Algeria



Classement FIFA : Le déclin de l’Algérie se poursuit

Avec un total de 474 points, les Verts ont perdu deux points par rapport au dernier classement, mais se maintiennent toujours en onzième position au niveau africain loin derrière la Tunisie (21e), meilleure nation du continent. L’Algérie est égaleme
El Watan - Sports

Classement FIFA : Le déclin de l’Algérie se poursuit

Avec un total de 474 points, les Verts ont perdu deux points par rapport au dernier classement, mais se maintiennent toujours en onzième position au niveau africain loin derrière la Tunisie (21e), meilleure nation du continent. L’Algérie est également dépassée par le Burkina Faso (52e), le Mali (64e) et le Cap Vert (65e). Elle peut toutefois se consoler d’être toujours devant la Côte d’Ivoire (68e). Malgré le départ de l’ancien premier responsable de la FAF, Mohamed Raouraoua, et son remplacement par Kheireddine Zetchi ainsi que la nomination du technicien espagnol, Lucas Alcaraz, puis de l’actuel sélectionneur national, Rabah Madjer cela n’a pas permis aux Verts d’arrêter leur «glissade». Au lendemain du départ à l’aimable du coach français Christian Gourcuff, au mois d’avril 2016, l’équipe occupait la 33e place du classement FIFA après le nul concédé à Addis-Abeba devant l’Ethiopie sur le score de 3 à 3 pour le compte des éliminatoires de la CAN-2017. L’Algérie est passée de la 39e place à la 57e place en 2017 avant de reculer encore plus à partir du mois de février pour atteindre la 66e position du classement aujourd’hui. Il faudra remonter plus loin dans le temps pour retrouver l’Algérie dans le top 20 des meilleures nations du football mondial. C’est en 2014 que les camarades de Ghoulam ont réalisé le meilleur classement. Au lendemain d’une double confrontation face au Malawi (2-0 et 3-0) pour le compte des éliminatoires de la CAN-2015, l’Algérie a pu se hisser à la 15e place, qui reste le meilleur classement des Algériens. Avant Christian Gourcuff, le Bosnien Vahid Halilhodzic a pu atteindre la 19e place du classement FIFA. En ces temps difficiles pour la sélection nationale, les supporters des Verts sont nostalgiques des performances des camarades de Halliche lors du Mondial-2014, notamment lors du match mémorable de 8es de finale devant le futur vainqueur de trophée, l’Allemagne, malgré la défaite sur le score de 2 buts à 1 après prolongations...  

Match amical : Piètre exhibition des Verts devant les Portugais

La sélection algérienne de Rabah Madjer n’a finalement pas fait le poids, hier, au stade de la Luz à Lisbonne, face au champion d’Europe 2016, le Portugal, en s’inclinant sur le score de 3 buts à 0. D’entrée de jeu, les Algériens avaient comp
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Match amical : Piètre exhibition des Verts devant les Portugais

La sélection algérienne de Rabah Madjer n’a finalement pas fait le poids, hier, au stade de la Luz à Lisbonne, face au champion d’Europe 2016, le Portugal, en s’inclinant sur le score de 3 buts à 0. D’entrée de jeu, les Algériens avaient compris que leur soirée allait être très compliquée. Les coéquipiers du revenant Renaldo ont poussé Benmoussa & Co dans leurs derniers retranchements, les obligeant à dégager le ballon comme ils le pouvaient. Salhi, qui a retardé la sanction, n’a rien pu faire après la reprise de Guedes sur une bonne remise de tête de de Bernando Silva (17’). Même si les Portugais ont levé un peu le pied, ils sont restés les plus menaçants. C’est ainsi sur une accélération, Ronaldo dépose le cuir la tête de Fernandes, qui double facilement le score (39’). En seconde période, les poulains de Madjer se sont effondrés corps et âme en subissant le jeu, concédant une troisième réalisation signée par le buteur du jour, Guedes, de la tête, sur laquelle Salhi n’a rien pu faire (63’). Les Algériens sont restés inoffensifs. En fin de match, le remplaçant Bounedjah s’est signalé en voyant son tir de la tête sortir par le gardien Rui Patricio (88’). L’arbitre anglais a mis fin au supplice des Algériens et du coach Rabah Madjer en sifflant la fin du match. La sortie face au mondialiste portugais a mis à nu des carences inquiétantes. Et avec des prestations comme celle de Lisbonne, même la qualification en phase finale de la CAN-2019 devient utopique, bien qu’elle se jouera entre 24 pays. Le changement continuel de joueurs et de postes a beaucoup contribué dans la piètre exhibition d’hier soir. On citera seulement meilleur passeur de la Ligue 2 française, Ferhat, qui s’est retrouvé dans un rôle de défenseur sans grand succès. Après cette sortie complètement ratée, tous les regards des Algériens seront braqués sur le premier responsable de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, qui devra se prononcer sur l’avenir de Rabah Madjer, que tout le monde annonce partant après la série de mauvais résultats. Les Verts ont concédé leur troisième revers de suite avec l’équipe première : Iran (1-2), Cap Vert (2-3) et la défaite d’hier face au Portugal (0-3). La dernière sortie médiatique du champion d’Europe 1987, lors de la conférence de presse d’avant-match dans laquelle il invitait les journalistes portugais à diffuser l’information au monde entier qu’on voulait le limoger, lui a fait perdre le peu de soutien qu’il avait encore. Et à présent, nombreux sont ceux qui demandent sa tête.  

Planche de salut du «Cardinal»

Voilà enfin quelqu’un qui parle du grand El Hadj M’hamed El Anka. Et qui rehausse l’image d’El Hadj. Cette géniale idée émane du metteur en scène Fellous Mahfoud. Il a déjà monté une dizaine de pièces théâtrales, c’est un ancien de la
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Planche de salut du «Cardinal»

Voilà enfin quelqu’un qui parle du grand El Hadj M’hamed El Anka. Et qui rehausse l’image d’El Hadj. Cette géniale idée émane du metteur en scène Fellous Mahfoud. Il a déjà monté une dizaine de pièces théâtrales, c’est un ancien de la télévision (ENTV), il présentait des émissions sur l’astronomie. L’initiative de Fellous Mahfoud est, en fait, le prolongement, voire l’extension d’un vieux projet. Celui d’un long métrage sur la vie du grand maître, El Hadj M’hamed El Anka, celui qui a révolutionné la musique chaâbie. Le projet avait germé il y a une vingtaine d’années. C’est dire le long labeur de Fellous Mahfoud. L’écriture du texte lui prendra 10 ans. Un travail méticuleux, précis et exhaustif. Ses recherches ont reposé sur celles de Bachir Hadj Ali, Rabah Saâdallah ou encore du Dr Messaoudi, de précieuses références. Mais après le projet de film, une fiction, Fellous Mahfoud a eu cette lumineuse idée. Et il eut ce… coup de théâtre. Transposer cela sur les planches, en faire une pièce théâtrale. Il l’a intitulée Cheikh M’hamed El Anka, El Medah (le troubadour), qui sera jouée en soirée les vendredi 8 et samedi 9 juin , à la salle Ibn Zeydoun, à Alger. Appel aux directions de la culture et aux théâtres régionaux Une sorte de «fiction» du 4e art — dont le texte et les dialogues sont de Fellous Mahfoud —, romancée, subjective, narrative, chronologique et surtout commémorative. «L’adaptation du film à la pièce, la confrontation du scénario au texte théâtral auront été difficiles. El Hadj M’hamed El Anka est un personnage shakespearien…», avouera Fellous Mahfoud. Cette pièce intervient cinq mois avant la célébration du 40e anniversaire de la mort d’El Hadj M’hamed El Anka, le 23 novembre 1978, à l’âge de 71 ans. On est tenté de poser ce questionnement : mais pourquoi cet anachronisme ? Eh bien, Fellous Mahfoud et son collectif ont tout simplement anticipé. Ils s’y prennent dès maintenant pour faire partager le plaisir de la pièce théâtrale dans l’ensemble des wilayas du pays. Car, pour le metteur en scène Fellous Mahfous, El Hadj M’hamed El Anka n’appartient pas uniquement à La Casbah, à Alger, mais à toute l’Algérie. Et que le chaâbi est un style de dimension nationale. Ainsi table-t-il, sans prétention, sur une quarantaine de représentations à travers le pays, et ce, jusqu’à la date anniversaire de sa disparition, le 23 novembre 2018, sur une scène nationale à Alger. D’ici là, le spectacle sera rodé, pour la clôture. Mais, pour ce faire, il lance un appel aux directions de la culture des wilayas et aux différents théâtres régionaux pour qu’ils soutiennent la pièce Cheikh M’hamed El Anka, El Medah, en l’accueillant et en lui réservant un espace. La légende du chaâbi, El Hadj M’hamed El Anka, mérite cela, non ?   Épigones, ces clones du maître L’argument, le pitch ? La pièce dont les comparses sont interprétés par des comédiens professionnels retrace la vie du cheikh M’hamed El Anka, l’évolution du medh, les signes avant-coureurs de ce qui sera plus tard le style chaâbi. Le montage et la mise en scène se déclineront sous forme de tableaux. Tout en respectant une chronologie s’articulant autour de la naissance d’El Anka, La Casbah, sa jeunesse, ses mentors, Cheikh Nador, Si Saïdi, Oulid Lekhal, Ibnou Zekri, le musicien émérite Saïd El Larbi… Une fresque émaillée de grandes dates historiques ayant marqué le début du siècle lors de la colonisation française de l’Algérie… D’ailleurs, El Hadj M’hamed El Anka purgera un mois de prison pour son soutien au mouvement de libération nationale. La transition des actes est assurée par un narrateur déclamant de la poésie populaire chantée (chiîr el melhoun) ainsi que celle de grands poètes tels que Sidi Lakhdar Benkhlouf, Si Kaddour El Alaoui, M’barek Soussi et Mustapaha Toumi qui n’est autre que celui qui écrira le chef-d’œuvre Sobhan Allah Ya L’tif pour El Hadj M’hamed El Anka, dans les années 1970. Ainsi que les épigones, les clones, qui ont fait école de son vivant et après sa mort. Le metteur en scène Fellous Mahfoud, qui mit 10 ans pour écrire le texte de Cheikh M’hamed El Anka, El Medah, insiste pour que son initiative soit perçue comme un travail de mémoire et contre l’oubli. Et tel un hommage : «Cette pièce de théâtre permettra au public de comprendre le sens du combat culturel de ce grand maître de la musique chaâbie, qui était alors engagé contre le colonialisme et l’occupation française. A travers cette commémoration, nous avons voulu célébrer El Anka, durant toute l’année et non pas uniquement lors d’une simple journée. El Anka, c’est plus qu’un héritage. C’est un patrimoine immatériel oral qu’a laissé le ‘‘Cardinal’’. Nous voudrions faire connaître cette icône aux jeunes, au public… El Anka était beaucoup plus un medah-troubadour et puis, il y eut le chaâbi. Le pur chaâbi, c’est Cheikh Nador et le vrai chaâbi est celui d’El Anka. Il avait créé un style musical… Mes références dans ce projet, ce sont Rabah Saâdallah, qui était mon collègue, il a été le rare auteur à écrire un petit livre sur El Hadj M’hamed El Anka, Bachir Hadj Ali, qui était poète et journaliste à Alger Républicain, le Dr Messaoudi qui fait de petites choses sur lui, le Centre d’anthropologie d’Oran ayant réalisé quelques recherches sur El Hadj… Et puis, j’ai écrit une narration fictive. J’ai décrit El Anka comme je le vois et le ressens… Et surtout en respectant et en tenant compte des témoignages sur lui… Dans un film, le scénario nous confère toute cette liberté. Par contre, la transposition au théâtre est difficile.»       Salle Ibn Zeydoun Riadh El Feth - Alger Vendredi 8 et samedi 9 juin à 22h45  

Point de vue : L’artiste algérien humilié

Censé être au cœur de la société, dans laquelle il doit jouer un rôle fondamental dans l’éveil des consciences, dans la dénonciation des fanatismes et dans le rehaussement des goûts, l’artiste algérien se trouve aujourd’hui délaissé, rejeté
El Watan - Culture

Point de vue : L’artiste algérien humilié

Censé être au cœur de la société, dans laquelle il doit jouer un rôle fondamental dans l’éveil des consciences, dans la dénonciation des fanatismes et dans le rehaussement des goûts, l’artiste algérien se trouve aujourd’hui délaissé, rejeté, parfois accusé. Par volonté politique, il a été clochardisé et mis au ban de la société, car il crée. Or, la création est changement, et tout changement effraie les despotes. Le ministère de la Culture, censé être au service de l’artiste, est devenu son ennemi. A travers une stratégie d’hégémonie marquée par des atteintes graves à la liberté d’expression et d’action artistique et culturelle, ce ministère a asséché les puits dans lesquels l’artiste puise son inspiration. Sa dignité, à vrai dire. L’arsenal réglementaire et légal, particulièrement liberticide, élaboré lors du mandat de l’ancien ministre de la Culture Khalida Toumi (2002 à 2014), et entretenu par les ministres qui lui ont succédé, demeure l’instrument le plus explicite qui a mis notre secteur des arts et de la culture à genoux, et avec, nos artistes, condamnés à souffrir en silence. Incapable de doter l’Algérie d’un secteur culturel fort, le ministère de la Culture est aujourd’hui un ministère pauvre. Pauvre, non pas parce qu’il a perdu près de 70% de ses ressources entre 2015 et 2018, mais pauvre par son incompétence pour gérer les affaires culturelles du pays, pauvre par son inaptitude à faire briller la culture algérienne dans le ciel des nations, et surtout, pauvre par son incapacité à offrir une vie décente à nos artistes. Ainsi, malgré avoir dépensé 3,3 milliards de dollars en dix ans (entre 2008 et 2018), le ministère de la Culture était incapable de doter nos artistes d’un statut qui reconnait leur rôle dans la société, et qui préserverait leur dignité. Des dizaines d’appels de détresse sont recensés annuellement, où des artistes demandent de l’aide pour un logement ou pour une prise en charge sanitaire. La carte de l’artiste, lancée en grande pompe il y a quatre ans, et qui devait permettre aux artistes algériens d’avoir des avantages liés à la santé et à la retraite, s’est avéré une grande farce. Aux dernières nouvelles, des cartes d’artiste se vendent au marché noir pour 50    000 DA pièce, à destination de jeunes qui veulent  optimiser leurs chances pour avoir un visa. Par ailleurs, les « Takrimate » (hommages) aux artistes, qui se sont démultipliés ces deux dernières années, ne changeront en rien la situation de l’artiste. Le vrai hommage serait de permettre à l’artiste de vivre dans la dignité, et ceci, en lui offrant un environnement favorable dans lequel il peut créer librement, et un marché propice, dans lequel il peut diffuser et vendre ses œuvres aux publics pour vivre. Les hommages dans les pays autoritaires sont une aliénation. Ainsi, nos artistes se retrouvent aujourd’hui réduit à une sorte de totems, qui une fois sur le lit de la mort, voient se succédéer à leur  chevet des responsables sans scrupule, qui viennent prendre, avec un sourire narquois, des photos comme pour se délecter de l’état de fragilité de nos chers artistes, dont on aurait aimé garder d’eux une image autre. C’est ainsi que le profil du ministre de la Culture sur Facebook est devenu une sorte de pré-nécrologie, où il s’expose avec des corps malades, frêles, abimés par l’insouciance d’un Etat où un terroriste est mieux considéré qu’un artiste.

