar de Djaâfar Gacem, la nouvelle série goupillée par Farid Benmoussa, Ennar El Berda (le feu qui glace), se veut être une série dramatique, contemporaine, actuelle et typiquement algérienne. Par opposition aux «dramas» turque, égyptienne, syrienne… Certes, on emprunte leurs «gimmicks». Mais le produit est algérien. Le pitch ? Djazia, une jeune veuve éplorée, quitte sa famille, sa ville et surtout son passé, qui va la poursuivre, la rattraper. Fuir sa réalité. Elle choisit une destination, un destin, une destinée, Alger. Le cœur gros et le bagage léger. Dans un concours de circonstances très usité dans les «dramas». Une recette qui marche encore et toujours. Et cela va très vite. Une conjonction mêlant accident, hôpital, salle d’attente, ambulance, crise cardiaque, angoisse, espoir… Par miracle, Djazia survit. Elle est recueillie par une âme charitable, un bon samaritain, le généreux et élégant petit vieux au look latino, Rabah, tout juste sorti d’une télénovéla (série hispanique «élastique»). Elle réussit à gagner la confiance de cette famile «hôte» et à se faire apprécier. En usant de son charme, de sa matière grise… Et puis, elle commence à prendre de la place, à envahir l’espace et à brasser de l’air. Dans cet entourage, selon toute vraisemblance, indécemment nanti, certains l’apprécient et d’autres se méfient de cette intruse au surprenant entrisme. D’où ce questionnement ambivalent. Qu’est-ce qui motive cette «étrangère», cette mystérieuse Djazia ? Que «fomente»-t-elle ? Que recherche-t-elle ? Nesrine Serghini crève le petit écran Le feuilleton Ennar El Berda de Farid Benmoussa dont le scénario est de Bachir Malek et les dialogues sont signés Aïda Renadi et Abdelkader Guidoum, évolue dans une intrigue allant crescendo. Et de fil en aiguille, se tissent mensonge et vérité, bien et mal, modernité et tradition, espoir et désespoir, amour et trahison, pouvoir et argent, illusion et réalité… Dans le feuilleton Ennar El Berda, le réalisateur met de l’emphase sur les plans et les séquences par des longueurs, pour ne pas dire langueurs dans l’articulation, la transition. Des interludes contemplatifs soutenus par une musique de circonstance. Il insiste sur le silence éloquent. C’est une ponctuation. Il exhibe aussi cette esthétique - la décoration et le décor, le clinquant et le «bling bling», le contraste des couleurs «bollywoodiennes». Et surtout le souci du détail dans son viseur, le point de vue. Le réalisateur nous raconte un conflit de générations. Il filme plutôt des jeunes et surtout leur fraîcheur, leur naïveté, leurs problèmes existentiels, l’addiction à la drogue, leurs actes manqués, le spectre des gens toxiques leur miroitant gloire, succès, opulence, argent facile... Et contrairement à ce que l’on croit, dans Ennar El Berda, ce sont les «méchants» qui crèvent l’écran, le petit bien sûr. Ils sont incarnés, véritablement haïssables, par Nesrine (Nesrine Serghini) et Racim (Akram Djeghim). Mention spéciale. Les deux font la paire. Ambitieux, cupides, vénéneux, «marchant sur des cadavres»… Mais dans ce panier de crabes, des âmes sensibles. Celles des petites gens, positives. Comme le rôle de la grand-mère, campé par Aïda Guechoud, faisant foi mais pas de charbonnier. Celui joué avec justesse par Khaled Benaissa, l’amoureux transi de Djazia mais sensé et prudent, Fella, sa sœur, handicapée motrice mais attendrissante et une belle leçon de courage et de vie. Ennar El Berda est un feuilleton, certes sophistiqué, mais frais et jeune.  

En chœur avec Nouara

La diva de la chanson kabyle s’est produite dans une salle archicomble à la maison de la Culture Mouloud Mammeri. Encore une fois, le spectacle de la diva de la chanson Kabyle, Nouara, a drainé des centaines de personnes, jeudi, à Tizi Ouzou. L’arti
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En chœur avec Nouara

La diva de la chanson kabyle s’est produite dans une salle archicomble à la maison de la Culture Mouloud Mammeri. Encore une fois, le spectacle de la diva de la chanson Kabyle, Nouara, a drainé des centaines de personnes, jeudi, à Tizi Ouzou. L’artiste s’est produite, comme à chaque fois, dans une salle archicomble à la maison de la Culture Mouloud Mammeri, où elle a subjugué les puristes par ses belles mélodies et sa voix cristalline, faisant voyager ainsi l’assistance à travers des textes pleins d’une symbolique émotionnelle. Elle a, d’ailleurs, entamé son concert sous un tonnerre d’applaudissements et des youyous, un signe d’admiration à cette grande dame qui incarne surtout beaucoup de respect et de considération. Elle a chanté ainsi Lewdjabik, Thit Ikizran et d’autres textes qui ont bercé ses fans. Elle enchaîne ensuite avec  A thine Yurane gueghfiw, avant d’interpréter un autre texte qui a même suscité des frissons chez l’assistance. Il s’agit de la chanson A Yemma Azizen, un hommage à toutes les mères, reprise en chœur par le public. Des images extrêmement belles qui traduisent, notamment, des moments empreints d’une mélancolie déchirante. Le public a, d’ailleurs, fortement apprécié les qualités vocales de l’artiste qui a eu droit, plusieurs fois, à des ovations incessantes. Les fans de Nouara ont, en somme, passé une soirée agréable avec cette femme charismatique, qui a, avec des textes légendaires et une voix mélodieuse et unique, enchanté une assistance composée de personnes de tous âges. Hommage à Matoub Lounès L’artiste n’a pas omis, comme à chaque soirée similaire, de rendre hommage aux hommes de culture disparus. Jeudi, elle a honoré la mémoire du rebelle de la chanson kabyle, Matoub Lounès. «Quand j’écoute les chansons de Lounès, je n’arrive pas à croire qu’il a disparu à jamais. Je me dis toujours, peut-être, il est parti à l’étranger pour y revenir un jour. Il est toujours vivant dans nos cœurs», a-t-elle lancé avec beaucoup d’émotion. Et ce, avant de continuer son concert en compagnie d’un orchestre dirigé par Salem Kerouche. Puis, à la fin du spectacle, plusieurs fans se sont rapprochés de la diva pour immortaliser cette occasion par des prises de photos. Notons aussi que le chanteur Abbas Nath R’Zine s’est produit durant la même soirée, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou qui abrite plusieurs galas à l’occasion de l’animation nocturne durant le mois sacré.                                

Offre pétrolière : Vers un renoncement aux quotas

L’Opep va-t-elle changer son fusil d’épaule ? C’est possible. Et c’est l’Arabie Saoudite qui serait encore une fois aux commandes. Le royaume wahhabite et la Russie, deux poids lourds du marché pétrolier, ont jugé possible une hausse de la prod
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Offre pétrolière : Vers un renoncement aux quotas

L’Opep va-t-elle changer son fusil d’épaule ? C’est possible. Et c’est l’Arabie Saoudite qui serait encore une fois aux commandes. Le royaume wahhabite et la Russie, deux poids lourds du marché pétrolier, ont jugé possible une hausse de la production à partir du troisième trimestre de l’année, alors que les prix sont remontés récemment à leurs plus hauts niveaux depuis 2014. Cité par les agences russes lors d’un forum économique à Saint-Pétersbourg, le ministre saoudien de l’Energie, Khaled Al-Faleh, a jugé que les pays producteurs auront «bientôt la possibilité de libérer l’offre». «Comme nous l’avons toujours dit, le retour du pétrole sur le marché doit se faire progressivement. Nous ne le ferons pas rapidement. Cela interviendra probablement au deuxième semestre de cette année», a-t-il ajouté. «Si nous arrivons à l’idée commune qu’il est indispensable d’assouplir le niveau (de production, ndlr), cela doit se faire à partir du troisième trimestre», a estimé de son côté le ministre russe Alexandre Novak. Les deux ministres laissent ainsi entendre qu’ils entrevoient enfin une éclaircie à l’horizon du marché pétrolier et qu’il était éventuellement temps de desserrer l’étau et de libérer les quotas. La perspective d’un relâchement des quotas vers le second semestre de l’année marquera un changement majeur dans la politique de l’Opep, ses alliés, dont la Russie, se sont engagés depuis janvier 2017 à réduire leur production de 1,8 million de barils par jour. Les accords conclus fin 2016 visaient à éponger les excédents du marché et à soutenir les prix qui avaient chuté à moins de 30 dollars en janvier 2016. En avril, le taux de conformité aux accords de réduction de la production a grimpé à 166% chez les membres de l’Opep, conséquemment aux difficultés que connaît la production du Venezuela et de l’Angola. Chez les non-Opep, les taux restent inférieurs aux prévisions (73% en avril) ; la contribution de la Russie, du Kazakhstan, de l’Azerbaïdjan, d’Oman, de la Malaisie et du Sud Soudan étant moins concluante. Depuis la mi-mai, les événements se sont accélérés autour du nucléaire iranien et les cours ont bondi à plus de 80 dollars le baril de Brent. Les producteurs étaient pris de court et se voient contraints d’ajuster les niveaux de production en fonction des nouvelles donnes afin que les approvisionnements ne soient pas affectés. Des scénarii sont actuellement en discussion et devraient être soumis à débat lors de la prochaine réunion de l’Opep et ses partenaires non-Opep, prévue en juin à Vienne (Autriche). Il serait question de ramener les coupes à leur niveau initialement fixé et de tenter ainsi de mettre fin aux réductions excessives. Il s’agirait autrement d’exiger aux membres de l’Opep de revenir à leurs propres objectifs, ce qui permettrait à l’augmentation de croître graduellement. En tout cas, les deux scénarios permettraient à l’offre de grimper de 300 000 à 800 000 barils/jour, ce qui équivaudrait au volume des coupes excédentaires. Quoi qu’il en soit, l’avenir de l’accord de limitation de la production devrait être au cœur de la prochaine réunion de l’Opep et de ses partenaires, fin juin à Vienne. Sa remise en cause n’a jamais été aussi clairement posée. La perspective d’un renoncement aux quotas a fait perdre au pétrole plus de deux dollars de sa valeur hier ; le Brent se négociant à 76,76 dollars vers 17h GMT, en baisse de 2,03 dollars par rapport à la clôture de jeudi, alors que la référence américaine WTI perdait 2,27 dollars à 68,44 dollars le baril.             