Journée nationale de l’artiste Une célébration mitigée

Aujourd’hui, l’Algérie célèbre la Journée nationale de l’artiste. A cette occasion, le président de la République décernera trois médailles du Mérite national à des personnalités marquantes de la scène artistique. Il s’agit de la chanteus
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Journée nationale de l’artiste Une célébration mitigée

Aujourd’hui, l’Algérie célèbre la Journée nationale de l’artiste. A cette occasion, le président de la République décernera trois médailles du Mérite national à des personnalités marquantes de la scène artistique. Il s’agit de la chanteuse Nouara, du réalisateur décédé Farouk Belloufa et de la regrettée actrice Sonia.  El Watan Week-end a donné la parole à quatre figures pour exprimer leurs avis sur la situation des artistes chez nous. - Djahida Houadef. Plasticienne : Notre culture est en hibernation La Journée nationale de l’artiste est, selon moi, une journée indispensable qui met les pendules à l’heure et rafraîchit les mémoires quant à l’importance de la culture dans tous les domaines et dans la vie de manière générale. Une journée qui nous permettra de conserver les mémoires avec tous les supports témoins pour idolâtrer les vécus, sacraliser l’histoire de l’humanité, rattraper les lacunes et reprendre notre souffle pour de nouveaux projets. Une journée réussie ne peut que stimuler davantage. Rien qu’en évoquant le nom de Ali Maâchi symbolisant cette célébration, on comprend le rôle de la culture dans la résistance, dans les messages subtiles interprétés avec l’art et la manière, évoquant ainsi le changement nécessaire pour de meilleures perspectives. Cette journée est censée être une journée de constat, mais aussi celle qui fête toutes les réalisations de projets culturels tout au long de l’année. Le 8 juin est finalement la journée synthétisant la situation des acteurs et leurs productions. Malheureusement, le bilan de la situation de l’artiste est amer. Malgré toutes les richesses de notre pays, nous n’avons pas encore réussi à écrire notre histoire, à confirmer notre identité et à lever notre bannière. Toutes nos réalisations culturelles se comptent sur les doigts de la main. Notre culture est en hibernation. La volonté politique toute seule ne suffit pas. Il faut y croire, transpercer les obstacles et agir en souplesse avec les réglementations. D’ailleurs, le statut de l’artiste chez nous commence à peine à se positionner. Certes, la volonté est là, il y a eu de la reconnaissance, des réalisations comme la couverture sociale des artistes, mais tant que les maillons de la chaîne ne sont pas reliés, la ligne d’arrivée de la course sera encore loin ! La culture est l’affaire de tous ! Les énergies ne pourront pas attendre d’être libérés, les artistes ont besoin d’être accompagnés, surtout financièrement, pour arriver à leurs fins. Les choses ne pourront pas avancer tant que les institutions étatiques et privées compteront leurs sous. La rouille fait grincer les portes. Elles ne s’ouvrent que difficilement ou pas du tout. Malheureusement, les manques d’opportunités nous laissent, nous les artistes, en éternelle attente ! Cette dernière tue petit à petit tout espoir et mène vers l’abandon. Les grandes idées suivent leurs époques et la lenteur exercée chez nous ne nous permet pas de nous aligner sur la dynamique et l’effervescence du monde. Nous sommes en décalage constant. La marche à suivre pour que la situation de l’artiste évolue en bien ? S’ouvrir les esprits… Être à l’écoute… Agir avec les autres, partager et vivre ensemble pour mieux avancer. - Mustapha Nedjaï. Plasticien : Nous vivons dans un pays où il est plus facile de créer un parti «politique» qu’une association culturelle Le 8 juin est comme toutes les journées. Elle est dédiée aux différentes activités et célébrations dans le pays. C’est aussi l’occasion pour des dirigeants «incultes» de se pavaner et de croire qu’ils ont été utiles à la société. Les choses se répètent chaque année sans plus. En toute sincérité, je deviens allergique à ce genre de journées qui n’ont de sens que pour les politiques et les médias. Cela rime à quoi de célébrer la Journée des artistes, or ces derniers n’ont même pas de statut ? Il vrai qu’ils sont en train de travailler sur ce fameux statut de l’artiste. Ils en sont même fiers. Or, après 55 ans d’indépendance, c’est le comble ! Car finalement, cette carte d’artiste ne sert strictement à rien, sauf en ce qui concerne la sécurité sociale. Tout le reste n’est que poudre aux yeux. Malheureusement, dans mon pays, qui ne prend même pas la peine de constituer son patrimoine artistique, les artistes ont besoin d’un tuteur pour exister. C’est simple, on n’existe pas. Nous n’avons aucune visibilité, que ce soit chez nous ou à l’étranger. Nous n’avons aucune rencontre ou biennale internationale dans les arts visuels, ce qui est mon cas en tant qu’artiste plasticien. En d’autres termes, l’artiste n’existe pas aux yeux de nos dirigeants. Nous n’avons aucune politique culturelle claire à l’échelle nationale, si ce n’est une direction d’une culture événementielle «à donner de la nausée». La faute à qui tout cela ? Le réel problème vient de nos dirigeants. Ils n’ont aucun amour pour ce pays, sinon nous ne serions pas dans cette situation ridicule. Quand on ne sait pas, on s’inspire. On peut même copier ce qui se fait de mieux ailleurs. Pas besoin de chercher bien loin. Nos voisins marocains et tunisiens sont de parfaits exemples à suivre en la matière. On ne demande à personne de réinventer la roue. Malheureusement, nous vivons dans un pays où il est plus facile de créer un parti «politique» qu’une association culturelle, ce qui est grave. - Lamia Ait Amara. Chanteuse : Il faut initier la société à la présence de l’art dans la vie quotidienne Le 8 juin est pour moi un symbole. La journée où l’on prend conscience réellement de l’importance et du rôle de l’artiste. Car un monde sans arts est un monde triste et sans saveur. C’est aussi l’occasion où nous adressons une pensée et rendons hommage à tous les grands maîtres et artistes qui ne sont plus parmi nous. Personnellement, c’est également la journée qui me rappelle la chance que j’ai de vivre ma passion. Pour toutes ces raisons, cette date doit être marquée par de grands moments de partage entre la société et les artistes. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai dédié cette journée à mon cher public en lui offrant, ce soir au théâtre d’Alger-centre, un «best of» de tous mes spectacles. D’ailleurs, je ne partage pas l’avis de ceux qui estiment qu’on célèbre l’artiste une fois par an via cette journée. Il s’agit, à mon sens, d’un signe de reconnaissance envers les artistes pour leurs efforts en faveur de la promotion de la scène artistique. Il ne faut pas non plus occulter tous les efforts des établissements organisateurs qui veillent, tout au long de l’année, à la promotion de notre richesse culturelle, notamment par l’organisation de la profession d’artiste, la mise à niveau des salles de spectacles et salles de cinéma, etc. Par ailleurs, avec la promulgation du statut d’artiste, nous avons maintenant une carte professionnelle. Même s’il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine, je considère que ce pas est d’une extrême importance, puisqu’il donne enfin à l’artiste, musicien ou poète, une existence légale et officielle. Cependant, je ne vais pas me prononcer sur le bilan de l’artiste algérien de manière générale, mais plutôt dresser le mien. Mon retour sur scène après une longue absence a été, à mon humble avis, plus que satisfaisant. En effet, toutes les portes m’ont été ouvertes par les autorités de tutelle, à l’image du ministère de la Culture, les Etablissements arts et culture, OREF, ONDA, qui donnent, désormais, beaucoup plus de moyens aux artistes pour s’exprimer, se produire et produire. N’empêche, beaucoup de travaux restent à accomplir, car rayonner par l’art est un signe de bonne santé pour notre société. Je pense éventuellement aux moyens matériels, les salles de spectacles, les ateliers, les bourses de recherches artistiques... Mais cela ne va pas sans initier très tôt la société à la présence de l’art dans la vie quotidienne via les écoles, les centres d’art et autres. Le chemin est certes encore long, mais je pense que nous, en tant qu’artistes, pour appeler à accorder encore plus d’importance à l’artiste algérien, devons agir et œuvrer davantage pour la recherche et la création artistiques. Nous devons contribuer à l’enrichissement de la culture algérienne. - Cheb Yazid. Chanteur : L’artiste en Algérie est perdu en l’absence de métiers de l’art La Journée nationale de l’artiste est très importante pour nous, à condition de l’utiliser à bon essor. Pour faire un bilan des réalisations et voir aussi les défis à relever. Malheureusement, il y a plus de défis que de réalisations. Sincèrement, il s’agit d’un sujet très épineux. L’artiste en Algérie est perdu en l’absence de métiers de l’art (producteur, directeur artistique, manager, attaché de presse artistique, etc.). L’artiste est livré à lui-même. En l’absence d’une stratégie globale, l’artiste passe son temps à attendre qu’on l’appelle pour une prestation isolée qui ne s’inscrit guère dans un projet artistique. Le réduisant à vivre au jour le jour. Logiquement, la carrière d’un artiste devrait être constituée de projets artistiques (album ou tout autre travail artistique) et toutes ses prestations devraient servir à les promouvoir. Les prestations isolées ne devraient pas prendre le dessus. Malheureusement, chez nous, c’est l’inverse. Quant à la situation sociale de l’artiste, il y a tellement de choses à dire. D’abord avant de développer ce point, il faut noter que les critères de classification ainsi que les instances s’occupant de classifier les artistes sont inexistants. Donc en l’absence d’une échelle de valeur artistique (actuellement en Algérie, le seul critère sur lequel les gens se basent pour évaluer un artiste, c’est les réseaux sociaux, notamment YouTube), il est très difficile de classifier. Par ailleurs, en l’absence d’une réelle prise en charge artistique, les travaux de nos artistes deviennent ponctuels et ne s’inscrivent nullement dans la pérennité. Normalement, dès que le talent est détecté, il est pris en charge par une société de production qui fait tout le reste (relooking, séance photos, album, tournées, vidéos clips, promotion, émissions de télé, etc.), sans que l’artiste n’ait à courir dans tous les sens pour faire tout cela lui-même. Car cela pourrait avoir une influence négative sur la qualité de son travail artistique. Par ailleurs, sachez que souvent, l’artiste reste des mois sans travail, s’il n’y a pas de festivités. Donc comment voulez-vous que l’artiste ait une situation sociale stable en l’absence d’un programme de travail à moyen et long terme. Comment va-t-il vivre ? En l’absence d’un contrat à moyen ou long terme, l’artiste est dans le flou et ne peut même pas contracter un prêt pour acquérir un logement ou autre. De plus, l’absence d’associations défendant les droits de l’artiste n’arrange pas les choses. A mon avis, pour aller vers l’amélioration de la situation de l’artiste, il faudra passer par plusieurs étapes. La première serait de développer les structures de détection de talents. Ensuite, il faut développer les métiers de l’art, tels que le métier de producteur, directeur artistique, Manager, attaché de presse artistique, etc. Puis, il faut veiller au respect des droits d’auteurs en réprimant sévèrement le piratage. Vient ensuite l’étape des contrats qu’il faut établir à court, moyen et long termes pour que l’artiste puisse avoir une vie normale sans surprise. En cinquième position, il faut penser à accorder des avantages sociaux aux artistes, comme l’accès au logement, la réduction au niveau des services, l’assurance… Aussi, il faut mettre en place des structures de défense des droits de l’artiste (association, syndicat). Par ailleurs, il faut penser à mettre en place une aide juridique aux artistes pour les défendre en cas de résiliation arbitraire d’un contrat ou autre et mettre en place des structures de classification des artiste. Il faut également penser à la promotion. C’est pour cela qu’il faut que les artistes aient accès aux médias afin de promouvoir leurs projets et enfin, sensibiliser la société et les entreprises à soutenir l’art, et ce, soit par le sponsoring, soit le mécénat.  

Après Biskria, le groupe Haddad se positionne

Le port de Djendjen continue ses opérations d’exportation de ciment en ralliant de nouveaux clients, tels que le français Lafarge et la cimenterie privée Biskria-ciment. Les deux entreprises projettent d’expédier de nouvelles cargaisons vers les ma
El Watan - Economie

Après Biskria, le groupe Haddad se positionne

Le port de Djendjen continue ses opérations d’exportation de ciment en ralliant de nouveaux clients, tels que le français Lafarge et la cimenterie privée Biskria-ciment. Les deux entreprises projettent d’expédier de nouvelles cargaisons vers les marchés étrangers dans les semaines à venir. Des contacts préliminaires sont aussi en cours avec le groupe ETRHB Haddad — cimenterie de Relizane, d’une capacité de 6 millions de tonnes —, qui souhaite conclure des contrats d’exportation avec les autorités portuaires de Djendjen, selon Abdesselem Bouab, directeur général du port de Djendjen. Contacté hier, le responsable souligne que le groupe LafargeHolcim, qui a déjà expédié dernièrement 16 700 tonnes de ciment depuis le port de Djendjen — alors qu’il avait choisi le port d’Arzew pour ses premières opérations effectuées cette année —, compte renouveler l’opération en exportant une cargaison de 40 000 tonnes de clinker (ciment brut) au courant de la semaine prochaine, en attendant d’autres opérations d’exportation de ces différentes productions de ciment, en vrac, en sac et de clinker. Pour sa part, le groupe Biskria, qui a signé un contrat ferme pour l’exportation d’un million de tonnes avec le port de Djendjen en 2018, entamera les opérations d’exportation dès la fin du Ramadhan avec une première opération de 40 000 tonnes. Pour M. Bouab, il sera difficile d’exporter toute la quantité convenue dans le contrat en 2018. Il table plutôt sur des quantités allant jusqu’à 400 000 tonnes durant l’année en cours, à expédier en plusieurs cargaisons de 40 000, et de poursuivre avec d’autres opérations en vue d’expédier toute la quantité contractuelle, pour arriver à un total d’un million de tonnes vers le mois d’avril de l’année prochaine. Le directeur général du port rappelle que la cimenterie privée basée à Biskra table sur une exportation allant jusqu’à 5 millions de tonnes en 2020, selon les prévisions avancées par l’opérateur privé. Pour ce qui est du Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), qui a conclu un premier contrat pour l’export de 200 000 tonnes de clinker en 2018, dont 45 000 tonnes ont été livrées début mai, M. Bouab souligne que la première opération s’est très bien déroulée grâce à une cadence de 12 000 tonnes/jour au fil des chargements effectués au profit d’un trader espagnol. Les efforts des travailleurs du port ont permis ainsi de dépasser les exigences inscrites dans le contrat tablant sur 6000 tonnes/j. Le GICA devrait effectuer une autre opération d’exportation de ciment en juillet prochain. Une seconde cargaison de 45 000 tonnes sur un total de 200 000 tonnes pour l’année en cours dont la valeur dépasse les 4 millions de dollars, selon les chiffres de la Douane. Le groupe public table en outre, sur des contrats portant sur plus de 2 millions de tonnes à court terme. Selon Samir Stiti, PDG de la Société de distribution des matériaux de construction (Sodismac), filiale du Gica, rencontré début mai lors de la première opération d’exportation au port de Djendjen, le groupe public devrait signer l’année prochaine «un contrat d’un million de tonnes et aller jusqu’à 2 millions de tonnes dans un avenir proche, afin de placer un excédent de production, estimé à plus de 5 millions de tonnes, sur le marché international.       

226 milliards de dinars de crédit à l’économie

L’exercice 2017 a démontré la résilience de la banque et sa capacité de transformation, puisque malgré la crise de liquidité et la baisse de l’activité qu’a traversées le pays, suite à la baisse drastique des ressources induites par le faible p
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226 milliards de dinars de crédit à l’économie

L’exercice 2017 a démontré la résilience de la banque et sa capacité de transformation, puisque malgré la crise de liquidité et la baisse de l’activité qu’a traversées le pays, suite à la baisse drastique des ressources induites par le faible prix du baril de pétrole, les résultats sont plus que positifs.» C’est en ces termes qu’Eric Wormser, le PDG de Société Générale Algérie (SGA), a résumé, mardi soir, les performances réalisées par la banque durant l’année passée, où les bénéfices enregistrés ont été de l’ordre de 5,3 milliards de dinars, en léger recul par rapport à 2016 où ils étaient à 5,6 milliards. Selon le même responsable, Société Générale tient toujours à sa politique qui veut que près de la moitié de ces bénéfices reste en Algérie, puisqu’il a été décidé de réinvestir 45% du résultat, permettant aux fonds propres de passer à 43 milliards de dinars. «Nous sommes une banque algérienne, plus de 99% des employés sont algériens, nos bénéfices sont réinvestis dans le pays et tous les crédits vont à l’économie algérienne», a tenu à préciser Eric Wormser, ajoutant que les crédits à l’économie et aux ménages ont connu une croissance de 16%, soit 226 milliards de dinars. Il en est de même pour le financement des entreprises (grandes entreprises/PME/TPE), en hausse de 16% à 196 milliards de dinars, représentant 87% des engagements de la banque. Quant au crédit à la consommation, SGA a pu en tirer profit grâce à la multiplication des demandes en 2017, où la banque a enregistré près de «15 000 dossiers de financement qui ont donné lieu à des décaissements effectifs de près de 5 milliards de dinars». Selon les explications fournies par le staff dirigeant de la banque, le crédit automobile a représenté un encours peu important, les véhicules ayant été non disponibles sur le marché. Le gros des encours engagés pour ce segment (87% des crédits) a donc concerné le financement de l’achat des produits BBM (blanc, brun, multimédia). L’activité leasing, dédiée aux professionnels, a également connu une augmentation significative, avec des contrats en hausse de 60%, et un encours de 21 milliards de dinars, et ce, «malgré les contraintes rencontrées en matière de disponibilité des matériels». Sur un autre registre, le PDG de SGA a annoncé le lancement prochain d’une application de mobile-banking (Appli-SGA) qui permettra aux clients de la banque de gérer leurs comptes et d’effectuer de nombreuses opérations activées directement depuis leurs téléphones mobiles. Enfin, le PDG de SGA, promu récemment au poste de directeur régional bassin méditerranéen (hors Maroc), a annoncé la venue, le mois prochain, à Alger, du PDG du groupe, Frédéric Oudea, pour une rencontre de l’ensemble des filiales africaines de la banque, et la pose de la première pierre du nouveau siège de SGA à Bab Ezzouar.  

MC Alger : Chaouchi ne sera pas repêché, Morsli le remplace

L’aventure du portier international Faouzi Chaouchi avec le MC Alger est bel et bien terminée. Annoncé comme éventuellement repêché après la signature de l’autre portier international, Abdelkadir Salhi, à la JSK, alors qu’il avait donné son acco
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MC Alger : Chaouchi ne sera pas repêché, Morsli le remplace

L’aventure du portier international Faouzi Chaouchi avec le MC Alger est bel et bien terminée. Annoncé comme éventuellement repêché après la signature de l’autre portier international, Abdelkadir Salhi, à la JSK, alors qu’il avait donné son accord pour rejoindre le Mouloudia, la direction du MCA, qui a décidé de ne pas faire rempiler Chaouchi, s’est tournée vers le portier de l’Olympique de Médéa, Abdelkader Morsli (22 ans) pour en faire la doublure de Farid Chaâl, le désormais portier n°1 du MCA. En effet, la direction algéroise représentée par son directeur sportif, Kamel Kaci-Saïd, a consenti à débourser la coquette somme de 500 millions pour racheter la libération du jeune portier. Morsli devrait d’ailleurs s’engager dans les prochaines heures. Par ailleurs, la journée de demain sera décisive pour le MCA et pour cause : elle signera d’abord le retour du coach Bernard Casoni, qui devrait parapher son nouveau contrat de deux saisons, comme convenu avec le directeur sportif, à la fin du mois de mai. Casoni devra aussi assurer la séance de reprise des entraînements, programmée à l’Ecole d’hôtellerie et de tourisme de Aïn Benian (18h). Outre ces deux événements, Kaci-Saïd scellera une fois pour toutes l’avenir de deux des derniers cadres sollicités pour rempiler, à savoir Amir Karaoui et Rachid Bouhenna. Si le premier hésite en refusant de voir son salaire considérablement baisser, le second a déjà donné son accord de principe pour renouveler son bail.

ASO Chlef : Zaoui reconduit à la tête de l’équipe

Samir Zaoui a été reconduit à la tête de l’équipe de l’ASO pour une nouvelle saison, avec l’objectif de viser le podium. «La direction du club, à sa tête le président Abdelkrim Medouar, m’a renouvelé sa confiance pour le travail accompli
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ASO Chlef : Zaoui reconduit à la tête de l’équipe

Samir Zaoui a été reconduit à la tête de l’équipe de l’ASO pour une nouvelle saison, avec l’objectif de viser le podium. «La direction du club, à sa tête le président Abdelkrim Medouar, m’a renouvelé sa confiance pour le travail accompli lors du dernier round du championnat écoulé car, comme vous le savez, j’ai pris les rênes de l’équipe vers la fin de la compétition et nous avons quand même obtenu de bons résultats, même si nous avons raté de peu l’accession pour d’autres raisons. Nous avons tout de même tiré la leçon de cette déconvenue et nous allons tout faire cette saison pour faire accéder l’équipe en Ligue 1», nous a indiqué hier le coach des Rouge et Blanc, qui sera secondé dans sa tâche par des techniciens expérimentés, dont les noms n’ont pas été divulgués pour le moment. Contrairement à ses habitudes, la direction du club a préféré cette fois travailler dans la discrétion pour finaliser le recrutement de nouveaux joueurs et «assainir l’effectif en place». «Ce qui est tout à fait normal et logique car tant que nous n’avons pas encore clos le volet recrutement et celui des joueurs à retenir ou à libérer, nous ne pouvons nous exprimer publiquement sur le sujet pour des raisons évidentes. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que nous sommes en contacts avancés avec sept joueurs de valeur qui, nous en sommes convaincus, apporteront plus de réussite et de force au groupe la saison prochaine. A ceux-là s’ajouteront certains cadres de l’équipe ainsi que huit jeunes talents, essentiellement des espoirs du club, âgés de 20 et 21 ans», a souligné encore le coach, Samir Zaoui. Il a, par ailleurs, annoncé que la reprise des entraînements s’effectuera juste après les fêtes de l’Aïd El Fitr, soit le 25 juin, au stade Boumezrag, précisant que tout est tracé en matière de préparation et que l’ASO va bénéficier des moyens adéquats afin d’entamer la compétition dans les meilleures conditions possibles. Mais le club a-t-il les moyens (financiers) de sa politique ? Zaoui se veut optimiste sur le sujet, affirmant que le wali de Chlef, Abdellah Mansour, s’est engagé encore une fois à apporter le soutien moral et financier nécessaire à l’équipe en vue de l’aider à retrouver sa place parmi l’élite du football national. «Le chef de l’exécutif de wilaya, que je remercie vivement à l’occasion, nous a exprimé, une nouvelle fois, soutien appuyé sur tous les plans, en espérant que le club phare de la région accédera en Ligue 1 la saison prochaine», a indiqué, confiant, l’entraîneur de l’ASO.  

Les Verts en quête de rachat

L’équipe nationale de football affrontera aujourd’hui, à Lisbonne, le Portugal, dans une rencontre qui, bien qu’amicale, sera toutefois soumise, du côté algérien bien sûr, à de fortes pressions. Après la «défaite-surprise» de vendredi dern
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Les Verts en quête de rachat

L’équipe nationale de football affrontera aujourd’hui, à Lisbonne, le Portugal, dans une rencontre qui, bien qu’amicale, sera toutefois soumise, du côté algérien bien sûr, à de fortes pressions. Après la «défaite-surprise» de vendredi dernier, au stade du 5 Juillet à Alger, face au Cap-Vert (2-3), d’acerbes critiques ont fusé au sujet des choix et stratégies de jeu du sélectionneur national, Rabah Madjer. Ce dernier est même annoncé «partant». Dans tous les cas de figure, membres du staff et joueurs tenteront certainement de se racheter auprès d’un public qui devient de plus en plus défiant. Une mission difficile face au champion d’Europe en titre et candidat pour le sacre final du Mondial qui débutera dans une semaine. En tout cas, le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, a annoncé hier qu’une réunion le regroupera avec le sélectionneur national après son retour en Algérie. C’est à partir de là, a-t-il déclaré, que le sort du staff se décidera. Pour en revenir à la préparation de ce rendez-vous, à l’arrivée de la délégation algérienne à Lisbonne, avant-hier, Rabah Madjer donnait l’air d’être décontracté et n’était concentré que sur le prochain match. Si à leur premier jour au Portugal, la séance d’entraînement, qui s’est déroulée au stade national de Jamor, une enceinte sportive réservée aux finales de la coupe du Portugal, a été dédiée essentiellement à la récupération et au renforcement musculaire, en raison de la fatigue, comme signalé par la FAF, hier, Brahimi et ses coéquipiers se sont entraînés sur la pelouse de l’Estádio do Sport Lisboa e Benfica, qui accueillera aujourd’hui la rencontre. Selon des informations, Rabah Madjer compte apporter quelques changements dans le onze entrant, à commencer par le poste de gardien de but. Celui-ci sera confié, selon toute vraisemblance, à Salhi qui remplacera ainsi Chaouchi. Medjani, Bennacer et Slimani auront de fortes chances d’êtres titularisés. Côté portugais, il semblerait que Cristiano prendra part à cette rencontre. Selon des informations, seul le joueur de Manchester City, Bernardo Silva, légèrement blessé, pourrait rater cette empoignade qui est la dernière pour la sélection portugaise avant l’entame de la Coupe du monde. Le Portugal est dans le groupe B en compagnie de l’Espagne, du Maroc et de l’Iran. Il faut noter par ailleurs que c’est l’arbitre anglais Craig Patson qui sera au sifflet. Il sera assisté de ses deux compatriotes Lee Betts et Ian Hussin. L’arbitrage vidéo sera appliqué lors de ce match. L’Algérie prépare les éliminatoires de la CAN-2019 qui reprendront au mois de septembre prochain avec un déplacement à Banjul (Gambie). Les Verts ont remporté leur premier match qui a eu lieu en juin 2017 face au Togo (1-0). La quatrième équipe du groupe est le Bénin.  