Gaz de Schiste : L’Algérie détient les troisièmes réserves mondiales

L’Algérie, un des premiers pays producteurs de gaz conventionnel en Afrique, détient les troisièmes réserves mondiales de gaz de schiste, techniquement récupérables, a indiqué un rapport de la Cnuced publié jeudi. Citant une étude de l’Agence
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Gaz de Schiste : L’Algérie détient les troisièmes réserves mondiales

L’Algérie, un des premiers pays producteurs de gaz conventionnel en Afrique, détient les troisièmes réserves mondiales de gaz de schiste, techniquement récupérables, a indiqué un rapport de la Cnuced publié jeudi. Citant une étude de l’Agence américaine d’information en énergie (EIA) établie en 2015, la Conférence des Nations unies sur le commerce et l’investissement estime les ressources techniquement récupérables mondiales de gaz de schiste à environ 7566,6 trillions de pieds cubes (soit environ 214,5 trillions de mètres cubes). Ces volumes représentent environ 61 ans de la consommation mondiale au rythme de 2016. Selon les mêmes données, les dix premiers pays détenteurs des RTR (Ressources techniquement récupérables) de gaz de schiste par ordre décroissant sont la Chine, l’Argentine, l’Algérie, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l’Australie, l’Afrique du Sud, la Fédération de Russie et le Brésil. Ensemble, ces Etats représentent environ les trois quarts des RTR mondiales, précise ce rapport qui examine l’évolution de l’extraction du gaz de schiste aux Etats-Unis et dans d’autres pays afin d’évaluer sa pertinence vis-à-vis des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat dans un contexte de besoins énergétiques en pleine croissance. Environ la moitié des ressources mondiales se trouve en Algérie, en Argentine, au Canada, en Chine et aux Etats-Unis. L’Algérie, à elle seule, détient 707 trillions de pieds cubes (Tpi3) de gaz de schiste, soit 9,3% des RTR mondiales. Elle représenterait plus de la moitié des RTR en Afrique. L’Afrique du Sud, avec 390 Tpi3 (5,1% des RTR mondiales), possèderait également 28% des RTR du continent. Les pays d’Afrique subsaharienne sont quasiment absents de l’analyse, en dehors du Tchad (3,2% des RTR régionales). Pour le gaz conventionnel, l’Algérie représentait en 2016 environ 30% des réserves du continent, 43% de sa production et 56% de ses exportations. Aussi, environ 60% de la production de gaz naturel en Algérie étaient exportés en 2016, principalement vers l’Union européenne. Le bouquet énergétique du pays repose essentiellement sur les énergies fossiles, le pétrole brut et le gaz naturel comptant pour 99,6% de ce mix sur l’année 2016, selon les données du rapport. La Cnuced précise que «du fait du déclin naturel de ces gisements d’hydrocarbures, l’Algérie a montré un intérêt grandissant pour ses ressources d’hydrocarbures non conventionnels» qui se répartissent au sein de trois bassins principaux, à savoir Ghadames, Timimoun et Reggane. Elle précise que le groupe Sonatrach aura besoin en cas d’exploitation de cet important potentiel «d’infrastructures et d’équipements adaptés ainsi que de connaissances et de compétences spécifiques». L’agence onusienne estime que l’avenir de l’exploitation de ce potentiel en Afrique sera également envisagé du point de vue de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, étant donné que ces deux pays sont considérés comme possédant les principales ressources du continent.

La liste passe de 851 articles à 877

Un nouveau décret exécutif daté du 21 mai 2018 a remplacé la liste des produits et marchandises suspendus à l’importation par une nouvelle liste. «La liste des marchandises soumises à la suspension temporaire à l’importation, citée à l’anne
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La liste passe de 851 articles à 877

Un nouveau décret exécutif daté du 21 mai 2018 a remplacé la liste des produits et marchandises suspendus à l’importation par une nouvelle liste. «La liste des marchandises soumises à la suspension temporaire à l’importation, citée à l’annexe du décret exécutif daté du 7 janvier 2018, est remplacée par la liste annexée au présent décret», indique le Journal officiel, qui stipule que ne sont pas concernées par la suspension temporaire à l’importation les marchandises rajoutées à la nouvelle liste, objet de modification, expédiées ou domiciliées avant la date de sa publication. Cette nouvelle liste concerne un total de 877 produits suspendus à l’importation. Pour rappel, la première liste de produits suspendus comprenait dans le décret exécutif de janvier 2018 un nombre de 851 produits relevant de 45 familles de marchandises, essentiellement des fruits secs, les viandes, les légumes frais, les confiseries, les préparations alimentaires, les eaux minérales, les produits plastiques, les meubles, les lustres, les articles électroménagers, la céramique, les glaces et verres, les téléphones mobiles, etc. La révision de la liste a surtout concerné les produits et préparations alimentaires, dont l’importation sera un peu plus restrictive. A noter que depuis l’adoption du mode de suspension et de contrôle des importations en vue de réguler le marché et minimiser les dépenses, les pouvoirs publics n’ont eu de cesse de revoir certaines de ces dispositions en rajoutant parfois des produits suspendus à l’importation ou en levant cette suspension pour d’autres. Cette liste, qui est soumise à révision à chaque fois que de besoin, n’est pas définitive du moment que le dispositif en lui-même est provisoire et prétend répondre aux vrais besoins du marché national. En avril dernier, une cinquantaine de produits se sont vus retirés de la liste des restrictions à l’importation, et ce, après des négociations avec les opérateurs économiques qui relevaient l’indisponibilité sur le marché national d’intrants nécessaires au processus de production, notamment des boissons. Le Premier ministre avait même affirmé, dans une sortie médiatique en avril dernier, que l’opération de révision de la liste des produits interdits à l’importation se fera tous les 3 ou 6 mois, et ce, à chaque fois que sera réalisée une autosuffisance dans un produit donné. Ahmed Ouyahia avait aussi déploré que le décret exécutif portant suspension des importations  contienne  «certains dysfonctionnements qui seront corrigés», a-t-il dit. Pour rappel, le partenaire économique européen a fortement critiqué les dispositions de restriction à l’importation prises par l’Algérie, jugées contraires aux conditions de l’accord d’association. La partie algérienne a eu beau expliquer qu’il s’agit de mesures temporaires et transitoires en vue de permettre à l’Algérie de diversifier son économie, l’Union européenne déplore des restrictions qui touchent aux intérêts des entreprises de ses pays membres.

Patrimoine : Les arènes d’Oran deviendront une attraction culturelle

La direction de l’administration locale a pris des mesures pour restaurer les arènes d’Oran, implantées au quartier Mahieddine Benarba (ex-Eckmühl). Cette infrastructure a été construite en 1908. Ce monument historique occupe une superficie de 480
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Patrimoine : Les arènes d’Oran deviendront une attraction culturelle

La direction de l’administration locale a pris des mesures pour restaurer les arènes d’Oran, implantées au quartier Mahieddine Benarba (ex-Eckmühl). Cette infrastructure a été construite en 1908. Ce monument historique occupe une superficie de 4800 mètres carrés. «Sur instruction du wali, Mouloud Cherifi, la wilaya mobilisera toutes ses ressources pour faire revivre ce monument, le restaurer et en faire une attraction culturelle et historique afin de l’exploiter pour organiser des évènements et des fêtes lors de diverses occasions», assure un communiqué de la wilaya. Ce monument, qui fait l’objet de travaux de restauration et de réhabilitation, sera rouvert au public prochainement, avait annoncé récemment le directeur de l’EPIC qui gère le Parc d’attractions d’Oran et les manifestations organisées dans cet espace. «Nous sommes en pleine discussion pour la signature du protocole d’accord et le contrat de concession de gestion avec la wilaya», a expliqué ce directeur. Cet édifice accueillait dans le passé de nombreuses manifestations culturelles, artistiques et sportives. Il avait abrité, avant sa restauration, les bureaux administratifs de l’Office communal des sports (OCS) et les locaux d’associations à caractère sportif. Ce lieu sera classé comme monument touristique et espace de loisirs. Il aura fallu attendre 2009 pour le lancement d’une opération de réhabilitation.             