Abdenour Kaoua : «Kiki», le gardien volant

Abdenour Kaoua est l’un des gardiens les plus titrés du football algérien. A 69 ans, il a de quoi être fier de son parcours de joueur. Il détient l’un des plus beaux palmarès comme gardien de but. Avec son club, le MC Alger, il a été 5 fois cham
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Abdenour Kaoua : «Kiki», le gardien volant

Abdenour Kaoua est l’un des gardiens les plus titrés du football algérien. A 69 ans, il a de quoi être fier de son parcours de joueur. Il détient l’un des plus beaux palmarès comme gardien de but. Avec son club, le MC Alger, il a été 5 fois champion d’Algérie (1972-1975-1976-1978-1979), a remporté 3 coupes d’Algérie (1971-1973-1976), 2 coupes du Maghreb des clubs vainqueurs de coupe (1972-1974), 1 coupe du Maghreb des clubs champions (1976) et une coupe d’Afrique des clubs champions (1976). Abdenour Kaoua est né le 14 juin 1949 à Alger. Dès le début de sa carrière, il a opté pour le poste de gardien de but en raison de ses aptitudes physiques (il était grand pour son âge) et techniques avec une souplesse et une agilité qui n’ont pas échappé à l’entraîneur des pupilles à l’AS Saint Eugène (plus tard Bologhine), M. Izzo, qui l’a fait beaucoup travailler. En 1962, Abdenour quitte l’Algérie à l’âge de 13 ans et poursuit sa juvénile carrière au sein d’un club parisien, l’AS Fontenay, qui évolue en championnat de ligue parisienne. Il revient en Algérie en 1966 et signe au MC Alger entraîné à l’époque par Hadj Fouilla, secondé par Ahmed Aggoun. Les deux hommes ont été joueurs au club. Rapidement «Kiki» prend du galon, étoffe son jeu sur la ligne et décroche la confiance des grands entraîneurs qui se sont succédé à la tête du Doyen, à l’instar des regrettés Smail Khabatou et Mustapha El Kamel, des éducateurs hors pair  qui ont formé et lancé de nombreux joueurs au MCA et ailleurs. Son heure de gloire ne tardera pas à sonner. Vers la fin des années 1960 les dirigeants mouloudéens décident de rajeunir l’effectif et de lancer les jeunes qui piaffaient d’impatience d’enfiler le maillot aux couleurs historiques. Abdenour Kaoua fait partie des nombreux jeunes promus en seniors avec Betrouni, Zenir, Bachi, Bousri... encadrés par quelques anciens, dont Hassan Tahir qui écriront en lettres d’or l’histoire du Mouloudia. La décennie 1970 fut celle du MC Alger comme l’atteste le riche palmarès du club durant cette période. Entre 1968 et 1979, Abdenour Kaoua a disputé plus de 260 matchs avec le MCA qui a décroché durant cette période 12 titres, dont le plus glorieux reste la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1976 contre Horoya Conakry (Guinée). L’exploit du MCA restera dans les annales. Battus 0-3 à l’aller avec l’aide et la complicité de l’arbitre, au match retour les joueurs algériens ont remonté le lourd handicap et se sont imposés aux tirs au but. «Kiki» a joué un grand rôle dans l’extraordinaire parcours du MCA en Coupe d’Afrique. A lui seul, il a freiné le Ahly du Caire en Egypte, où il a réalisé le plus beau et plus grand match de sa carrière. Il s’est opposé avec brio à toutes les tentatives des attaquants égyptiens. Le 0-0 arraché au Stadium du Caire a ouvert la voie du sacre au Mouloudia. L’autre exploit, inscrit au palmarès de Abdenour Kaoua et qui n’est pas près d’être égalé, est sans conteste le but qu’il a inscrit en finale de la coupe d’Algérie contre l’USM Alger (4-2) le 19 juin 1973 au stade du 5 Juillet. Au départ du match, il était remplaçant. Smail Khabatou lui avait préféré Mohamed Aït Mouhoub. Les circonstances du match ont fait le reste. Au début de la prolongation, le regretté Aissa Draoui quitte le terrain sur blessure. A l’époque, il y avait deux remplaçants autorisés à inscrire sur la feuille de match. Khabatou avait déjà utilisé Azzouz en remplacement de Aizel. Après la sortie de Aissa Draoui, il ne restait que Abdenour Kaoua comme dernier remplaçant. Il a troqué son maillot de gardien contre celui de joueur de champ et s’est positionné en attaque. En prolongation, il marque un but (96’) et donne l’avantage au MCA (2-1). Un fait unique dans les annales des finales de la coupe d’Algérie. En parallèle à sa carrière en club, il a été à maintes reprises retenu en équipe nationale, où il a côtoyé les plus grands joueurs des années 1960-1970, à l’instar de Lalmas, Seridi, Attoui, Fréha, Tahar, sans oublier les coaches Khabatou, Abderrahmane Ibrir, Rachid Mekhloufi, Said Amara, Makri …   Après sa carrière de joueur, «Kiki» s’est orienté vers celle d’entraîneur en club et en sélection.  

CAN-2018 dames : Les Algériennes en quête d’un exploit

La sélection nationale féminine de football disputera aujourd’hui à 22h au stade du 5 Juillet (Alger), contre l’Ethiopie, le match aller des éliminatoires de la CAN-2018 féminine qui aura lieu au Ghana du 17 novembre au 1er décembre. Les protég
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CAN-2018 dames : Les Algériennes en quête d’un exploit

La sélection nationale féminine de football disputera aujourd’hui à 22h au stade du 5 Juillet (Alger), contre l’Ethiopie, le match aller des éliminatoires de la CAN-2018 féminine qui aura lieu au Ghana du 17 novembre au 1er décembre. Les protégées de Azzedine Chih, qui ont réussi à passer brillamment l’écueil des Sénégalaises, cherchent à faire de même face à la sélection d’Ethiopie, qui reste un gros morceau. En effet, au tour précédent, l’adversaire de l’Algérie a atomisé la Libye sur un score fleuve en aller et retour (8-0, 7-0). La performance des Ethiopiennes renseigne sur la qualité de l’équipe et de ses joueuses. Les camarades de Rahma Benaichouche, qui a marqué le deuxième but face au Sénégal, doivent être très vigilantes et bien concentrées pour éviter toute surprise. L’équipe qui se trouve en regroupement à Sidi Moussa depuis le 29 mai, a effectué lundi et hier des séances d’adaptation sur la pelouse du 5 Juillet au cours desquelles le sélectionneur national, Azzedine Chih, devrait mettre en place la tactique à adopter contre l’Ethiopie, ainsi que le onze probable qui débutera la rencontre. Le match d’aujourd’hui sera dirigé par un trio d’arbitres gambien, composé d’Issa Touray, laquelle sera assistée de ses deux compatriotes Abbie Lesay et Jainaba Manneh. Le match retour, prévu quatre jours plus tard (le 10 juin à 16h locales, 14h algériennes) à Addis-Abeba, sera dirigé par des arbitres tunisiennes, conduites par Dorsaf Ganouati, assistée de sa compatriote Afina Houda et de l’Egyptienne Mona Mahamoud Atallah.

Equipe nationale : Les Verts à pied d’œuvre à Lisbonne

Les Verts se sont envolés, hier, vers la ville portugaise de Lisbonne, via un vol spécial d’Air Algérie, en prévision de la rencontre amicale face au Portugal, prévue demain à partir de 20h15. Ayant rejoint leur lieu d’hébergement, l’hôtel Ma
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Equipe nationale : Les Verts à pied d’œuvre à Lisbonne

Les Verts se sont envolés, hier, vers la ville portugaise de Lisbonne, via un vol spécial d’Air Algérie, en prévision de la rencontre amicale face au Portugal, prévue demain à partir de 20h15. Ayant rejoint leur lieu d’hébergement, l’hôtel Marriott de Lisbonne, vers 17h, les joueurs ont effectué, sur place, une première séance d’entraînement à 22h. La Fédération portugaise leur a réquisitionné pour l’occasion le stade national de Jamor. Aujourd’hui, le groupe s’entraînera sur la pelouse principale de l’Estádio do Sport Lisboa e Benfica, qui accueillera la rencontre. Il faut dire que malgré la défaite «inattendue» de vendredi dernier face au Cap-Vert (2-3), le staff technique national a fait en sorte que les joueurs soient dans leurs meilleures dispositions à la veille de cette empoignade importante face au Portugal. Les Verts veulent à tout prix se racheter auprès du public. Avant-hier, à la veille du départ pour le Portugal, le staff avait programmé pour les joueurs un travail de renforcement des muscles, comme cela a été signalé sur le site de la Fédération algérienne de football (FAF). La FAF dénonce l’«acharnement» Par ailleurs et probablement pour atténuer un tant soit peu la pression qui pèse sur le sélectionneur national à la veille de cette rencontre face au Portugal, la FAF a rendu publique, avant-hier, une déclaration pour s’élever contre l’«acharnement» que subi Rabah Madjer depuis la défaite face au Cap-Vert, mais aussi pour dénoncer les «ingérences» de certaines parties dans les affaires de la Fédération. «Des voix non autorisées se sont élevées pour réclamer des changements dans la gestion technique de l’équipe nationale A notamment au lendemain de la défaite en match amical face au Cap-Vert», a signalé l’instance fédérale, avant d’affirmer que «le président de la FAF et son bureau fédéral, tout en respectant les avis des uns et des autres, rappelle à l’opinion publique que toutes les décisions engageant l’avenir du football national et de l’équipe nationale sont de la seule et unique souveraineté du bureau fédéral de la FAF comme stipulé dans l’article 36 des statuts de la Fédération». A cet effet, «le président de la FAF et les membres du bureau fédéral dénoncent la campagne d’acharnement menée contre la personne du sélectionneur national surtout à la veille d’une rencontre amicale aussi importante contre le Portugal ce jeudi 7 juin à Lisbonne». Il faut rappeler que les Verts préparent les éliminatoires de la CAN 2019. Versée dans le groupe D, l’Algérie se rendra en septembre en Gambie pour le compte de la deuxième journée. Lors de la première journée, les Verts avaient battu le Togo (1-0). La quatrième équipe du groupe D est le Bénin.  

Politiques, restez au placard !

Des «politiques» prenant appui sur la défaite (2-3) de l’équipe nationale face au Cap-Vert ont retrouvé l’usage de la voix pour faire le procès de Rabah Madjer, coupable d’être le responsable en chef de la sélection nationale. Ces responsables,
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Politiques, restez au placard !

Des «politiques» prenant appui sur la défaite (2-3) de l’équipe nationale face au Cap-Vert ont retrouvé l’usage de la voix pour faire le procès de Rabah Madjer, coupable d’être le responsable en chef de la sélection nationale. Ces responsables, qui n’ont jamais soufflé un mot sur la souffrance et la misère qu’endurent quotidiennement les concitoyens par la faute des politiques antisociales menées depuis des décennies par les gouvernements successifs qui ont dirigé le pays depuis la nuit des temps, se sont déchaînés contre Rabah Madjer non pas par conviction mais par escroquerie politique. L’équipe nationale s’est ramassée contre le Cap-Vert, personne ne peut le nier. Le sélectionneur a fait de mauvais choix tactiques et individuels, tout le monde s’accorde là-dessus. Mais est-ce une raison suffisante pour le lyncher publiquement ? Par respect à la fédération, à son président et ses membres, les vociférateurs et laudateurs politiques auraient dû tempérer leurs ardeurs et laisser le soin à la fédération de prendre ses responsabilités sans s’inviter dans un débat auquel ils ont donné un caractère éminemment politique alors qu’en fait il ne s’agit que d’un match de football, fût-il celui de l’équipe nationale. Tous les secteurs sont en ruine. Les hôpitaux ont pris les allures de mouroirs, les médicaments sont de plus en plus rares, l’école est sinistrée depuis des lustres, la corruption est devenue un sport national, la violence ne faiblit pas, la mal-vie colle à la peau des Algériens, les jeunes ne rêvent que d’une chose, fuir le pays au péril de leur vie, l’économie est livrée aux bandits et voyous, la drogue est vendue et consommée à chaque coin de rue. Qu’est-ce qui a fait courir ces dirigeants et responsables politiques ? Le souci de la détresse des supporters ? Pourquoi alors ils n’ont pas soufflé un mot lorsque des milliers de médecins résidents, d’étudiants, d’enseignants et de travailleurs ont été tabassés ? Ces catégories ne les intéressent pas. Oui, l’équipe nationale a perdu pied, elle a régressé, le staff technique n’est peut-être pas le mieux indiqué, les joueurs n’ont plus le rendement qui les a hissés au premier rang des nations du football il n’y a pas si longtemps. La recherche des causes et raisons de cette régression ainsi que les solutions relèvent des prérogatives exclusives de la fédération et de nulle autre partie… politique soit-elle. Politiques, restez au placard !

EN : Départ aujourd’hui pour Lisbonne

La sélection nationale de football s’envolera aujourd’hui pour Lisbonne, via un vol spécial d’Air Algérie, en prévision de la rencontre amicale face au Portugal, prévue ce jeudi à l’Estádio do Sport Lisboa e Benfica, à partir de 20h15. Su
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EN : Départ aujourd’hui pour Lisbonne

La sélection nationale de football s’envolera aujourd’hui pour Lisbonne, via un vol spécial d’Air Algérie, en prévision de la rencontre amicale face au Portugal, prévue ce jeudi à l’Estádio do Sport Lisboa e Benfica, à partir de 20h15. Sur place, les Verts effectueront, dans la soirée, une première séance d’entraînement. Il faut rappeler que le staff technique avait accordé, samedi dernier, une journée de repos aux joueurs. La préparation a repris dimanche soir au Centre technique national de Sidi Moussa. Le sélectionneur national, Rabah Madjer, a divisé le groupe en deux lors de cette séance. Les éléments ayant disputé, vendredi soir, la rencontre face au Cap-Vert, qui s’est soldée par une défaite par 3 buts à 2, ont «effectué un travail de régénération et de récupération», alors que les autres «ont fait un travail de renforcement musculaire (prévention des blessures) et de puissance aérobie». La FAF a tenu à signaler sur son site internet que pour la reprise de la préparation, le staff médical n’a signalé aucune blessure.  

Equipe Nationale : Madjer, stop et fin ?

L’avenir de Rabah Madjer à la tête de l’équipe nationale s’inscrit en pointillé depuis la défaite (2-3) concédée contre le Cap-Vert, le 1er juin au stade du 5 Juillet. L’homme a été fortement ébranlé par les critiques et aussi par l’at
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Equipe Nationale : Madjer, stop et fin ?

L’avenir de Rabah Madjer à la tête de l’équipe nationale s’inscrit en pointillé depuis la défaite (2-3) concédée contre le Cap-Vert, le 1er juin au stade du 5 Juillet. L’homme a été fortement ébranlé par les critiques et aussi par l’attitude du public du stade du 5 Juillet qui a montré à son égard une hostilité jamais égalée dans l’histoire de l’équipe nationale. Même les joueurs n’ont pas été épargnés. Cette situation risque de peser sur l’avenir du sélectionneur. La rencontre amicale de jeudi prochain contre le Portugal, à Lisbonne, ne semble pas faite pour apaiser les esprits. En cas de nouvelle défaite et par malheur sur un score lourd, ce que beaucoup souhaitent, la situation sera intenable pour lui, son staff ainsi que la fédération. Vendredi, après le match, Rabah Madjer n’a pas été trop prudent et/ou trop confiant en déclarant : «Je ne démissionnerai pas.» La situation a rapidement évolué puisque quelques heures plus tard, il a commencé à réviser sa position et à entrevoir une fin de mission plus tôt que prévu. Une source proche du sélectionneur indique que «Madjer et ses collaborateurs ne se sentent plus soutenus dans leur mission. Ils sentent qu’ils sont livrés à eux mêmes. Ils n’ont noté aucun signe de solidarité de la part de ceux censés les soutenir. Depuis samedi, le sélectionneur a commencé à réviser ses calculs». Samedi, Rabah Madjer a rencontré le président de la fédération, les deux hommes ont évoqué le match contre le Cap-Vert et passé en revue plusieurs points. Selon gorge profonde, «à l’issue du tête-à-tête, Madjer n’a pas senti que le président le soutenait. Il en est arrivé à la conclusion que lui et ses collaborateurs (Ighil et Menad) se retrouvent seuls à affronter toute l’adversité qui encercle l’équipe nationale». Ce sentiment semble totalement partagé par les deux hommes qui accompagnent le sélectionneur dans sa mission. Djamel Menad aurait déjà tranché la question de son avenir au sein du staff technique. Il serait partant après le match contre le Portugal non pas à cause de Madjer, comme l’indique la rumeur, mais pour «le manque de soutien et de solidarité de ceux qui doivent les défendre». Allusion à peine voilée au président de la fédération, Kheireddine Zetchi. Celui-ci subit lui aussi de plein fouet les critiques et la colère des supporters de l’équipe nationale qui ne digèrent plus les contre-performances des Verts. A priori, le président n’a pas témoigné à Madjer son soutien absolu comme ce fut le cas au début du mandat du sélectionneur. De là à penser que les jours de Rabah Madjer à la tête de la sélection sont comptés il n’y a pas loin. Il table sur un sursaut d’orgueil des joueurs face au Portugal pour faire baisser un tant soit peu la tension et la pression qui entoure l’équipe nationale depuis l’arrivée de Rabah Madjer à sa tête.  