ES Sétif : Bouakaz pressenti…

Kheireddine Madoui, qui aurait donné son accord pour revenir à l’Entente, fait marche arrière. Au grand dam de Hamar, en disgrâce avec une grande partie du public sétifien fustigeant sa politique de fuite en avant. Ainsi, l’ex-coach de l’ES Sahe
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ES Sétif : Bouakaz pressenti…

Kheireddine Madoui, qui aurait donné son accord pour revenir à l’Entente, fait marche arrière. Au grand dam de Hamar, en disgrâce avec une grande partie du public sétifien fustigeant sa politique de fuite en avant. Ainsi, l’ex-coach de l’ES Sahel, où il n’a pas atteint les objectifs tracés, opte à la dernière minute pour le club égyptien d’El Ismaili. Le revirement de Madoui, ayant sans doute reçu le message des supporters contestant son retour, chamboule les plans de Hamar. Celui-ci aurait par la suite pris attache avec Rachid Taoussi (CRB) et l’ex-entraîneur du MCO, Mouiz Bouakaz. Selon un proche du n°1 ententiste, le Tunisien pourrait être le futur coach de l’Aigle noir. D’autant que les exigences du technicien marocain ne pourraient être satisfaites par l’Entente. La question de la barre technique n’est pas l’unique souci des Noir et Blanc, qui n’ont toujours pas commencé le mercato estival. Hormis Boultif (JSK), Demene (ASAM) et Mellal (USMH), officiellement ententistes, les autres joueurs annoncés, tels Radouani (JSK), Salhi (MOB), Nemdil (USMH), Bouguelmouna (USMBA), Boukhenchouche (JSK), Draoui (CRB), pour ne citer que ceux-là, n’ont pas signé. Le sort de Chibane et de Berbache, prêtés respectivement au MCO et à l’USB, demeure ambigu. Auteur de 9 réalisations à Biskra, le jeune Berbache ne sera pas de trop pour l’attaque sétifienne, transparente l’exercice dernier. On parle aussi du Franco-Congolais Kevin Koubemba, un attaquant qui évolue à Bourg-en-Bresse (Ligue 2 française), et d’un milieu défensif de la Guinée équatoriale, Kondé, sans plus. Libre d’engagement, Haddouche, qui vient de signer au MCA, risque gros d’autant que son contrat n’expire, nous dit-on, qu’en août prochain. N’ayant pas donné satisfaction, Nadji, Aouadj, Nessakh, Ibouziden et Khairi n’ont pas été sollicités pour rempiler. Sous contrat, Djabou, qui a assuré une pige de six mois au Nasr de Riyad, ne compte pas rester à l’Entente. L’ex-international aurait accepté une offre alléchante d’un club émirati. Libres de tout engagement, les cas Rebiai, Ziti et Aït Ouameur n’arrangent pas les affaires du onze sétifien, qui doit reprendre le travail le 3 juin prochain. Après une saison mi-figue mi-raisin, le milieu défensif Sidhoum est sur le point de revenir à l’USMBA devant en échange céder son défenseur Benamara, convoité par l’ESS dans l’obligation de revoir de fond en comble sa défense, poreuse la saison dernière. Le cas Oumbambou est une autre épine. Pour la résiliation du contrat, le Gabonais, qui n’a, semble-t-il, pas été payé depuis cinq mois, aurait exigé le versement de quatre mensualités. Hamar rejette la proposition du joueur ayant pris un billet sans retour. Pour obtenir son dû, le Gabonais va sans doute faire appel à la commission des litiges de la FIFA, qui ne badine pas dans pareille situation.

Mouloudia d’Alger : Haddouche ouvre le bal du mercato

Le Mouloudia d’Alger a officiellement ouvert son mercato estival, jeudi soir, en officialisant l’arrivée de sa première recrue, à savoir le jeune attaquant Zakaria Haddouche, désormais ex-pensionnaire de l’ES Sétif. Agé de 24 ans, Haddouche, qui
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Mouloudia d’Alger : Haddouche ouvre le bal du mercato

Le Mouloudia d’Alger a officiellement ouvert son mercato estival, jeudi soir, en officialisant l’arrivée de sa première recrue, à savoir le jeune attaquant Zakaria Haddouche, désormais ex-pensionnaire de l’ES Sétif. Agé de 24 ans, Haddouche, qui a débuté sa carrière à l’ASO Chlef, quitte ainsi l’ESS après trois saisons, pour rejoindre les rangs du MCA, dont il devient la première recrue estivale. Signataire d’un contrat de deux saisons, pour un salaire de 200 millions de centimes, Zakaria Haddouche n’a pas caché sa satisfaction d’avoir opté pour le doyen des clubs algériens. «J’ai quitté un grand club pour rejoindre un autre grand club. Le MCA n’est plus à présenter, j’envisage de gagner des titres et réaliser une belle saison sous les couleurs de ma nouvelle équipe. Je suis charmé par le style de jeu développé par l’équipe avec l’entraîneur Bernard Casoni.» A noter que Haddouche ne pourra être qualifié au Mouloudia qu’à partir du 4 août prochain, soit à l’expiration de son contrat toujours en cours avec l’ESS. N’étant pas en sus qualifié à disputer la Ligue des champions avec le MCA, puisque engagé avec l’ESS, Haddouche jouera donc les deux prochains matchs de phase de poules de la LDC, face aux Marocains d’Al Jadidi, sous le maillot de l’Entente, avant de pouvoir rejoindre officiellement le MCA, au mois d’août et en compétition nationale seulement. Ouvrant donc le bal du marché estival, Haddouche devra être suivi par l’engagement d’une seconde recrue, cette semaine. Il s’agit, et comme annoncé par nos soins, du défenseur du Paradou AC, Islam Arrous, comme le confirme le directeur sportif, Kamel Kaci Saïd : «Le défenseur du PAC Islam Arrous va s’engager en principe pour deux saisons.» Le dirigeant a aussi confirmé la poursuite de l’aventure de l’entraîneur en chef Bernard Casoni «qui va prolonger son contrat pour deux saisons, d’autant que nous avons un projet sportif ambitieux», précise Kaci Saïd.   Chaouchi lâché ! Si côté arrivées, la machine est enclenchée, avec la direction du MCA qui compte se renforcer par six éléments, les choses semblent se corser pour ce qui est des cadres en fin de contrat. La décision de la direction, représentée par Kamel Kaci Saïd, de revoir les salaires des cadres à la baisse n’est pas faite pour plaire aux joueurs, qui temporisent. Et la situation est encore pire pour le portier international Faouzi Chaouchi. N’ayant même pas été sollicité pour renouveler son bail, l’enfant de Bordj Menaïel ne devrait pas être retenu dans l’effectif du Mouloudia pour la saison prochaine. C’est ce que nous a indiqué une source au sein de la direction algéroise, qui précise que le directeur sportif a déjà pris langue avec l’autre portier international, en l’occurrence Salhi (CRB) pour remplacer Chaouchi. Et pour confirmer que le MCA a déjà lâché Chaouchi, notre interlocuteur nous donnera pour preuve le renouvellement de longue durée du contrat du jeune portier Farid Chaâl (5 ans), mais aussi le fait de faire signer son premier contrat professionnel au jeune Daâs, le portier de la sélection nationale des U20, qui a paraphé un bail de 6 ans. Un rajeunissement qui ne laisse plus de doute sur la décision de la direction de se passer des services du «vieux» (34 ans) et onéreux portier qu’est Chaouchi.

Équipe Nationale : Feghouli-M’bolhi : s’agit-il d’un boycott ?

Le sélectionneur national, Rabah Madjer, a convoqué les deux éléments du Paradou AC, Farid El Mellali et Toufik Moussaoui, pour suppléer la défection de l’attaquant Sofiane Feghouli et le portier Raïs M’bolhi, en prévision des deux matchs amicaux
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Équipe Nationale : Feghouli-M’bolhi : s’agit-il d’un boycott ?

Le sélectionneur national, Rabah Madjer, a convoqué les deux éléments du Paradou AC, Farid El Mellali et Toufik Moussaoui, pour suppléer la défection de l’attaquant Sofiane Feghouli et le portier Raïs M’bolhi, en prévision des deux matchs amicaux, face au Cap-Vert le 1er juin à Alger et au Portugal le 7 juin à Lisbonne. En plus de Feghouli et M’bolhi, on enregistre aussi la défection du défenseur Rafik Halliche pour cause de blessure. C’est dire que les trois joueurs qui devaient marquer leur retour en sélection nationale, sous l’ère Madjer, seront absents. L’ancien axial du NAHD va toutefois se présenter au stage des Verts qui aura lieu du 28 mai au 8 juin prochain, pour se faire examiner par le médecin de l’équipe nationale et confirmer son indisponibilité pour les deux matchs. Ce n’est pas le cas de Feghouli qui a juste annoncé son indisponibilité pour cause de blessure et demandé à être dispensé du stage. Idem pour le portier M’bolhi qui a demandé, à travers un bref communiqué adressé à la FAF, de reporter son retour en équipe nationale sans donner de raisons. Le comportement de ces deux joueurs qui faisaient partie, dans un passé récent, des cadres et de l’ossature de l’équipe nationale, a été commenté différemment par les observateurs. Si certains se sont montrés plutôt prudents, préférant attendre pour être mieux fixés sur les véritables intentions des deux joueurs, d’autres en revanche estiment qu’il s’agit d’une manière de décliner poliment la convocation du sélectionneur Madjer et de lui lancer un signal pour être dispensé de la sélection. A rappeler que les deux joueurs n’ont jamais été convoqués en équipe nationale depuis la nomination de Madjer à la tête de la sélection en octobre 2017. Une mise à l’écart qualifiée de sanction de la FAF pour manquement à la discipline de groupe. Le patron des Verts a pourtant toujours soutenu qu’il n’avait aucun problème personnel avec les deux joueurs et que leur non-convocation lors des précédents stages était un simple choix du staff technique, sans plus.