Opep : Guitouni minimise les craintes sur les prix

Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a déclaré, hier à Tipasa, que certains problèmes géopolitiques au sein des régions productrices de pétrole trouvent des solutions de façon ordinaire et n'ont pas d'incidence sur le prix du pétrole, stabili
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Opep : Guitouni minimise les craintes sur les prix

Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a déclaré, hier à Tipasa, que certains problèmes géopolitiques au sein des régions productrices de pétrole trouvent des solutions de façon ordinaire et n'ont pas d'incidence sur le prix du pétrole, stabilisé entre 75 et 80 dollars. Lors d'un point de presse animé en marge d'une visite de travail dans la wilaya de Tipasa, M. Guitouni a minimisé les craintes suscitées autour d'une chute des prix du pétrole, induite par une éventuelle proposition de la Russie et de l'Arabie Saoudite portant sur un relèvement du seuil de production convenu au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) lors de la prochaine rencontre programmée le 22 juin courant. «Il existe des problèmes géopolitiques au niveau de certaines régions productrices de pétrole, qui trouvent des solutions», a-t-il déclaré, relevant qu'il «n'y pas de problèmes concernant le prix du pétrole, stabilisé entre 75 et 80 dollars le baril». M. Guitouni a rappelé, à ce titre, «la signature d'un accord entre les pays membres de l'OPEP en septembre 2016, portant sur une baisse de la production de l'ordre de 1800 millions de barils/jour, et qui demeurera en vigueur jusqu'à fin 2018». «23 pays sont membres de l'OPEP. Des commissions et sous-commissions s'attellent actuellement (au sein de l'organisation) à la préparation de la réunion du 22 juin courant», a ajouté le ministre sans donner plus de détails.

Céréales : L’Algérie achète 180 000 tonnes de blé

L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a acheté 180 000 tonnes de blé meunier lors d'un appel d'offres la semaine dernière, plus que ce qui avait été initialement estimé, a rapporté hier l’agence de presse britannique Reuters, c
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Céréales : L’Algérie achète 180 000 tonnes de blé

L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a acheté 180 000 tonnes de blé meunier lors d'un appel d'offres la semaine dernière, plus que ce qui avait été initialement estimé, a rapporté hier l’agence de presse britannique Reuters, citant des négociants européens. L'achat de l’OAIC, unique importateur de blé en Algérie, était auparavant estimé entre 90 000 et 120 000 tonnes, a ajouté la même source. Les négociants européens ont également donné une fourchette de prix plus large qu'initialement pour l'achat, de l'ordre de 228 à 230 dollars la tonne, y compris les coûts et le fret, contre une estimation antérieure de 229 à 230 dollars. L'origine du blé est facultative mais susceptible d'être originaire de France, principal fournisseur de l'Algérie, selon les négociants. L'appel d'offres, qui a été clos jeudi dernier, a appelé à l'expédition dans la première quinzaine de juillet. C'était la deuxième fois que l'OAIC, qui ne divulgue pas les détails de ses offres, cherchait du blé pour le mois de juillet, d’après Reuters. Face à la faiblesse de la production nationale, l'Algérie, qui compte une population de plus de 41 millions d'habitants, importe chaque année près de 60% de ses besoins en céréales, estimés à environ 8 millions de tonnes/an, ce qui classe le pays parmi les plus importants importateurs de céréales dans le monde. Une carte mondiale 2017-2018 des importateurs/exportateurs de blé, publiée par le cabinet spécialisé américain AgroChart, montrait que l'Algérie est le 3e plus gros importateur de blé dans le monde. L'Egypte reste le plus gros importateur de blé de la planète avec 12 millions de tonnes, suivie par l'Indonésie avec 9,5 millions de tonnes. Durant les quatre premiers mois de l’année 2018, le gouvernement a consacré 1,17 milliard de dollars à l’achat de céréales (blé dur, blé tendre, semoule et farine) sur le marché international, soit 16% de plus que le montant alloué un an plus tôt à la même période (1,01 milliard de dollars), selon de récents chiffres publiés par les Douanes. Cette progression de la valeur des importations céréalières s’inscrit dans un mouvement global à la hausse de la facture consacrée à l’approvisionnement alimentaire du pays, qui s’est chiffrée à 3,16 milliards de dollars entre janvier et avril, contre 3,007 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une hausse de 148 millions de dollars (+4,92%). L’Algérie, qui a produit 3,5 millions de tonnes de céréales au titre de la campagne 2016-2017, ambitionne l'autosuffisance en blé dur et en orge d’ici 2020. La surface agricole irriguée à l’échelle nationale croîtra à 2 millions d'hectares à fin 2019, contre 1,3 million d'hectares actuellement. Dans ce cadre, pas moins de 600 000 hectares irrigués seront réservés à la céréaliculture, affirmait récemment le ministre de l’Agriculture, Abdelkader Bouazgui.

Lafarge Algérie fixe ses priorités pour 2018

Confortée dans sa position de premier exportateur de ciment en Algérie et primée récemment pour ses efforts dans l’activité d’export, Lafarge Algérie est aujourd’hui convaincue que le seul moyen de sauver l’industrie cimentière dans le pays de
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Lafarge Algérie fixe ses priorités pour 2018

Confortée dans sa position de premier exportateur de ciment en Algérie et primée récemment pour ses efforts dans l’activité d’export, Lafarge Algérie est aujourd’hui convaincue que le seul moyen de sauver l’industrie cimentière dans le pays des conséquences néfastes de la surproduction est d’aller vers les marchés extérieurs, tout en diversifiant l’offre et les utilisations techniques du ciment et des matériaux de construction. Selon Serge Dubois, directeur des relations publiques à Lafarge Algérie, l’entreprise vise pour les toutes prochaines années d’exporter 5 millions de tonnes de ciment, soit 30% du marché. Sept opérations d’exportation ont déjà été effectuées depuis décembre 2017 vers l’Afrique de l’Ouest, où le marché est actuellement demandeur de matériaux de construction. Afin de renforcer ses opérations à l’export, l’entreprise a tracé une nouvelle stratégie commerciale conçue par «un nouveau directeur venu d’Irak où le marché est très compétitif». «La bataille de l’export est loin d’être gagnée et les pays concurrents peuvent réagir à tout moment sur les marchés cibles», a estimé Tarek Sehnaoui, le nouveau directeur commercial de Lafarge Algérie. Lors d’une rencontre avec la presse organisée dimanche soir à Alger, Serge Dubois s’est dit tout de même confiant quant aux capacités d’imposer le ciment algérien sur le marché international, d’autant que l’entreprise peut compter, dans son activité d’exportation, devenue une des priorités de l’entreprise, sur l’appui de sa filiale LafargeHolcim Trading, qui gère près de 50% des transactions commerciales de ciment dans la région méditerranéenne. L’autre priorité, fixée par l’entreprise pour l’année 2018 concerne le développement des «solutions routes» et la promotion de leur utilisation, notamment auprès des autorités publiques en charge du secteur des travaux publics. Il s’agit également de promouvoir d’autres solutions et technologies développées par les techniciens de Lafarge, à l’exemple de l’isolateur Airium, une mousse minérale isolante destinée à différentes applications permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Lafarge Algérie compte également, cette année, renforcer son activité de valorisation des déchets pétroliers et d’incinération de médicaments avec l’ambition d’atteindre, à l’horizon 2030, un volume de 80 millions de tonnes de déchets traités. Il convient de rappeler que dans son dernier bilan rendu public sur l’exercice 2017, le groupe LafargeHolcim a affirmé que sa filiale algérienne – la plus importante dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord – a enregistré des bénéfices solides, bien qu’elle ait enregistré une «diminution de sa rentabilité au second semestre 2017, en raison d’une demande de ciment plus faible et du passage d’un marché en rupture de stock à un environnement où l’offre est excédentaire». Lafarge Algérie a ainsi enregistré en 2017 une «perte de profitabilité», puisque l’entreprise a «vendu moins et moins cher».       

Concert «Nos retrouvailles» de Selma Kouiret

La chanteuse Selma Kouiret, connue pour sa voix de chanteuse lyrique souvent proche du flamenco, donne rendez-vous à son public après plusieurs années d’absence, à la faveur d’un spectacle animé aujourd’hui à l’Opéra d’Alger à 22H30. Orga
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Concert «Nos retrouvailles» de Selma Kouiret

La chanteuse Selma Kouiret, connue pour sa voix de chanteuse lyrique souvent proche du flamenco, donne rendez-vous à son public après plusieurs années d’absence, à la faveur d’un spectacle animé aujourd’hui à l’Opéra d’Alger à 22H30. Organisé par Show Guest Entertainment, ce spectacle intitulé «Nos retrouvailles» marque le retour de la chanteuse par un concert revisitant des classiques de la musique algérienne à travers le prisme du flamenco. Pour cette soirée exceptionnelle, Selma Kouiret sera accompagnée d’un orchestre imposant composé de deux guitares flamenco, guitare basse, luth, violon, clavier et une section percussion. «De retour en Algérie, une joie immense de renouer avec le public algérien très chaleureux qui m’a terriblement manqué», déclare l’artiste. Connue pour ses prestations avec l’ancien groupe «Mediterraneo», Selma Kouiret présentera, lors du concert d’aujourd’hui à l’Opéra Boualem Bessaïeh, un programme musical élaboré pour ses «retrouvailles» avec son public. Lequel programme comportera des versions revisitées de classiques de la chanson algérienne, comme Wahran Wahran d’Ahmed Wahbi, ou  Sendou, d’Idir. Après une longue absence scénique de 15 ans Dans ses reprises, des influences de jazz, de musique orientale, de salsa, ou encore de chaâbi et de haouzi qui se retrouvent dans un réceptacle flamenco homogène. Le spectacle «Nos retrouvailles» signe le retour de la fille prodigue Selma Kouiret, après une longue absence scénique de 15 ans. Ce concert est un rendez-vous avec une très grande et belle voix algérienne qui fera découvrir au public l’étendue de sa gamme vocale. L’organisateur de ce concert offre des invitations au public pour y assister, et ce, selon les places disponibles. Après avoir suivi une formation de musique andalouse et chanté dans des associations comme «Essoundoussia», Selma Kouiret était devenue la voix du flamenco en Algérie en formant le célèbre trio «Meditarraneo», avec Mohamed Rouane et Farouk Azibi dans les années 1990, avant de s’installer à l’étranger et de s’éclipser de la scène algérienne pendant une quinzaine d’années. L’organisateur de ce concert offre des invitations au public  (famille, amis...) pour y assister, et ce, selon les places disponibles. Pour en obtenir, il suffit d’appeler au numéro : 07 94 99 39 04.

Plus de 1000 demandes de participation

Le Festival Raconte-Arts qu’organise depuis 14 ans la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi Ouzou de Hacène Metref se déroulera du 19 au 26 juillet 2018, à Tiferdoud, un village de haute montagne culminant à 1197 mètres d’altitude
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Plus de 1000 demandes de participation

Le Festival Raconte-Arts qu’organise depuis 14 ans la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi Ouzou de Hacène Metref se déroulera du 19 au 26 juillet 2018, à Tiferdoud, un village de haute montagne culminant à 1197 mètres d’altitude, situé dans la commune d’Abi Youcef (Aïn El Hammam). Plus de 1000 projets artistiques «tous aussi intéressants les uns que les autres» ont été reçus par les organisateurs, qui se désolent de ne pouvoir accueillir plus de participants. «A tous nos amis artistes qui ont souscrit à la participation au 15e Festival Raconte-Arts et qui s’inquiètent de la réponse qui doit leur être donnée, nous disons que nous avons reçu plus de 1000 projets artistiques tous aussi intéressants les uns que les autres. Nous ne pourrons malheureusement pas accueillir tout le monde cette année et en sommes désolés. La sélection est en cours et tient compte des capacités d’accueil (350 personnes) et de la nécessaire complémentarité des projets pour une programmation variée et harmonieuse». Devant l’afflux des propositions, il a été décidé de prolonger le délai de réponse au 10 juin. Les porteurs de projet retenus se verront répondre par mail. Comme chaque année, des dizaines de participants de différentes wilayas et de pays étrangers sont attendus à cette manifestation populaire pluridisciplinaire qui s’inscrit dans la durée, malgré les problèmes financiers rencontrés. Le programme des activités comporte du conte, des ateliers, des conférences, des soirées musicales, peinture sur les murs, des projections cinématographiques et des arts de rue. «Un nouveau cru et plein de bonnes surprises», promet Hacène Metref, directeur du festival. Nuits à la fontaine avec des bougies, la magie L’organisation et la prise en charge logistique seront assurées directement par les villages hôtes ainsi que la qualité des activités proposées lors des précédentes éditions, qui suscite l’admiration des visiteurs de Raconte-Arts, en témoigne le buzz sur les réseaux sociaux. Florilège. «Tout ce que le festival nous a offert m’a marqué mais les nuits à la fontaine avec des bougies étaient magiquement magiques.» Lydia H : «Le moment qui me marque chaque année à Raconte-Arts c’est la nuit où tout le monde se mobilise pour illuminer tous les coins du village avec de simples petites bougies, accompagnées de chants et de musiques de différents pays. Ces bougies représentent pour moi l’espoir, une pensée pour les peuples menacés, qui sont en guerre, une solidarité entre des êtres, tous différents. Cette nuit- là on ressent de l’amour, de la fraternité et de l’égalité plus que jamais. Ces bougies symbolisent également la paix, comme on le criait si fort cette nuit-là, la lumière de la paix, et surtout, elles font ressortir la qualité et la texture de l’âme humaine et c’est tellement beau et émouvant à voir», écrit Djamila. Pour Chanez : «C’est à l’âge de 7 ans que j’ai découvert Raconte-Arts. Une merveilleuse semaine qui contient les plus beaux jours de l’année, une drogue, celle qui te pousse à participer dans chaque nouvelle édition, à aimer cette aventure de plus en plus, à aimer la culture et à connaître l’art.» Un autre internaute relève : «Le festival Raconte-Arts est l’émanation d’un souffle citoyen. Devant le vide laissé par l’Etat, des animateurs traditionnels de la cité en totale symbiose avec leur progéniture ont décidé de se réapproprier la citoyenneté.»  

Belle leçon d’une muse

Elle, c’est Yasmina Feddad. Une jeune fille pétrie de vie et d’espoir, et ce, en dépit de son handicap moteur. Loin de baisser les bras, Yasmina Feddad sait se relever à chaque coup dur. La lecture et la poésie ont toujours été ses compagnons de
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Belle leçon d’une muse

Elle, c’est Yasmina Feddad. Une jeune fille pétrie de vie et d’espoir, et ce, en dépit de son handicap moteur. Loin de baisser les bras, Yasmina Feddad sait se relever à chaque coup dur. La lecture et la poésie ont toujours été ses compagnons de route. Cette jeune fille à la longue chevelure brune et au regard pétillant confie qu’elle a commencé à écrire très jeune. Au gré de ses errances, elle se plaisait à noter sur son carnet des pensées, des sensations qui deviendront des poèmes. Aujourd’hui, elle compte à son actif quelques bonnes feuilles de poésie qu’elle garde précieusement chez elle par pudeur. Yasmina confie qu’elle a toujours été forte en littérature, mais qu’elle a dû suivre une formation en informatique à Alger. Originaire de M’Chedallah, dans la wilaya de Bouira, cette femme courage a dû affronter plusieurs péripéties pour s’imposer dans le milieu du travail. Preuve en est : elle travaille, actuellement, à la Casnos de Bouira. C’est avant tout cette stabilité dans son travail qui l’a encouragée à publier aux éditions Assala son premier roman en langue arabe intitulé C’est toi mon meilleur ciel. Un livre qu’elle a d’ailleurs présenté, lors de la tenue du dernier Salon international du livre d’Alger. Ce roman de 130 pages revient sur l’histoire imaginaire d’une petite fille qui est née dans un avion militaire étranger en traversant le ciel algérien. La naissance de cette petite fille annule toute une mission que sa mère avait programmée. Le temps passe. La petite Lynda grandit auprès de sa mère, sans savoir réellement qu’elle est née sous le ciel algérien. La mère ne porte pas l’Algérie dans son cœur. La petite deviendra une belle jeune fille qui tombera amoureuse d’un médecin algérien. Au fil d’une lecture légèrement déroutante, le lecteur découvre que Lynda est contrainte de recourir à la chirurgie esthétique pour changer de visage pour pourvoir se marier avec son bien-aimé afin que sa propre mère ne la reconnaisse pas. La conclusion de ce roman reste ouverte, puisque l’auteure, Yasmina Feddad, promet, prochainement, à ses lecteurs une deuxième partie. Le roman en question sera bientôt traduit en langue française. Ambitieuse, Yasmina Feddad ne s’arrête, pour ainsi dire, jamais. Ses projets dans l’univers de l’écriture sont abondants. Elle a des manuscrits en souffrance qui ne demandent qu’à être publiés, mais comme elle le précise si bien, «je suis bloquée à cause du manque de moyens financiers». Elle évoque, également, sa marginalisation lors de certaines rencontres littéraires et autres. «Je voudrais tant participer en tant qu’auteure à certains événements importants», dit-elle. Elle aspire à publier un conte pour enfants en langue française, intitulé La moitié du prince qu’elle voudrait bien adapter au cinéma. De même qu’elle voudrait publier un recueil de poésie La prière du jasmin, ainsi que trois romans.  

«Nous sommes déterminés à réussir dans l’industrie automobile»

Lors de sa visite, hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie et des Mines, a déclaré que son département veut réussir dans l’industrie automobile. «Nous sommes déterminés à réussir dans le secteur de l’indust
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«Nous sommes déterminés à réussir dans l’industrie automobile»

Lors de sa visite, hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie et des Mines, a déclaré que son département veut réussir dans l’industrie automobile. «Nous sommes déterminés à réussir dans le secteur de l’industrie automobile qui demande, d’ailleurs, beaucoup de temps», a-t-il indiqué. Le représentant du gouvernement a souligné, dans le même sillage, que le secteur en question nécessite des milliers de sous-traitants qui sont, a-t-il ajouté, en train de travailler. «Le processus est vraiment long, mais nous réussirons à aboutir à un important taux d’intégration. Notre objectif n’est pas le montage automobile, même s’il est nécessaire de commencer par cette phase», a-t-il précisé avant de parler de la nécessité d’encourager les entreprises à s’engager sur le marché de la compétitivité pour prévoir l’exportation, car, selon lui, «l’Etat veut une richesse éternelle qui sera l’alternative aux hydrocarbures». «Il faut participer à l’effort national de création de richesse tout en misant sur la réduction des coûts», a-t-il lancé aux responsables des entreprises. Il a ainsi cité, à titre illustratif, l’exemple de L’EPE Electro-industries d’Azazga qui couvrira le besoin national dans la production des transformateurs et moteurs électriques. Il est utile de préciser, en outre, que cet établissement a signé un partenariat avec une entreprise indienne et Sonelgaz pour la création d’une nouvelle usine de production de transformateurs de grande puissance. «Je suis très optimiste pour le développement industriel dans la wilaya de Tizi Ouzou, qui dispose de plusieurs atouts et d’énormes potentialités pour aller de l’avant dans l’industrie. D’ailleurs, l’Eniem entamera l’exportation de ses produits dans les prochaines semaines. Il y a aussi les nombreuses laiteries qui sont derrière la très forte transformation de lait dans cette région», a-t-il indiqué. Par ailleurs, sur une question au sujet du blocage du projet de trituration de graines oléagineuses du groupe Cevital à Béjaïa, Youcef Yousfi s’est contenté de répondre : «Il y a ceux qui suivent le dossier. Ils sont en train de travailler. Moi, je n’ai rien à ajouter.» M. Yousfi a aussi visité l’unité de Novo Nordisk, sise à la zone industrielle Aïssat Idir de Oued Aïssi et qui produit des comprimés de Metformine. «Novo Nordisk est aujourd’hui le leader dans le traitement du diabète et aussi de l’hémophilie et dans l’hormone de croissance. Le produit fabriqué à Tizi Ouzou peut même être commercialisé en Europe, car il a été fabriqué avec les mêmes normes que celui de la maison mère», a expliqué un responsable de cette usine au ministre, qui a parlé de la nécessité d’associer des universitaires dans les travaux de recherche et d’innovation. 

«La confiance et la sérénité retrouvées»

- Etes-vous satisfait du déroulement de l'AGO ? Je suis doublement heureux de l’excellent déroulement de l’assemblée générale et surtout du retour à la normale de toutes les fractions qui composent le Comité olympique algérien. Cela a donné l
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«La confiance et la sérénité retrouvées»

- Etes-vous satisfait du déroulement de l'AGO ? Je suis doublement heureux de l’excellent déroulement de l’assemblée générale et surtout du retour à la normale de toutes les fractions qui composent le Comité olympique algérien. Cela a donné lieu à une véritable sérénité qui a marqué les travaux de l’AGO. - Les bilans moral et financier 2017 ont été adoptés à l'unanimité… Effectivement. C'est une excellente chose et nous sommes conscients que cette confiance retrouvée implique plus de responsabilités et nécessite plus d'engagement. L'entente entre le MJS, les fédérations nationales et le COA, comme le préconise la charte, est aujourd'hui une synergie dont on peut s'enorgueillir. - Vous avez parlé de lutte sans merci contre les fléaux qui minent le sport algérien... Oui, c'est le credo dont nous sommes fiers, même si cela a supposé dans le passé que nous nous sommes retrouvés confrontés à beaucoup de soucis.  

AG Ordinaire du COA : Adoption des bilans à l’unanimité

Dans une ambiance conviviale, les membres de l'assemblée générale du Comité olympique algérien (COA), ont approuvé à l’unanimité le bilan moral et financier lors de l’AG ordinaire (AGO) qui s’est déroulée dans la soirée de samedi au siège d
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AG Ordinaire du COA : Adoption des bilans à l’unanimité

Dans une ambiance conviviale, les membres de l'assemblée générale du Comité olympique algérien (COA), ont approuvé à l’unanimité le bilan moral et financier lors de l’AG ordinaire (AGO) qui s’est déroulée dans la soirée de samedi au siège de Mobilis, à Bab Ezzouar (Alger). L’AGO, qui a été marquée par la présence de 58 membres dont 22 de fédérations olympiques, intervient après une crise historique entre le MJS et le COA qui a secoué le sport algérien. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, et le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, étaient présents, tout comme Rachid Makhloufi, ancien footballeur de l’équipe du FLN, ainsi que Si Mohamed Baghdadi, ancien président du COA. Avant le début des travaux de l’AGO, a été organisée la cérémonie de remise des médailles de l’Ordre du mérite olympique algérien à l’ancien défenseur de l’équipe nationale de football, Antar Yahia, un des héros d’Omdorman (Soudan) un certain 18 novembre 2009, et à l’ancienne escrimeuse de l’équipe nationale, Feriel Salhi, qui est aussi membre de la Fédération internationale d’escrime (FIE). En marge de cette soirée, le COA a honoré le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika d’un cadeau de reconnaissance qui a été remis au ministre Hattab. Election partielle du comité exécutif Trois nouveaux membres ont été élus au bureau exécutif du COA. Il s'agit des présidents des fédérations d'escrime, Raouf Bernaoui (100 voix), de gymnastique, Sofiane Zahi (86 voix), et de tennis, Mohamed Bessaad (73 voix). Les trois autres présidents candidats ont obtenu les scores suivants : Habib Labane (handball, 48 voix), Zine Ben Allaoua (taekwondo, 24 voix) et Mohamed Fouad Guedra (golf, 9 voix). Interrogé sur l'équipe nationale de football, Antar Yahia, accompagné de son père, a déclaré : «Le mal est très profond. Il faut une bonne analyse et ressortir tous les paramètres pour situer ce malaise qui habite l'EN. Car avant l'entraîneur national Rabah Madjer, il y a eu la même situation. De mon côté, je ne peux rien apporter en ce moment à l’équipe nationale vu que je prépare mes diplômes à Limoges, où a été formé Zinedine Zidane». Antar Yahia, qui est s'est montré très prudent par rapport à certaines questions, a affirmé en conclusion : «Je ne suis pas à l’intérieur de l'EN pour apporter un quelconque jugement.»  

«On ne peut garder des joueurs qui ont joué la relégation»

Le président de la JSK, Cherif Mellal, après les nombreuses critiques qu’il a essuyées ces derniers jours, est enfin sorti de son mutisme pour expliquer sa position, notamment sur cette question des «cadres de l’équipe» qu’il a laissé filer, à l
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«On ne peut garder des joueurs qui ont joué la relégation»

Le président de la JSK, Cherif Mellal, après les nombreuses critiques qu’il a essuyées ces derniers jours, est enfin sorti de son mutisme pour expliquer sa position, notamment sur cette question des «cadres de l’équipe» qu’il a laissé filer, à l’image de Ferhani et Redouani, en passant par Yettou qu’il n’a pas contacté pour rempiler, sans parler de la surprenante liste des libérés, communiquée jeudi soir et qui comprenait les noms de certains titulaires, comme Djerrar et Djaâbout. Accusé par de nombreux supporters des Canaris de vider l’équipe de ses cadres, Cherif Mellal a répondu aux critiques, dans une intervention, en s’exprimant en direct sur les ondes de la radio de la JSK. Tout en exhortant les fans à ne pas mettre la pression sur la direction, il explique : «Cela ne sert à rien de mettre la pression sur la direction. On a une commission de recrutement et surtout une stratégie et une politique qu’on compte bien faire aboutir. C’est d’ailleurs cette politique qui nous a dicté de libérer ceux que les fans appellent les cadres.» Et de s’expliquer : «Cela fait deux ans de suite que la JSK joue la relégation avec ces mêmes cadres qui sont là depuis deux ans, et les maintenir équivaut à dire qu’on jouera encore la relégation la saison prochaine. C’est inacceptable. On ne peut garder des joueurs qui ont joué la relégation.» Une mise au point qui tient la route et surtout une position ferme du président au sujet de certaines pressions de certains cercles qui veulent imposer des joueurs : «Personne ne nous imposera des joueurs. Notre stratégie a été établie depuis un bon bout de temps et on a les moyens de notre politique.» «On a notre entraîneur et on a bouclé le recrutement» Se voulant rassurant envers les supporters qui s’impatientent, avec un recrutement qui paraissait à l’arrêt, avec deux joueurs seulement engagés officiellement, Benkhelifa du Paradou AC et Souyed du RC Arbaâ, le boss de la JSK annonce qu’il a bouclé le recrutement en compagnie de la cellule en charge du dossier, et qu’il ne rendra publics les noms que dans les prochains jours. «Oui, on a libéré les anciens joueurs pour en recruter de nouveaux. Je vous annonce d’ailleurs qu’on a officiellement bouclé notre recrutement. La JSK aura sept nouveaux joueurs. Il s’agit de deux émigrés qui signeront officiellement ce mercredi. Deux Africains leur emboîteront le pas, alors que trois autres joueurs locaux ont tout ficelé avec nous. On a tout réglé avec ces sept joueurs, et on n’annoncera leurs noms qu’au moment voulu pour éviter la surenchère», explique le président de la JSK. Et de faire une autre annonce : «Je vous annonce aussi qu’on tient notre entraîneur. On a tout réglé avec lui, aussi bien sur le plan financier que technique. Il signera incessamment son contrat et on annoncera son nom aux médias dans deux à trois jours au plus tard.» «La JSK jouera le podium, c’est une promesse» Avant de clore son intervention, Cherif Mellal a tenu à rassurer les supporters de la JSK qui s’impatientent. «On a pris les choses en main. L’ancien temps est révolu. On a une stratégie qu’on est en train d’appliquer. Tout a été étudié minutieusement. Et ce n’est pas parce qu’on a choisi de travailler dans la discrétion qu’il faut s’inquiéter. Bien au contraire. La JSK ne jouera pas la relégation une troisième saison de suite. La JSK jouera le podium la saison prochaine, c’est une promesse. On a les moyens de notre politique et on assumera nos responsabilités», annonce, confiant, le président de la formation kabyle.  