Djokovic, à la recherche du succès perdu

5 juin 2016 : Novak Djokovic embrasse, enfin, la tant convoitée coupe des Mousquetaires. Deux ans plus tard, le Serbe,  ex-n°1 éjecté du Top 20, cherche désespérément à retrouver la recette du succès. Quand il soulève le trophée de Roland-Garro
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Djokovic, à la recherche du succès perdu

5 juin 2016 : Novak Djokovic embrasse, enfin, la tant convoitée coupe des Mousquetaires. Deux ans plus tard, le Serbe,  ex-n°1 éjecté du Top 20, cherche désespérément à retrouver la recette du succès. Quand il soulève le trophée de Roland-Garros ce dimanche de juin, Djokovic (31 ans depuis mardi) est à l’apogée de sa carrière. N°1 mondial irrésistible ou presque, il vient de compléter sa collection de titres en Grand Chelem et détient même les quatre dernières couronnes (sur deux saisons), un exploit rarissime. C’est pourtant le point de départ d’une longue descente aux enfers, entre crise de motivation, panne de confiance et blessure. Sa finale Porte d’Auteuil est alors sa douzième sur les quinze dernières en Grand Chelem. Depuis, il n’en a plus disputé qu’une. Et n’a remporté que trois tournois mineurs. En juin 2016, son triomphe sur la terre battue parisienne couronne une première moitié de saison phénoménale, ponctuée de six titres (dont aussi l’Open d’Australie, Indian Wells, Miami et Madrid) et seulement trois défaites. La deuxième partie ne lui ressemblera en rien : Djokovic ne s’imposera qu’à Toronto. Il connaîtra encore quelques hauts (deux finales perdues, à l’US Open, contre Wawrinka, et lors du Masters, contre Murray), mais surtout des bas (défaite au 3e tour à Wimbledon, d’entrée aux JO). Des résultats en berne qui lui ont coûté en fin de saison sa place sur le trône du tennis mondial, qu’il occupait depuis juillet 2014, au profit d’Andy Murray. Blessure 2017 ne réserve pas d’embellie au Serbe. Il n’empoche que deux tournois mineurs (Doha et Eastbourne), mais n’y arrive plus dans les grands rendez-vous. A Melbourne, il cède dès le deuxième tour. A Paris, où il se présente dans la peau du tenant du titre, il est étrillé en quarts de finale par l’Autrichien Dominic Thiem, qui lui inflige même un 6-0 dans le troisième set. Il s’est séparé quelques semaines plus tôt de l’ensemble de son entourage de longue date, Marian Vajda (entraîneur), Gebhard Gritsch (préparateur physique) et Miljan Amanovic (physiothérapeute). Puis s’est offert les services d’Andre Agassi peu avant Roland-Garros. Mais l’électrochoc destiné à lui permettre de «retrouver l’étincelle sur le terrain» fait long feu. A Wimbledon début juillet, Djokovic est contraint d’abandonner en quarts de   finale (contre Berdych). Coude droit en vrac, mais aussi (surtout ?) tête à l’envers, il met un terme prématuré à sa saison. Pour le corps, pour l’esprit aussi. Mais 2018 ne s’ouvre pas sous les meilleurs auspices. Pour son retour sur le circuit, Djoko chute en 8es de finale de l’Open d’Australie et finit par se résoudre à se faire opérer de son coude récalcitrant. Son retour précipité lors de la tournée américaine est calamiteux (deux revers d’entrée). «Je n’étais pas prêt à jouer à ce niveau physiquement», reconnaît-il. De nouveau, le Serbe fait le ménage dans son entourage : exit Agassi et Radek Stepanek, avec lequel il ne collaborait que depuis fin novembre, rebonjour Vajda, au moins le temps de la saison sur terre battue. Force Une campagne sur ocre au cours de laquelle l’ex-n°1 mondial, éjecté du Top 20 pour la première fois depuis douze ans (22e), a semblé retrouver, au moins épisodiquement, des couleurs. Deux ans après son dernier succès de prestige, il n’est toujours pas à l’abri de passages à vide, n’a pas débarrassé son jeu de toutes ses scories, mais joue «enfin sans avoir mal» et connaît quelques moments encourageants. A Rome, il est ainsi venu à bout du Japonais Kei Nishikori, avant de tenir tête à Rafael Nadal le temps d’un set de haute volée, pour sa première demi-finale depuis près d’un an. La bonne nouvelle, c’est que sa soif de vaincre transparaît de nouveau. La moins bonne, c’est qu’il apparaît encore à la peine sur le plan physique. Djokovic l’assure, devant la presse comme dans les messages qu’il partage   régulièrement sur les réseaux sociaux, sa détermination à retrouver les sommets, elle, ne faiblit pas. «Personne ne me force à jouer, soulignait-il dernièrement à Madrid. Je joue parce que j’aime ça, parce que je veux jouer. C’est de là que je tire ma force. Et aussi longtemps que je serai passionné par ce sport, je continuerai.»

Vissel Kobe déroule le tapis rouge Iniesta

Andrès Iniesta «joue le plus beau football du monde» : le propriétaire du Vissel Kobe Hiroshi Mikitani a officialisé hier en grande pompe l’arrivée de l’icône espagnole de 34 ans, dont 22 à porter les couleurs du FC Barcelone. «J’ai le plais
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Vissel Kobe déroule le tapis rouge Iniesta

Andrès Iniesta «joue le plus beau football du monde» : le propriétaire du Vissel Kobe Hiroshi Mikitani a officialisé hier en grande pompe l’arrivée de l’icône espagnole de 34 ans, dont 22 à porter les couleurs du FC Barcelone. «J’ai le plaisir d’annoncer qu’Andrés Iniesta va signer pour jouer avec Vissel Kobe après sa carrière historique au Barça», a déclaré M. Mikitani au cours d’une conférence de presse à Tokyo avant de signer avec le joueur. Ce départ de l’emblématique capitaine catalan, après 22 ans passés dans son club de toujours, était attendu depuis ses adieux en larmes dimanche au Camp Nou. «C’est un jour très particulier pour moi. C’est un défi très important dans ma carrière», a déclaré le joueur, qui devrait percevoir, selon les médias, un salaire de 30 millions de dollars. «Je suis convaincu que l’esprit de leadership d’Iniesta et son ADN seront une formidable inspiration non seulement pour Vissel Kobe mais pour le monde du football japonais», a ajouté M. Mikitani, patron du géant japonais du commerce en ligne Rakuten, sponsor maillot du Barça. Beau football «En route pour ma nouvelle maison avec mon ami H. Mikitani», avait écrit mercredi le milieu de terrain, au-dessus d’une photo le montrant dans un avion, visiblement un jet privé, aux côtés d’Hiroshi Mikitani. Alors que de nombreux footballeurs choisissent plutôt la Chine pour finir leur carrière, ce transfert représente un gros coup du Japon. Si le championnat japonais a attiré le Brésilien Zico ou l’Anglais Gary Lineker dans les années 1990, il a peiné à attirer de grands noms ces dernières années. A Kobe, Iniesta rejoindrait dans la cité portuaire japonaise l’ex-star du football allemand Lukas Podolski, arrivé l’an dernier en provenance de Galatasaray. Andrés Iniesta avait annoncé, fin avril, qu’il quitterait en mai le FC Barcelone, le seul club professionnel où il a évolué depuis son arrivée à 12 ans. Après avoir laissé planer le doute sur sa destination, il avait indiqué la semaine dernière hésiter entre la Chine et le Japon. Iniesta, producteur de vin dans sa région natale de Castille-La-Manche et désireux de trouver des débouchés à l’export, a reconnu que l’aspect économique de l’offre était «relativement important». 32 titres Qualifié de «patrimoine de l’humanité» par son ancien entraîneur Luis Enrique, le natif de Fuentealbilla est une icône à Barcelone qui lui avait offert en octobre le privilège de signer un contrat «à vie», pratique rarissime dans le football lui permettant de choisir lui-même quand tirer sa révérence. Au total, Iniesta aura remporté 32 titres sous le maillot blaugrana, dont 9 Liga en incluant la dernière et 4 Ligues des champions. Son départ dimanche avait été chargé en émotions au Camp Nou. «C’est un jour, mais ces 22 années ont été merveilleuses. Cela a été une fierté et un plaisir de défendre et de représenter ce blason, qui est pour moi le meilleur du monde», avait déclaré le joueur. Resté célèbre pour son but en finale de la Coupe du monde 2010 face aux Pays-Bas (1-0), Iniesta a, par ailleurs, réalisé un triplé historique avec la Roja, en remportant ce Mondial et deux titres de champion d’Europe en 2008 et 2012. En Russie, Iniesta disputera sous le maillot espagnol la dernière compétition en sélection de son immense carrière. Avant de dire définitivement adieu à l’Espagne.

Guardiola veut boucler le transfert de Mahrez avant le Mondial

Selon le Manchester Evening New, le coach de Manchester City, Pep Guardiola, voudrait ficeler les transferts de Riad Mahrez et le milieu de terrain de Napoli, Jorginho, avant le début du Mondial. Le technicien espagnol espère ainsi boucler l’opératio
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Guardiola veut boucler le transfert de Mahrez avant le Mondial

Selon le Manchester Evening New, le coach de Manchester City, Pep Guardiola, voudrait ficeler les transferts de Riad Mahrez et le milieu de terrain de Napoli, Jorginho, avant le début du Mondial. Le technicien espagnol espère ainsi boucler l’opération dans les meilleurs délais cette transaction avant de préparer la nouvelle saison où que l’équipe sera appelée à défendre son titre de champion d’Angleterre arraché haut la main avec une avance très confortable. Il envisage même les amenés avec lui en tournée aux Etats-Unis, d’autan plus que les deux joueurs ne sont pas concernés par les matches de coupe du monde, prévu en Russie. Pep Guardiola serait prêt de mettre sur la table 137 millions d’euros. Le prix du joueur brésilien tourne autour de 68 millions d’euros. Concernant Mahrez, comme à leur habitude, les dirigeants de Leicester veulent tirer le meilleur prix de leur joueur vedette, auteur de 12 buts et 10 passes cette saison. Leicester exige la somme de 85,5 millions d’euros (68,5 millions pour le transfert et 17 millions sous forme de bonus) précise un autre journal anglais, The Guardian. Le champion d’Angleterre espère conclure la venue du joueur algérien en incluant dans la transaction le jeune attaquant Patrick Roberts (21 ans) qui évoluait sous forme de prêt au Celtic Glasgow. Pep Guardiola semble faire de la piste du joueur algérien sa priorité, reléguant au second plan les options Mbappe du PSG et Hazard de Chelsea. Constatant que Manchester City a éprouvé plus de difficultés lors de certains matchs à domicile face à des formations qui ferment le jeu, l’ancien entraîneur du Bayern Munich considère que Mahrez a la capacité de faire la différence en individuel. Ceci permettra à coup sûr à Sane et Sterling d’avoir plus d’espace. C’est ce qu’indiquait le journal anglais Metro. Mais avant il faudra convaincre les dirigeants de Leicester City, qui se sont montrés intraitables jusque-là sur le dossier Mahrez.

Hassan Remaoun : «Pour la création d’un centre de recherche en Afrique»

«Dans nos relations à l’Afrique, ce qu’il faudrait c’est que justement ça ne se limite pas aux journées commémoratives. Il faut réfléchir à être plus efficaces à l’avenir dans notre effort de connaissances de l’Afrique.» C’est ce qu
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Hassan Remaoun : «Pour la création d’un centre de recherche en Afrique»

«Dans nos relations à l’Afrique, ce qu’il faudrait c’est que justement ça ne se limite pas aux journées commémoratives. Il faut réfléchir à être plus efficaces à l’avenir dans notre effort de connaissances de l’Afrique.» C’est ce que l’historien Hassan Remaoun a confié à El Watan Week-end. Selon lui, l’organisation de ce genre de rencontres s’impose. Il a abordé les relations qui existaient entre l’Algérie et l’Afrique subsaharienne pendant la Guerre de Libération nationale à travers le décryptage, mais aussi une lecture du journal du FLN El Moudjahid, qui a joué un rôle important et qui communique une forte masse d’information. «El Moujahid a joué un rôle important dans la diplomatie algérienne puisqu’il a permis de faire connaître à un large public et à de nombreux pays les positions de l’Algérie. Il a permis de faire connaître les luttes qui étaient menées en Algérie, et il a permis aussi de faire connaître les solidarités exprimées en direction de l’Algérie, et les liens forts qui commençaient à émerger entre l’Algérie et l’Afrique, des liens qui, malheureusement, ont été un peu fluctuants par la suite pour des raisons diverses. Parmi ces raisons, bien sûr, il y a les changements générationnels.» Selon le Pr Remaoun, il y a eu un intérêt certain dans les rapports avec l’Afrique : «Nous avons vu des personnalités importantes du FLN voyager en Afrique, nous avons vu aussi beaucoup de responsables africains venir au Caire puis à Tunis, et donc prendre contact avec les responsables algériens, et cette relation a été essentielle parce qu’il fallait surtout ne pas mener la lutte renfermés sur nous même. Il fallait montrer que les enjeux étaient africains, et effectivement, ils étaient africains puisque partout en Afrique, il y avait des luttes de libérations. Et donc, il y a un sentiment de solidarité naturelle qui a émergé, et quand on pense à l’époque les relations avec l’Afrique du Sud, avec l’Angola, le Congo, l’Union des populations camerounaises, même le Ghana, la Guinée ou le Mali ont été importants dans le soutien politique et diplomatique à l’Algérie. Ce sont des aspects à prendre absolument en ligne de compte et qu’il faut rappeler, surtout en ce moment où il y a des crises dans le Sahel.» Et d’affirmer que l’Algérie, en quelque sorte, a aussi une dette envers ces populations qui vivent aujourd’hui des moments extrêmement durs, difficiles : «Et ce sont ces mêmes populations qu’on a sollicité alors qu’elles vivaient dans des conditions déjà difficiles, nous les avons sollicitées lorsque nous en avions besoin et beaucoup d’entre elles ont répondu présent.» Cela dit, pour lui, l’Algérie ne tourne pas pour autant le dos à l’Afrique, il lui manque toutefois une vision stratégique : «Cette vision qu’on a essayé de monter dans les années 60’, qui a été menée dans les premières décennies de l’indépendance avec la création de l’OUA, puis de l’Union africaine, qui a montré que des liens importants se sont constitués entre l’Algérie et l’Afrique. Effectivement, en ce moment, il y a un problème de générations. Ce ne sont plus les mêmes générations qui sont au pouvoir. Il y a des changements générationnels qui ont eu lieu ici, qui n’ont pas eu lieu ailleurs, et effectivement, ce sont d’autres aspirations.» Voyage «Et il n’y a pas eu l’effort qui a été fourni pendant la Guerre de Libération pour prendre contact avec ces générations. Très peu d’Algériens voyagent en Afrique, très peu d’Africains viennent en Algérie en dehors des exilés, des émigrés. Nos universités n’accueillent pas massivement des Africains, les Algériens ne vont pas étudier en Afrique. Alors, il y a des relations humaines qui ont disparu, et vous avez donc des générations qui ont été socialisé autrement par les télés, les réseaux internet, les universités occidentales, qui fonctionnent aussi avec d’autres motivations que celles qui existaient dans les années 60’ et 70’.» Hassan Remaoun préconise que les Africains soient intégrés au sein de la société algérienne, notamment dans les universités, en se mêlant aux étudiants algériens, de telle manière qu’ils puissent vivre ensemble. Cependant, il est bien conscient que pour concrétiser cela, des problèmes d’ordre linguistique doivent être réglés : en Algérie, l’enseignement est surtout arabisé, alors qu’ailleurs en Afrique, l’arabisation est réduite, très restreinte. Mais au-delà de cette problématique, Hassan Remaoun souhaite voir la création d’un centre de recherche sur l’Afrique «qui regrouperaient bien sûr des linguistes (parce qu’il faut connaître les langues africaines, aussi bien les langues écrites que les langues parlées), des anthropologues, des historiens, des économistes, des sociologues, des spécialistes dans différents domaines. Il faut que nous accumulions un savoir sur l’Afrique contemporaine qui puisse nous aider, nous éclairer dans notre démarche, et qui puisse servir aussi les africains, parce que c’est un savoir qui pourrait être utilisé par tout le monde».

Mes personnages reflètent une dynamique politique, économique, sociale et spirituelle particulière à leur région

- L’héroïne de votre roman, M’barka, est une jeune Bédouine. L’histoire s’inspire d’un fait réel et d’un lieu qui existe : le rocher de la Demoiselle (Hadjrat Al Anissa), situé dans la plaine du Tidikelt. Pourquoi avoir fait la part belle
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Mes personnages reflètent une dynamique politique, économique, sociale et spirituelle particulière à leur région