Boussaâdia Sound, la réhabilitation des artistes marginalisés

Boussaâdia Sound est une fresque musicale qui fait l’objet d’une tournée nationale. Dans cet entretien, la conceptrice de projets, Tounès Aït Ali, revient sur les grandes lignes de la création de cette comédie musicale. - Comment présenter Bouss
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Boussaâdia Sound, la réhabilitation des artistes marginalisés

Boussaâdia Sound est une fresque musicale qui fait l’objet d’une tournée nationale. Dans cet entretien, la conceptrice de projets, Tounès Aït Ali, revient sur les grandes lignes de la création de cette comédie musicale. - Comment présenter Boussaâdia Sound, sachant qu’on trouve dans cette comédie musicale plusieurs espaces et personnalités-clés de l’histoire algérienne ? Je n’ai pas voulu me concentrer juste sur Boussaâdia. En fait, Boussaâdia n’est qu’un élément et un moyen de voyager et de visiter toutes les stations et les villes choisies. En même temps, nous faisons un tour et nous découvrons un peu notre patrimoine d’un endroit à un autre. On ne découvre pas notre patrimoine comme on a l’habitude de le voir parce que cela ne sert à rien de produire la même chose que ce qu’on a l’habitude de voir. Nous avons utilisé le deuxième volet, les enfants, pour faire un petit peu notre chemin. On est partis d’Est en Ouest et après de l’Ouest vers l’Est algérien. L’histoire commence à partir du Maghreb, avec le Soudan, la Tunisie, la Libye, et par la suite, nous rentrons en Algérie. Nous aurions pu aller plus loin parce que l’histoire continue jusqu’en Egypte avec le Derouiche. - Le titre de cette comédie musicale, Boussaâdia, ne reflète pas concrètement la trame de l’histoire... Boussaâdia ne reflète pas le contenu. C’est pour cela que nous avons opté pour l’intitulé Boussaâdia Sound. Nous avons mis l’accent sur le son. L’histoire de Boussaâdia tout le monde la connaît avec Baba Salem et Baba Merzouk. Cela ne sert à rien de ramener ce qu’on connaît. Il suffit d’avoir un peu d’imagination et de création, cela ne fait pas de mal. Moi cela ne m’aurait pas intéressé de ramener le karkabou, le drapeau vert… et tout le reste. J’ai vraiment voulu sortir de tout cela. - Dans cette fresque musicale bien construite, il y a des clins d’œil et des hommages rendus à certaines regrettées figures de la culture algérienne... Exactement, nous parlons entre autres de la décennie noire, qui est très importante, de la dramaturgie galère, qui est ailleurs et qui n’est pas chez elle. On parle de la regrettée chanteuse Cheikha Remitti, qui a été marginalisée sa vie durant. Ce sont des personnages que nous avons tenu à choisir pour soit leur marginalisation, soit pour leur non-inexistence dans leurs pays. - Dans l’aspect technique de la mise en scène vous avez choisi des estrades mouvantes, plaçant vos protagonistes dessus. Pourquoi ce choix ? Nous avons mûrement opté pour une telle mise en scène. Pour le décor, ce sont des parchemins qui résument le voyage et le bateau. - Tous vos personnages sont masqués... Tous les personnages dont nous avons parlé sont des gens qui sont morts. Je n’ai pas voulu donner d’identité. J’ai souhaité que les comédiens jouent beaucoup plus avec leur corps qu’avec l’expression de leur visages. Je voulais laisser le visage neutre, préférant laisser le corps parler. - Tous les genres et styles musicaux sont omniprésents dans cette comédie musicale. C’est voulu, ce mélange de tous les styles et genres musicaux. Je remercie tous les compositeurs, à savoir Sensabil, Lahbib, Smati. Il n’était pas intéressant de ramener du patrimoine et de faire du réchauffé. Le plus intéressant, c’était de faire des recherches approfondies. Nous avons, aussi, travaillé sur l’instrument lui-même. - Comment définissez-vous le métier de metteur en scène femme dans le théâtre ? Pour le moment, je ne suis pas metteur en scène. Je fais plutôt des conceptions. J’apprends tous les jours. Le «conceptionniste» n’est autre qu’un porteur de projet. Avant d’avoir commencé Boussaâdia Sound, c’était d’abord un projet, une réflexion et un choix. Nous sommes restés tout de même deux ans sur ce projet par rapport à ses recherches et à ses financements. C’est toute une organisation. Après, la mise en scène vient avec les comédiens. J’ai eu à faire à des comédiens, des danseurs et des chanteurs professionnels. Je n’ai eu aucune difficulté pour mettre en scène le spectacle. Chacun connaissait l’aspect de son métier. La mise en scène, c’est ce ressenti et ce sentiment que l’on vous donne. Je ne leur demande pas de bouger comme je veux, mais de bouger comme ils le veulent et le sentent. - Le métier de concepteur vous amène, souvent, à diriger des équipes composées d’hommes. Je reconnais que ce n’est pas facile. J’ai eu à diriger de jeunes danseurs qui ne sont pas encore dans le métier et qui se sont confiés à des comédiens en leur disant comment une femme est en train de me crier dessus ! Oui, c’est une mentalité. J’essaye de leur expliquer qu’une conceptrice est une artiste avant d’être une femme. C’est mon combat de tous les jours de dire qu’il faut qu’il y ait des femmes dans, entre autres, la musique, la scénographie, la réalisation, ainsi que dans tous les domaines artistiques. Il faut qu’on ouvre ces espaces aux femmes. Me concernant, j’arrive à m’imposer grâce à mon travail. - La comédie musicale Boussaâdia Sound est en tournée nationale depuis le 21 mai et jusqu’au 11 juin. Quel est le retour de votre public à l’intérieur du pays ? Nous sommes en tournée depuis le 21 mai avec deux organisateurs, le réseau Nada et l’ONCI. Nous nous sommes produits, entre autres, à Béjaïa, Sétif, Aïn Témouchent, Oran, Tiaret, Médéa, Biskra, Chlef, Laghouat, Djelfa et Oum El Bouaghi. Le spectacle avec cette tournée a pris un élan très important, car pour nous, l’Algérie profonde a le droit aussi de voir un spectacle professionnel. Il ne s’agit pas d’un spectacle comique, mais constructif, qui a pu englober et arracher une réaction très positive de la part de différents publics. Malgré les salles inconfortables que nous avons croisées, l’important c’étaient les jeunes associations qui nous ont reçus avec leur amour pour le théâtre. Nous pouvons construire plein de choses, mais avec la participation de toutes les organisations concernées, pas uniquement le ministère. La nouvelle génération a besoin de repères. Il est de notre devoir de lui apporter ces éléments précieux. On ne fait pas de tournées juste pour faire des tournées, mais pour promouvoir notre patrimoine d’une vision nouvelle afin de toucher l’ensemble de la société dans les grandes villes et surtout les petites. Pour cet été, une caravane sera financée par l’agence Chahra Production. Cette comédie musicale est également programmée au Festival arabe en juillet prochain, avec trois représentations à Sidi Bel Abbès, Mascara et Mostaganem. Nous sommes également programmés, prochainement, à Bruxelles, au Centre culturel de Paris et dans un festival en Inde. Je tiens à signaler que je ne fais pas ce métier juste pour gagner ma vie ou encore pour être reconnue dans la rue. J’exerce ce métier intelligemment et avec conviction.

La valse des partenaires étrangers continue

Une réunion de haut niveau devrait se tenir avant fin juin au siège du ministère de l’Energie, à laquelle devraient prendre part l’ensemble des membres de la commission sectorielle mixte, installée en avril dernier et représentant, au total, sept mi
El Watan - Economie

La valse des partenaires étrangers continue

Une réunion de haut niveau devrait se tenir avant fin juin au siège du ministère de l’Energie, à laquelle devraient prendre part l’ensemble des membres de la commission sectorielle mixte, installée en avril dernier et représentant, au total, sept ministères (Energie, Industrie et Mines, Agriculture, Finances, Intérieur, Ressources en eau, Travaux publics), avons-nous appris de la direction du Groupe public industriel engrais et produits phytosanitaires (Asmidal). L’ordre du jour : tracer une feuille de route pour la mise sur rails officielle du tant attendu projet intégré portant sur la transformation chimique des phosphates. Contrairement aux années précédentes, la partie algérienne aura, cette fois-ci, comme vis-à-vis des Chinois des entreprises Cetic et Wingfu. De ce projet dont le coût s’élève à plus de 10 milliards de dollars est attendue l’augmentation des capacités de production des phosphates à 11 millions de tonnes (MT), contre moins de 1,5 MT actuellement. Mieux, une fois opérationnel, à l’horizon 2020 promet-on, le nouveau complexe industriel intégré qui sera implanté à l’est du pays, plus précisément à Oued El Kebrit, aux limites administratives entre Tébessa et Souk Ahras, et celui de Hdjar Essoud, dans la wilaya de Skikda, l’Algérie sera en mesure de pourvoir le marché international d’au moins 3 MT d’engrais azotés et phosphatés, volume à même de la propulser au rang des leaders mondiaux à l’export. «C’est un projet hautement stratégique pour l’économie nationale. 10 milliards de dollars d’investissements, ce n’est pas rien. Il va nous permettre de nous désengluer de la rente pétrolière, de développer notre agriculture, d’assurer notre sécurité alimentaire et de créer des milliers de postes d’emploi. Nous avons des réserves prouvées et expertisées (2 milliards de tonnes) qui peuvent faire de notre pays un pôle mondial d’exportation de phosphate et ses dérivés», insistait, lors de sa visite d’il y a quelques jours à Annaba, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi. En somme, un impact économique non négligeable, se situant, à en croire le ministre, autour d’un million de dollars/an. En attendant, et pour subvenir aux besoins de son agriculture, le pays continuera d’importer pour plus de 600 millions de dollars de dérivés de phosphate. Fortes résistances au projet Minerai jusqu’à l’heure exporté à l’état brut et rapporte quelque 80 dollars/ tonne, alors que ses dérivés reviennent à 800 dollars/tonne, selon les chiffres officiels des Douanes algériennes (port de Annaba). La question que d’aucuns se posent cependant est : contrairement à leurs prédécesseurs, Youcef Yousfi et son collègue de l’Energie, Mustapha Guitouni, réussiront-ils à contourner les fortes résistances sur lesquelles bute, voilà plus d’une décennie, la concrétisation de ce mégaprojet ? Dit autrement, tenir face à ceux que l’aboutissement de l’ambition des pouvoirs publics semble incommoder au plus haut point. Car ce que leur rapportent l’exportation du phosphate à l’état brut et l’importation d’engrais est loin d’être négligeable. Sinon, comment peuvent s’expliquer les tergiversations persistantes à doter le pays de sa propre industrie agrochimique, alors que toutes les conditions sont réunies pour en faire un grand exportateur de produits hautement rémunérateurs ? En tout cas, s’il est quelqu’un qui sait où se situe le blocage, c’est bien Ahmed Ouyahia. N’est-ce pas lui qui croyait dur comme fer à la matérialisation du projet, tel qu’ écrit dans une correspondance adressée fin octobre 2008 aux ex-dirigeants de feu Ferphos Group, lorsqu’il tenait les rênes du gouvernement : «…Avec sa réalisation, l’Etat entend injecter une industrialisation dans une région qui a perdu la quasi-totalité de ses installations industrielles des années 70’, y créer des emplois directs et indirects, générer une synergie de développement au niveau de toute la région du nord-est du pays et enfin fournir à l’agriculture du pays un surcroît d’engrais nécessaire à sa modernisation». En effet, se souvient-on encore à Ferphos-Group, «il existe une résolution du CPE en vertu de laquelle le projet devait officiellement être concrétisé. En 2007, nous avions obtenu l’accord du CPE pour le lancement du projet avec le pakistanais Engro, en association avec des Japonais et des Koweitiens à Bouchegouf (Guelma). Une joint-venture a même été créée entre Sonatrach/Ferphos (51%) et Engro (49%). Le chef du gouvernement d’alors (Ahmed Ouyahia) avait saisi officiellement les ministères de l’Intérieur, de l’Agriculture, le wali de Guelma et le DG des Forêts d’alors, leur ordonnant de mettre le terrain à la disposition du projet. Il fallait une procédure de déclassement du terrain (950 hectares) qui était du ressort exclusif du gouvernement». En 2012 déjà, tiennent-ils à rappeler, date initiale d’entrée en production de l’ensemble des lignes, trois unités de quelque 4500 tonnes/jour d’acide sulfurique, 1500t/j d’acide phosphorique et 3000 t/j de produits intermédiaires entrant dans le processus de fabrication de l’ammoniac, prévues, dont les coûts d’investissement étaient d’à peine un milliard de dollars, notre pays était en mesure de placer plus de 2 millions de tonnes d’engrais sur le marché extérieur. Capacités qui devaient générer une manne se chiffrant en centaines de millions de dollars/an et concourir de manière significative à la diversification des exportations hors hydrocarbures ainsi qu’à la sécurisation des besoins de l’agriculture nationale en engrais, 300 000 à 400 000 tonnes/an. Nous sommes en juin 2018 et pas l’ombre d’un pas n’a été franchi dans cette perspective. Bien au contraire, on continue de naviguer à vue, puisque la valse des ‘‘partenaires’’ étrangers se poursuit, comme en témoigne notamment l’exemple suivant : «Bien que les accords aient été signés avec nos partenaires algériens en juillet 2016, pour l’instant, nous attendons de voir comment vont évoluer les choses. Nous n’avons rien d’officiel et de concret à vous annoncer à propos du grand projet algéro-indonésien portant sur la mise sur pied entre les wilayas de Souk Ahras, Skikda et Tébessa d’une plateforme pétrochimique qui sera spécialisée dans l’exploitation et la transformation de phosphates», s’inquiétait, depuis Annaba où elle était en visite, il y a exactement une année, Safira Machrusah, ambassadrice de la République d’Indonésie en Algérie. Or, le gouvernement finira par classer les accords conclus avec le leader Indorama, déjà présent en Afrique à travers ses usines du Sénégal et du Nigeria, et optera pour les Chinois. Et, aujourd’hui que l’ambition algérienne a grossi davantage, les capacités théoriques dont devaient initialement être dotées les trois unités à mettre sur pied, à savoir plus de 4500 tonnes/jour d’acide sulfurique, 1500t/j d’acide phosphorique et de 3000 t/j de produits intermédiaires entrant dans le processus de fabrication de l’ammoniac, nécessitant la transformation jusqu’à 05 MT de phosphates, sont appelées à doubler. Idem pour les investissements, de 1 milliard de dollars en 2007, puis 5,7 milliards en 2016, ils sont passés à presque le double, soit 10 milliards en 2018. Tergiversations C’est dire qu’au fil des années, des rebondissements et des déconvenues, ce projet en a connus plus d’un. Délocalisé d’une wilaya à une autre, Jijel, Tébessa, Annaba puis Guelma, il aura d’abord parcouru un long et laborieux périple avant d’élire domicile à Oued Kebrit, entre El Aouinet, à une soixantaine de km au nord de la wilaya de Tébessa, et la wilaya de Souk Ahras. Aussi, outre les atermoiements interminables, c’est une valse de partenaires issus d’horizons divers dont il sera marqué depuis son élaboration voilà plus d’une décennie, à l’initiative de l’ancienne équipe dirigeante du défunt Ferphos Group (dissous en 2015). Et, avant l’arrivée en juillet 2016 de l’indonésien Indorama, les Algériens s’étaient associés avec les Qataris (Groupe Qatar Petroleum International (QPI). Toutefois, au printemps 2015, la puissante compagnie intervenant dans l’industrie pétrochimique et pétrolière avait précipitamment décidé de se retirer du projet Oued Kebrit pour de prétendues raisons internes, «une profonde opération de restructuration et de réorganisation et la révision de la stratégie d’investissement à l’étranger». Or, en réalité, les motivations seraient d’une tout autre nature. Certaines sources pensent que «le départ de QPI était curieusement intervenu environ une année après que le Norvégien Yara, son allié traditionnel, s’en fut séparé. Sans son principal partenaire Yara, QPI était persuadé qu’il lui était techniquement et technologiquement quasiment impossible de s’engager, en solo, dans un projet de l’envergure d’Oued Keberit. La perte d’un partenaire de la taille de Yara (il est présent dans 50 pays, dispose d’un savoir-faire technologique mondialement reconnu, trône sur les marchés mondiaux du négoce et du fret d’engrais avec 440 000t/an de capacités de transport) auraient découragé QPI à s’engager dans la filière agrochimique en Algérie». D’autres sources imputent le retrait des Qataris, au même titre que les Pakistanais d’Engro, aux nôtres : «Vu tous les problèmes et toutes les difficultés insurmontables auxquels ils s’étaient heurtés, les Qataris, comme les Pakistanais, ont, en quelque sorte, été poussés à se désengager du projet et des dessous de table, des dizaines de milliers de dollars, qu’ils avaient du verser à leurs vis-à-vis algériens qui se reconnaîtront. Si je parle de ces deux Groupes en particulier, car il y en a eu d’autres, c’est parce qu’ils sont les seuls avec lesquels des JV avaient été officiellement créées. Aux autres ex et nouveaux partenaires, l’Algérie, à travers les groupes industriels publics Asmidal, Manal (Manajim El Djazaïr), y est liée par de simples MoU -Memorandum of understanding- (protocoles d’accord)», nous a-t-on révélé. Mieux, après le départ de QPI, et sous la pression des plus hautes autorités du pays, la crise financière commençait à pointer du nez, l’ancien ministre de l’Industrie, Abdesslam Bouchouareb, devait mettre en branle ses réseaux de contacts personnels aux fins de dénicher un autre partenaire potentiel. Avaient alors été sollicités, fin 2015, le français Roullier, leader européen de l’agrochimie, de l’agroalimentaire ainsi que des technologies marines, puis le puissant Groupe russe EuroChem, qui figure dans le Top 5 des producteurs mondiaux d’engrais et dont est propriétaire l’oligarque Andrey Melnichenko. Echaudé par «les expériences malheureuses vécues par Engro et QPI», EuroChem aurait décliné l’offre algérienne, ont indiqué nos sources. Ne sachant plus à quel saint européen se vouer, Bouchouareb s’était tourné vers l’Asie, trois nouveaux accords signés, l’été 2016, avec l’indonésien Indorama. Les deux parties conviendront alors de la création d’une société minière entre le Groupe et Manal pour l’exploitation du gisement de phosphates de Bled El Hedba à Bir El Ater, dans la wilaya de Tébessa. Toujours avec ce même ex-partenaire, il était question de monter une autre société exclusivement dédiée à la transformation de phosphates en acide phosphorique et phosphate de diammonium au niveau des deux sites industriels projetés à Oued Kebarit et Hdjar Essoud (Skikda). Annoncé pour le 2e trimestre de 2017, le démarrage des lignes de production devait générer un chiffre d’affaires d’au moins 1,7 milliard de dollars/an. Et ce, outre les «600 millions de dollars/an attendus de l’exploitation d’un autre site industriel appelé à produire dès 2017 des engrais à partir du gaz naturel, dans le cadre d’une coentreprise associant Indorama, Asmidal et l’Office national des explosifs (Onex)», se réjouissait-on. Alors que les Indonésiens étaient en attente d’un quelconque signe de la part de leurs interlocuteurs algériens pour lancer les chantiers, un nouvel accord sera scellé, mi-février 2017, entre le couple Manal-Asmidal et le saoudien Radyolla. Trois contrats distincts portant sur la valorisation, l’exploitation, la transformation et la commercialisation des phosphates pour 15 milliards de dollars d’investissements, soit près du triple et 14 fois plus que ce qui a été convenu au départ avec Engro, puis avec Indorama. C’est, une fois encore, peine perdue. «Je peux vous dire qu’avec l’approche actuelle, il faudra attendre 2030 ou au-delà pour parvenir à concrétiser le projet. Bien que le dernier partenaire, le saoudien Radyolla se soit engagé à se conformer au contenu du protocole d’accord le liant à notre pays, en réaction à la polémique d’il y a quelques jours consécutive aux informations relayées en sa défaveur par les médias nationaux, la transformation des phosphates en Algérie n’est pas près de se réaliser. Qu’on arrête de mentir. Avons-nous les infrastructures portuaires, la logistique, le rail qu’exige le traitement, aussi bien à l’import qu’à l’export, de dizaines de millions de tonnes de produits brut ou transformés, pour ne citer que ces de contraintes ?», s’interrogeait, en juin 2017, un ex-haut cadre dirigeant de Somiphos Tébessa. Moins d’un an après, tous ces obstacles ont, on ne sait par quel miracle, soudainement disparu, puisque la mise en service du complexe devrait être effective dans moins de deux ans (2020).  