- L’héroïne de votre roman, M’barka, est une jeune Bédouine. L’histoire s’inspire d’un fait réel et d’un lieu qui existe : le rocher de la Demoiselle (Hadjrat Al Anissa), situé dans la plaine du Tidikelt. Pourquoi avoir fait la part belle à la légende de ces lieux inhabités d’In Salah ? Dans le désert, la grandeur s’apparente à la légende et la légende porte toujours l’empreinte des saints. Il est impossible de faire une approche des sociétés du désert sans qu’une place de choix ne soit accordée à leurs saints. Dans les déserts du Tidikelt et même du Touat, les légendes se sont accaparées la mémoire de ses habitants. La transmission orale céda à la beauté des histoires et des mythes et parfois contribua à en inventer et les évènements historiques qui se sont imposés comme des repères incontournables ont tous été érigés par les mains d’hommes et de femmes reconnus jusqu’à ces jours comme étant des saints. Mbarka était grande par la pureté de son âme, par l’immensité de l’affection qu’elle vouait à tous, par sa conviction que le bien ne peut nous déverser que dans le bien même si elle était encore trop jeune pour savoir qu’il y avait un prix a payer. M’barka avait la certitude que le développement, l’émancipation et la liberté étaient un rêve latent en chacun et qu’elle fut élue pour le révéler. Ignorant totalement que le verdict à l’encontre de sa différence et de ce qu’elle représentait était prononcé, M’barka baigna dans l’insouciance et les plus belles des illusions. Son réveil fut violent. Même si elle montra une compréhension envers ceux et celles qui ne surent partager son rêve, elle ne put résister à leur intolérance. Elle finit par s’exiler au rocher de la Demoiselle. Un rocher qui porte l’histoire d’une autre demoiselle. Une demoiselle qui fut martyrisée sans qu’elle ait porté un rêve de la grandeur de celui de M’barka. M’barka était grande par son essence et dans une dimension saharienne, seule la légende pouvait contenir son destin. Dans le désert, les régions inhabitées ne sont pas synonymes de sites abandonnés ou dévalués. Quand un lieu porte un nom, il porte déjà ses légendes et ses saints. Et même si, par des concours de circonstances, ce lieu finit par être abandonné, il continue et continuera à représenter une partie de l’identité des habitants du désert. Je tiens la légende du rocher de la Demoiselle de Hadj M’hamed Zizah, le premier enseignant de la ville d’In Salah. Un homme qui a sacrifié toute sa vie pour l’école et le résultat de son sacrifice est prodigieux. L’histoire du rocher de la Demoiselle est aussi un hommage à toutes celles qui ont subi, dans le silence, l’humiliation pour leur faiblesse et leur désavantage. Une question mérite d’être posée : pourquoi les habitants du désert se sont construit autour de légendes et de leurs saints ? Malgré mes dix-sept années passées dans le désert du Tidikelt, je ne pourrais moi-même répondre à cette question que par des intuitions qui me chuchotent que les Bédouins voulaient côtoyer la grandeur du désert par d’autres grandeurs et ils ne trouvèrent que des légendes. - Votre récit, nous le devinons, est un hommage au désert et à ses habitants. En lisant votre récit, on découvre des personnages qui font face à la rigueur du climat avec résignation… Quand on se rend dans le désert pour une semaine ou deux, dans un cadre bien organisé, on revient avec de très fortes émotions et surtout avec la certitude qu’on vient de rencontrer le plus beau désert du monde. En ne citant que Arak, les monts d’Ahnet, le Hoggar, le Tassili, le Tidikelt et Timimoun. Mais quand on y vit, on est très vite rattrapé par l’intelligence des habitants du désert, par la complexité de leur société, par une échelle sociale bénie par certains parce que leur accordant les cimes et bannie par d’autres pour l’histoire qu’elle porte. Un tabou qui continue à sévir malgré tous les dégâts qu’il continue d’engendrer. L’histoire de l’esclavage dans le désert de notre pays. Une histoire qui ne fut jamais assumée et qui, cueillie par des opportunistes et des aventuriers, continue à nourrir le quotidien des habitants du désert en fissures douloureuses et quelquefois très dangereuses. Il est vrai que le climat dans le désert est très dur, mais ce que le jour vous fait subir, la nuit vous le rend généreusement par une affectueuse douceur et un ciel qui vous offre ses infinités d’étoiles à travers un dôme qui vous donne l’impression qu’il vous porte. Mes personnages reflètent juste une dynamique politique, économique, sociale et spirituelle particulière à leur région. Je les décris avec honnêteté. - Les textes de fiction (romans, récits, etc.) dont le décor est désert sont rares dans la littérature algérienne. Pourquoi nos auteurs continuent d’ignorer cette partie de nous qu’est le vaste Sahara ? Pour écrire sur le désert, il faut avoir des choses intéressantes et particulières à écrire. Et pour y parvenir, il faudrait y vivre, et y vivre longtemps ! Les courts séjours ne peuvent inspirer que des impressions. Et on ne peut pas tirer des œuvres à partir d’impressions. Le père de Foucauld a beaucoup écrit sur Tamanrasset. Il a pu le faire après une vie consacrée aux Touareg du Hoggar. On ne peut construire des œuvres à partir de décisions impulsifs ou émanant de réunions passionnelles et occasionnelles. Les œuvres sont construites par des hommes et des femmes qui sont eux-mêmes et elles-mêmes des œuvres. Des œuvres de l’école, de la formation, du droit et de la liberté de penser. Et c’est à partir de ce socle que des millions d’hommes et de femmes prennent leur destin en main et, dans la grandeur de leur parcours, ils donnent une grandeur à leur pays. Vous savez, votre question est très intéressante. Elle dévoile le désintérêt de nos chercheurs, de nos historiens et de nos étudiants pour la plus grande partie de notre pays. Des maladresses qui nous coûtent l’égarement d’une grande partie de notre patrimoine. Pour la triste anecdote, dans les années quatre-vingt-dix, lors de la préparation d’un séminaire organisé par l’Institut national de santé publique (INSP), il nous a été demandé de nous présenter avec une monographie de nos régions. J’ai pris alors contact avec certaines personnes pour me procurer une monographie de la ville d’In Salah. J’ai pu en trouver une que gardait jalousement un notable de la ville connu pour sa connaissance de l’histoire de la région. La seule monographie de la ville d’In Salah était faite par un jeune Français qui était venu y passer son service national dans les années cinquante. Je pense que notre désert est d’une très grande richesse historique, culturelle et sociale. Il est triste d’attendre que des gens viennent d’outre-mer pour le valoriser. Les universités algériennes devraient se pencher sur ces espaces. Des milliers de thèses pourraient puiser dans cette richesse et autant de livres y trouver inspiration. - Après vos études de médecine à la faculté d’Alger, vous avez préféré, contrairement à beaucoup de vos confrères, vous installer à In Salah pour exercer votre métier. Vous vous y êtes établi durant dix-sept ans. Qu’est-ce qui vous y a retenu durant toute cette période ? L’usage de «contrairement à beaucoup de vos confrères» met l’accent sur le choix d’autres médecins qui est fait à partir d’autres visions des choses, d’autres attentes, d’autres ambitions et même d’autres raisons de vivre. Mon choix ne porte aucun brin de prétention. C’est juste un destin conçu par des décisions qui elles-mêmes trouvent leurs explications dans d’autres réalités et peut être dans des évènements lointains. Si vous faites allusion au mouvement des médecins résidents, je vous dis que ces médecins sont les enfants de l’Algérie. Ils sont parmi ce qu’il y a de meilleur dans notre pays. Ils sont d’abord tous des bacheliers avec mention très bien et des médecins qui ont réussi un concours très difficile où la concurrence est rude. Je pense qu’on n’a pas le droit de les prendre par l’usure et d’imposer l’échec à leur mouvement. Même si leur revendication centrale est délicate, elle est et elle demeure légitime. Je pense que la leçon à tirer de leur grève est très grande. Un grand mouvement devrait être pris dans sa grandeur. Refuser de les écouter et de les comprendre n’est qu’un acharnement à continuer à sévir avec des outils d’un autre temps et en méconnaissant totalement ceux à qui on a affaire. Vous savez, j’ai l’extrême conviction que rien ne vaut un médecin de garde, qu’il soit interne, généraliste, résident, assistant ou professeur. La santé algérienne a besoin de l’engagement humain de son personnel et la reconquête de cet engagement, en partie égaré, ne peut se faire sans un réel respect envers ce même personnel. Concernant mon choix qui remonte à très longtemps, j’étais jeune et assoiffé d’aventures. J’ai débarqué a In Salah avec deux cabas : un contenant quelques vêtements et l’autre de vieux livres que je gardais de l’externat, dont le plus précieux était le Blacque-Belair. Le désert m’a passionné et l’exercice du métier de médecin dans ces régions était une passion d’une autre dimension. Par des actions simples, le plus souvent préventives, les résultats étaient prodigieux. En parfois quelques mois, on voyait l’impact de notre travail sur la mortalité infantile. Et ça, ça n’a pas de prix ! Remarquant ma passion pour le désert, les habitants d’In Ghar (un village situé à 70 km à l’ouest d’In Salah) m’avaient sollicité pour venir travailler chez eux. Ils m’avaient fait part de leur desarroi et m’avaient demandé de venir à leur secours, soigner leurs enfants et assister l’accouchement de leurs femmes. Ils ne citaient que ceux-là parce que c’était leur plus grande douleur. Je m’étais alors dirigé vers In Ghar armé d’une médecine clinique, d’une prudence thérapeutique et portant douloureusement des carences que je n’ai pu défier que par la prudence. Et c’est pour ces carences que je m’investis actuellement dans une maison d’édition dédiée à la formation médicale continue. L’une de mes plus grandes fiertés et mon plus grand apaisement est qu’à ce moment de ma vie et de leur histoire, je ne leur ai pas tourné le dos. Le prix était très lourd. Des années de travail jusqu’à l’épuisement et de grands sacrifices... Mais je pense que tout a un prix. Quand il m’arrive de faire le bilan de mes années, je trouve que le meilleur s’était passé dans cette partie de notre pays et à cette époque. Il faut dire aussi que le quotidien dans le secteur sanitaire est très difficile. Les relations sont souvent très complexes et la méfiance traditionnelle de l’administration à l’égard des médecins est toujours lourde de conséquences. C’est encore plus compliqué quand les différents acteurs de la santé ne sont pas rassemblés autour d’un même projet. Et pour répondre précisément à votre question, je vous dirais que ce qui m’y avait retenu était la passion. La passion pour le Tidikelt et pour l’exercice de la médecine dans un environnement particulier. Mais une passion ne peut pas porter, à elle seule, tout un destin. Il en faut plusieurs qui alternent et au sein desquelles on retrouve à chaque fois nos aspirations et notre repos. Apres de longues années, ma présence n’était plus vitale et l’horizon ne me dissimulait que peu de chose. J’ai pris alors la décision de renaître ailleurs, de faire autre chose et d’essayer de trouver un autre sens à ma vie. Je continuais à apprendre que le prix était encore lourd pour chaque conquête, mais ça valait à chaque fois la peine. On finit par se délester de tout en gardant comme seul butin que le plus important est de faire quelque chose de bien de sa vie ou, plutôt, de se consacrer au bien. - Des projets en vue ? Je travaille sur un manuscrit qui rapporte l’histoire d’un jeune Allemand qui, un jour d’automne dans les années 90’, atterrit imprévisiblement dans le village d’In Ghar. Dans ce manuscrit, j’essaye de montrer que quand les hommes se côtoient et se regardent dans les yeux, ils ne trouvent point de différences entre eux quelles que soient leur origine ou leur religion. je fais émerger aussi le fait que les plus grands conflits idéologiques dissimulent toujours des conflits d’intérêts en tout genre. Et c’est aussi à chaque fois une approche de la société bédouine. C’est un hommage à un ami de Heidelberg, qui a aimé le désert d’Algérie. Il avait commencé à le traverser par piste dès 1971, et il l’a fait une cinquantaine de fois. Actuellement, il vit replié chez lui. Il n’a jamais pu surmonter sa nostalgie pour l’Algérie d’une certaine époque.  

Entre l’Algérie et l’Afrique, toute une histoire !

«L’Algérie et l’Afrique, hier et aujourd’hui» a été le thème d’une journée d’étude organisée mardi dernier à Oran par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc). Quatre intervenants ont pris part à cette renc
El Watan - Culture

Entre l’Algérie et l’Afrique, toute une histoire !

«L’Algérie et l’Afrique, hier et aujourd’hui» a été le thème d’une journée d’étude organisée mardi dernier à Oran par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc). Quatre intervenants ont pris part à cette rencontre : le sociologue et historien Hassan Ramaoun dont la communication s’est axée sur les témoignages du journal El Moujahid lors de la Guerre de Libération nationale, mettant en relief la solidarité africaine qui prévalait alors ; le professeur Mohamed Milliani dont la communication a porté sur les étudiants africains dans le Supérieur algérien ; le professeur Mansour Kedidir a fait un état des lieux de la situation des intellectuels maghrébins et subsahariens ; enfin le professeur Yamina Rahou a parlé du Codesria, une organisation au service de la recherche en Afrique. Il faut noter aussi que cette journée d’étude entrait dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’Afrique, qui a lieu chaque année le 25 mai. Il ressort des différentes communications, ainsi que des débats qui ont suivi, la nécessité, désormais plus qu’impérative, pour les élites des différents pays africains de se concerter davantage, de coopérer, notamment par le biais des échanges universitaires. En effet, aujourd’hui, on ne peut que constater qu’ils sont rares les étudiants algériens à opter pour les universités de pays africains, de même que le nombre des étudiants africains sur les bancs des amphithéâtres algériens est en régression. Cela dit, si on se réfère aux déclarations du Pr Milliani, on apprend qu’une majorité écrasante des étudiants étrangers qui étudient en Algérie provient essentiellement de pays africains. Mais cela reste insuffisant étant donné que le nombre total d’étudiants étrangers à travers les différentes universités du pays atteint à peine les 8000. Le Pr Kedidir a pour sa part parlé des intellectuels du Maghreb et d’Afrique subsaharienne : «L’analyse de la pratique intellectuelle, de leurs activités, de leur posture m’amène à distinguer deux catégories d’intellectuels que ce soit en Afrique du Nord ou en Afrique subsaharienne : il y a l’intellectuel islamisant et arabisant et l’intellectuel laïcisé.» Variété Dans cette deuxième catégorie, argue-t-il, sont conquis trois modèles : la modernité, la culture nationalisée et le modèle marxiste dans ses différentes variantes. On trouve cela à la fois dans la période coloniale et postcoloniale : «Ces modèles entretiennent des rapports contradictoires, les trois ont vocation de reconstruire une meilleure légitimité comme issue pour débarrasser le peuple de la domination coloniale.» Pour parler des origines de ces deux catégories d’intellectuels, le Pr Kedidir n’hésite pas à remonter dans le temps, jusqu’au XVe siècle, pour parler des origines des intellectuels islamisant arabisants, dominés alors par les confréries et les oulémas, qui ont formé, au fil des siècles, un acteur maintenant hégémonique : l’acteur islamisant. Quant au deuxième acteur, dit laïcisé, ses origines intellectuelles ont commencé à travers les rencontres panafricaines, dont la première, il est utile de le noter, a eu lieu vers 1800 à Chicago. L’intervenant affirme que l’émiettement de la pensée de cette catégorie d’intellectuels a commencé au début du panafricanisme, où il y avait notamment des thèses défendues par Fanon et N’krumah (des gens de gauche !) et d’autres, relatives à la négritude, défendues par Senghor et Césaire. «Ils n’ont pas pu s’entendre sur l’idéal africain. Chacun l’a vu sous son prisme. Cette dispersion a fait que le panafricanisme s’est essoufflé.» Enfin, le professeur Yamina Rahou a parlé du Conseil pour le développement des sciences et de la recherche en Afrique (Codesria). On apprend que cette organisation non gouvernementale est dédiée à la recherche en Afrique. Elle a été fondée en 1973 à Dakar par des universitaires chercheurs africains de différentes disciplines. «Parmi ses objectifs, faciliter la recherche multidisciplinaire, la promotion des publications issues de la recherche, le renforcement des capacités des chercheurs africains à tous les niveaux grâce à un solide programme de formations, et la promotion du principe de la liberté académique et la création de multiples forums d’échange d’informations.» Cette organisation vise aussi à encourager la collaboration de chercheurs africains «pour réduire cet émiettement, cette fragmentation, y compris à travers la recherche, et pour essayer de fédérer sur un plan de coopération en matière de réalisation des différents axes de recherche liés aux problématiques africaines». 

Abderrahmane Raouia : «L’Algérie gagnerait à être plus offensive sur le marché africain»

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, présent à Busan (Corée du Sud)dans le cadre des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), souligne l’importance de la démarche contenue dans le programme de la BAD pour booster l
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Abderrahmane Raouia : «L’Algérie gagnerait à être plus offensive sur le marché africain»

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, présent à Busan (Corée du Sud)dans le cadre des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), souligne l’importance de la démarche contenue dans le programme de la BAD pour booster l’industrialisation des pays africains. Rencontré, hier, en marge de l’ouverture officielle des assemblées annuelles qui se tiennent au centre de conférences Bexco à Busan, le ministre des Finances (également gouverneur de la BAD) souligne le rôle que pourrait jouer notre pays dans le cadre du programme lancé par la BAD, estimant notamment que «l’Algérie devrait être un peu plus offensive dans sa démarche vers les marchés africains pour permettre à nos entreprises d’être plus présentes sur le continent, où elles ont un rôle important à jouer dans le cadre de la démarche industrialisante de l’Afrique». Selon M. Raouia, les efforts de l’Algérie dans ce domaine sont à relever : les échanges sont en nette progression, mais ils gagneraient à être intensifiés pour une véritable intégration africaine et des échanges plus soutenus avec les voisins du sud du continent, «d’autant plus que l’Algérie axe son action actuellement sur les projets qui permettent de booster les exportations hors hydrocarbures du pays». Pour ce qui est des avantages que pourrait tirer l’Algérie des programmes d’aide et d’assistance de la BAD, le ministre souligne que l’institution n’intervient en Algérie que «sur différentes prestations de service comme sur les sites d’expertise». Il explique, pour ce qui est du programme lancé par la BAD pour industrialiser l’Afrique, que «notre pays peut éventuellement en tirer profit pour mettre en œuvre des études complémentaires sur des projets donnés ou pour des missions d’experts, si le besoin se fait sentir». Pour ce qui est des financements, M. Raouia rappelle que «l’Algérie n’opte plus pour le financement extérieur et que, donc, la BAD, au même titre que d’autres institutions financières, n’est plus sollicitée à ce niveau». Et d’ajouter : «En Algérie, nous avons un programme et une stratégie industrielle que nous mettons en œuvre par nos propres moyens. C’est une démarche volontaire de la part du gouvernement qui vise à booster l’industrialisation de plusieurs filières. Cela commence à porter ses fruits dans des segments tels que l’agroalimentaire, le textile et tout ce qui vient en aval des hydrocarbures et des mines.» Il est à rappeler que l’Algérie, qui a procédé au remboursement anticipé de sa dette auprès des bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux depuis 2006, a également décidé de surseoir à tout recours à l’emprunt extérieur. Depuis quelques années, l’assistance de la BAD à l’Algérie ne porte quasiment plus que sur des opérations d’aide technique dont le renforcement des capacités de l’administration publique, le développement du secteur privé et l’intégration régionale.  

«Une raffinerie fiable à 98,1%»

Le rachat de la raffinerie d’Augusta est présenté par Sonatrach comme une solution à la diversification de l’offre de produits raffinés algériens et une manière de minimiser l’exposition financière pour l’Algérie. L’acquisition de la raf
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«Une raffinerie fiable à 98,1%»

Le rachat de la raffinerie d’Augusta est présenté par Sonatrach comme une solution à la diversification de l’offre de produits raffinés algériens et une manière de minimiser l’exposition financière pour l’Algérie. L’acquisition de la raffinerie d’Augusta en Italie, qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps, continue de faire réagir la direction de la compagnie Sonatrach qui justifie une «démarche stratégique» à travers laquelle sera réduite une part importante de la facture d’importation de carburants et une garantie de nouveaux dividendes avec la vente des surplus de production. La direction nationale de Sonatrach a abrité, hier, un point de presse autour de la stratégie de raffinage de la compagnie qui vise à réduire la facture d’importation de carburants qui a atteint entre 2011 et 2017 un total de 16 milliards de dollars à raison de 2,33 milliards par an. Le rachat de la raffinerie d’Augusta est d’ailleurs présenté par Sonatrach comme une solution à la diversification de l’offre de produits raffinés algériens et vise à minimiser l’exposition financière pour l’Algérie. Sans confirmer ou infirmer le montant de 800 millions de dollars qu’aurait coûté la raffinerie d’Augusta, la direction de Sonatrach se réjouit de l’acquisition d’un actif de raffinage à l’international permettant de nouveaux débouchés pour les charges pétrolières et le Sahara blend. «La raffinerie a 46 ans d’âge et non pas 70 ans comme ont rapportés certains médias. De plus, l’ennemi n’est pas le temps dans une raffinerie mais c’est l’utilisation de charges pétrolières exagérées. Ce n’est pas le cas d’Augusta. Elle a été classée meilleure raffinerie en termes de maintenance», a indiqué Ahmed Mezighi, conseiller auprès du PDG de Sonatrach. Et de noter que la compagnie nationale a évalué plusieurs offres avant de faire le choix d’Augusta : «Cette raffinerie, contrairement à ce qui a été rapporté, est suffisamment grande et complexe pour ne pas être menacée de fermeture ; ce n’est pas non plus un mastodonte pour s’intégrer rapidement dans le schéma de raffinage de Sonatrach. Sa capacité de traitement est de 10 millions de TM/an, elle est reliée aux terminaux de stockage de carburants à Naples, Palerme et Augusta grâce à un système de pipes. En termes de capacité de traitement, elle sera la deuxième raffinerie de Sonatrach, offrant 25% des parts de marché de la Méditerranée. Elle offre le meilleur rendement en carburant et en huile de base en Algérie avec 800 000 tonnes par an. Avec son rendement de 8% de lubrifiants, Augusta crée un effet stabilisateur et nous permet comme le stipule le contrat un écoulement des lubrifiants à Exxon Mobil pour une période de 10 ans.» Répondant aux critiques sur les supposés effets polluants de la raffinerie, les dirigeants de la compagnie nationale sont formels : Augusta répond aux normes 2020 de l’OMI et détient le permis d’exploitation adéquat de la part des autorités italiennes renouvelable tous les 12 ans. «Augusta a fait l’objet d’un audit environnemental. Elle est dotée d’une unité de récupération de soufre et peut traiter du Sahara blend (85 600 b/j) de Zarzaitine et du fuel résiduel de Skikda dont elle est distante d’un peu plus de 200 km», indique M. Mezighi. Et d’indiquer que le principe de due diligence couvre tout le contrat sur la base duquel le vendeur ne cache aucune anomalie à l’acheteur au risque de se voir pénalisé. Le même responsable évoque l’émission de dioxyde de soufre en expliquant que c’est un problème qui concerne toutes les raffineries, mais qu’Augusta a pris les dispositions nécessaires pour réduire drastiquement les émissions. «Concernant la contamination des sols, il s’agit en fait de la dette du vendeur et ne concerne en fait que 20 hectares et non pas 360 hectares comme rapporté par certains et c’est sur une faible profondeur n’atteignant pas la nappe. Le coût du traitement de ce problème est de 30 millions dollars/an sur une période de 7 ans. Un coût qui est intégré en modèle économique.» A noter que la raffinerie d’Augusta permettra, selon les dirigeants de la compagnie nationale, de hisser Sonatrach au rang de troisième groupe de raffineurs dans le monde, notamment avec la mise en service de la raffinerie de Hassi Messaoud (en 2022) et de celle Sidi Rzine (en 2019), en sus du projet de Skikda. Le PDG de la compagnie, Abdelmoumen Ould Kaddour, affirme que, pour l’heure, il n’y a aucun autre projet d’acquisition de raffinerie à l’étranger et que toute l’attention est concentrée sur les raffineries existantes en Algérie et en cours de réalisation. «Avec Augusta, Sidi Rzine et Hassi Messaoud, nous couvrirons largement nos besoins. Il n’y a pas encore une nécessité de voir d’autres marchés.»

NA Hussein Dey : La piste africaine pour renforcer l’effectif

La cellule de recrutement, composée du staff technique et de dirigeants, poursuit ses démarches en vue du renforcement de l’effectif par de nouveaux éléments susceptibles d’apporter un plus au jeu de l’équipe. L’entraîneur Dziri qui a été reco
El Watan - Sports

NA Hussein Dey : La piste africaine pour renforcer l’effectif

La cellule de recrutement, composée du staff technique et de dirigeants, poursuit ses démarches en vue du renforcement de l’effectif par de nouveaux éléments susceptibles d’apporter un plus au jeu de l’équipe. L’entraîneur Dziri qui a été reconduit veut donner une autre dimension à l’équipe qui est appelée à représenter l’Algérie en Coupe de la CAF, la saison prochaine. C’est ainsi que des joueurs ayant brillé cette saison en championnat sont sur la liste de ladite cellule pour, éventuellement, rejoindre les rangs des Sang et Or. A l’image de Bouguelmouna (USMBA), Selmi (CRB) et Gacha (USMB), entre autres. Mais, selon notre source, la direction ne veut pas se contenter de joueurs du cru. Notre source affirme que la direction envisage de recruter au moins deux joueurs africains qui répondent aux exigences de la compétition africaine, sans préciser le poste ni la nationalité. Le recrutement des nouveaux joueurs répond aux besoins de l’équipe. La cellule de recrutement veut d’ailleurs éviter les erreurs commises les deux dernières années par les responsables qui avaient opté pour un recrutement massif jusqu’à chambouler tout l’effectif. Dziri et son staff veulent travailler dans la continuité et avec la même ossature. C’est pour cela qu’il a été décidé de prolonger les contrats de Gasmi et El Orfi et bientôt celui d’El Ouartani. Le staff technique aurait décidé également de libérer cinq joueurs, dont le portier Boussouf, Herrida, Ouali, El Amalli et probablement Zeghnoune. Par ailleurs, on apprend que le stage de préparation d’intersaison se déroulera cet été à Lisbonne (Portugal) à une date non précisée. La reprise des entraînements n’est pas encore fixée, mais elle aura lieu probablement fin juin ou début juillet.

L’horaire, pomme de discorde

Le match Portugal-Algérie, qui débutera à 20h15, heure de Lisbonne, continue de faire des vagues. La Fédération et le sélectionneur national se rejettent la balle et la responsabilité sur le choix de l’horaire. Rabah Madjer a clairement affiché s
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L’horaire, pomme de discorde

Le match Portugal-Algérie, qui débutera à 20h15, heure de Lisbonne, continue de faire des vagues. La Fédération et le sélectionneur national se rejettent la balle et la responsabilité sur le choix de l’horaire. Rabah Madjer a clairement affiché son désaccord sur ce chapitre. Il avance l’argument suivant : «L’horaire va handicaper nos joueurs qui dans leur majorité observent le jeûne. On va leur demander d’entamer le match alors que la rupture du jeûne ne sera pas consommée,  ils n’auront pas mangé et seront  déshydratés pendant plus de 19 heures. Ce déséquilibre risque de pénaliser l’équipe contre le Portugal, un mondialiste et champion d’Europe en titre.» Ce paramètre aurait dû être posé au moment de la négociation des conditions entourant la tenue du rendez-vous de juin 2018 à Lisbonne. Il y a un peu plus de trois mois, la Fédération portugaise et son homologue algérienne se sont retrouvées pour discuter de tous les points avant de finaliser l’accord. Sur ce point, une source fédérale précise :  «Avant de partir à Lisbonne pour négocier l’accord, la FAF avait convié les principaux intéressés (le secrétaire général, le sélectionneur, le manager général, le médecin fédéral et d’autres membres pour arrêter conjointement la feuille de route de cette manifestation). Il n’y a pas eu d’objection majeure concernant l’horaire du match dont le début sera donné avant la rupture du jeûne. On savait à l’avance que ce match aurait lieu en plein Ramadhan. Sur la capacité des joueurs jeûneurs à pouvoir jouer, le médecin fédéral a été consulté et a donné un avis favorable.» Des informations ont fait état, il y a quelques heures, d’une demande formulée par le sélectionneur national exhortant la FAF à solliciter son homologue portugaise pour décaler d’une heure le rendez-vous afin de permettre aux joueurs algériens de rompre le jeûne avant d’entamer la rencontre. Le président de la Fédération a clairement affiché son opposition à cette demande et a signifié à Rabah Madjer que le match débutera à l’heure fixée par les deux parties. La question du jeûne ou pas des joueurs sera posée et réglée durant le stage à Sidi Moussa. Il y a peu de chance de voir les joueurs sacrifier la journée pour donner la réplique à Cristiano Ronaldo et ses équipiers. Gorge profonde révèle : «Madjer a proposé au président Zetchi d’annuler le match contre le Portugal à cause de l’horaire, ce à quoi ce dernier a répliqué par un niet ferme.» Bien sûr que cela aurait fait désordre, à quelques jours du début de la Coupe du monde 2018. La même source ajoute : «Avant le tirage au sort de la Coupe du monde Russie 2018, la Fédération sud-coréenne a sollicité la FAF pour un match amical entre les deux sélections à Séoul à des conditions très avantageuses (prise en charge totale en sus du versement d’une très forte prime). Le président Zetchi a refusé l’offre. Il ne voulait pas imposer aux joueurs un voyage harassant (14 heures de vol Alger-Séoul) en plein Ramadhan. Il a privilégié leur santé à l’argent.» Il reste à souhaiter que ce nuage se dissipe très vite pour ne pas perturber la préparation des matchs face au Cap-Vert le 1er juin à Alger, et au Portugal, le 7 juin à Lisbonne.      

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