Marché du mobile en Algérie : Vers la démocratisation du smartphone

Il y a désormais plus de mobiles que d’Algériens. Avec un taux de pénétration de 119% — la plus importante d’Afrique — l’Algérie est en passe de généraliser l’utilisation du téléphone portable, selon un rapport d’un des pionniers du e-c
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Marché du mobile en Algérie : Vers la démocratisation du smartphone

Il y a désormais plus de mobiles que d’Algériens. Avec un taux de pénétration de 119% — la plus importante d’Afrique — l’Algérie est en passe de généraliser l’utilisation du téléphone portable, selon un rapport d’un des pionniers du e-commerce.Algérie et en Afrique Jumia.  En effet, d’après les résultats de Jumia (rapport 2018), 49,7 millions d’abonnements mobiles sont recensés en Algérie sur les 1,04 milliard d’abonnements que compte le continent africain. «L’Afrique est l’un des continents les plus prometteurs sur le plan digital, plusieurs secteurs s’y développent aujourd’hui créant des écosystèmes numériques et dynamiques», indique le rapport pour qui «depuis 2017, le nombre de personnes connectées à Internet a augmenté de plus de 20% et dépassé les 73 millions». L’industrie du mobile a bousculé les habitudes des consommateurs africains, dont les algériens, notamment avec la percée récente des smartphones où le téléphone ne sert pas qu’à téléphoner, mais également à surfer sur Internet et les réseaux sociaux, à effectuer des achats en ligne. La production de téléphones par des entreprises en Algérie joue un rôle important dans cette démocratisation du smartphone, à travers l’application de prix accessibles pour une qualité proche des standards des grandes marques internationales, souligne Jumia.  Ce rapport permet aux acteurs du secteur d’avoir une rétrospective sur le marché algérien et d’en étudier les tendances afin de mieux répondre aux besoins des consommateurs. En Algérie, le taux de pénétration du mobile est estimé à 119% contre 82% en Afrique. Cette croissance s’explique, entre autres, par la compétitivité qui existe entre les opérateurs et qui rend le produit téléphonique plus accessible. Le taux de pénétration du mobile est conditionné par les fonctionnalités qu’offre le smartphone, et qui varient en fonction du degré de digitalisation des services et écosystèmes locaux. Et l’industrie du smartphone connaîtra un essor suite à l’adoption de la loi de finances 2018 interdisant l’importation de téléphones portables et incitant les marques internationales à installer des lignes de montage et de fabrication de smartphones locales.  A cet effet, des marques comme LG Mobile, Samsung, Huawei et tout récemment Wiko, ont annoncé l’ouverture d’usines d’assemblage en Algérie. Selon le rapport de Jumia, en Afrique où la pénétration du mobile est en constante croissance, les revenus générés par le secteur de la téléphonie en 2017 sont estimés à 90 milliards d’euros, soit 7,7% du PIB africain. D’ici 2020, le nombre de smartphones en Afrique devrait atteindre les 720 millions. 19 millions d’internautes sont constamment connectés sur les réseaux sociaux Il est indéniable que le taux de pénétration du smartphone n’est dû qu’au boom réalisé par l’internet ces dernières années en Afrique et plus particulièrement en Algérie. De 2016 à 2017, l’utilisation d’internet a connu une croissance de 64% en Algérie, soit plus de 7 millions de nouveaux abonnés ; cela est lié au développement des smartphones mais également à la baisse des prix des souscriptions à internet avec l’existence de formules attractives. Selon les résultats du rapport de Jumia, 46% de la population algérienne utilise son opérateur mobile pour la navigation internet ; 88% des personnes utilisant le smartphone pour surfer sur internet le font avec des cartes prépayées ; 12% à travers des abonnements. 19 millions d’internautes sont constamment connectés sur les réseaux sociaux en Algérie. Ce nombre a augmenté de plus de 6 millions, soit plus de 50% par rapport à 2016. A l’instar d’autres utilisateurs mondiaux, les Algériens effectuent des recherches sur Facebook, et YouTube de la même façon que sur Google et 90% des utilisateurs Facebook y naviguent depuis leur smartphone. L’utilisation des réseaux sociaux via smartphone en Algérie a augmenté de 19% depuis 2017. Abordant la question des prix, Jumia indique que le coût du moyen de gamme décroît du fait de la compétitivité entre les différentes marques. La commercialisation de plusieurs gammes de smartphones dont le moyen, allant de 8000 à 25 000 DA a permis à l’Algérien d’accéder plus facilement à internet et aux services multimédias. Tous les opérateurs mobiles offrent des forfaits appels, SMS et accès illimité aux réseaux sociaux sous forme de packs prépayés et sans engagement. L’action de Condor et des marques asiatiques commee Huawei a permis d’offrir une nouvelle gamme de smartphones abordables et de bonne qualité. Le prix moyen des smartphones sur Jumia a été réduit et est passé de 19 035 DA (135 euros) à 10 998 DA (78 euros) en 2017. Sur le site de Jumia, l’entreprise algérienne Condor est en tête des commandes de smartphones ; sur le continent africain, c’est la marque Infinix qui domine.  

Trente années après, un bilan mitigé

Il y a donc trente ans était promulguée en réponse au soulèvement populaire d’octobre 1988 toute une batterie de lois visant à rompre avec le système monopoliste d’Etat et à mettre le pays sur la voie de l’économie de marché et du pluralisme po
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Trente années après, un bilan mitigé

Il y a donc trente ans était promulguée en réponse au soulèvement populaire d’octobre 1988 toute une batterie de lois visant à rompre avec le système monopoliste d’Etat et à mettre le pays sur la voie de l’économie de marché et du pluralisme politique. Le monopole d’Etat sur le commerce extérieur était aboli, les prix libérés et les entreprises publiques économiques soustraites aux étouffantes tutelles ministérielles. Une nouvelle Constitution avait été promulguée en février 1999 pour conforter cette dynamique de changement systémique. Menées au pas de charge durant les toutes premières années de la décennie 90’, ces réformes qui devaient produire les bouleversements souhaités par la partie réformatrice du pouvoir ayant à sa tête Mouloud Hamrouche se sont malheureusement estompées au gré des fréquents changements à la tête du pays (5 chefs d’Etat et 19 Premiers ministres en l’espace de 30 années) qui ont imposé leurs propres visions au système de marché qu’ils voulaient tous construire, sans toutefois prendre la peine de définir ce qu’ils entendaient exactement par économie de marché. Si la transition de l’économie dirigée au système de marché a effectivement été l’objectif central de cette pléthore de gouvernants, aucun d’entre eux n’a, en effet, pris la peine de préciser ce que cela signifiait, ni la stratégie qu’il comptait mettre en œuvre pour y parvenir. Alors que le processus de transformation ne devait durer qu’une dizaine d’années, la transition à l’économie de marché s’est de ce fait arrêtée au milieu du gué, sans que les réformes engagées aient eu le temps de produire les changements attendus. La vie en société et la conduite de l’économie se sont en conséquence davantage compliquées. Les dysfonctionnements générés par la superposition de deux systèmes, l’un d’obédience socialiste en voie de décomposition, et l’autre à vocation libérale, en phase de construction, ont donné à l’Algérie l’image détestable d’un pays bloqué. Echecs recommencés La durée excessive de la transition à l’économie de marché et les chemins contradictoires que lui ont fait prendre chacune des équipes gouvernementales suscitent aujourd’hui encore de légitimes inquiétudes, aussi bien chez les acteurs économiques que chez de nombreux Algériens qui en subissent les aléas. Se pose alors la question de savoir pourquoi les autorités politiques algériennes ont échoué là où d’autres pays qui avaient entamé le même processus à la même période (pays de l’ex-bloc soviétique, les ex-pays socialistes d’Asie et d’Afrique, etc.) ont réussi ? Un rapide flash-back sur la conduite des changements que les autorités politiques algériennes promettaient de réaliser dès les premières années de l’indépendance sans jamais y parvenir, indique bien que la problématique des échecs des changements systémiques n’est pas nouvelle. Conçus en vase clos et conduits de manière autoritaire, les processus de transitions ont en effet de tout temps échoué. A commencer par la transition au système socialiste promise à grands renforts médiatiques dans les années 70’, avant d’être subitement abandonnée au début des années 80’. Les Algériens ne verront jamais les couleurs du socialisme scientifique qu’on leur avait fait miroiter plusieurs années durant. Le concept de socialisme avait en effet été, au gré du temps, si galvaudé qu’on ne savait plus quel contenu lui donner et le fait de l’abandonner dans la foulée du libéralisme triomphant des années 90’ devait certainement arranger les autorités politiques de l’époque, qui trouvaient dans l’éloge fait au système capitaliste l’argument imparable à servir aux populations auxquelles on avait fait longtemps croire aux vertus du socialisme. Il en est aujourd’hui de même de l’économie de marché qu’on veut construire, sans que l’on sache exactement si elle doit être ultra libérale, libérale ou sociale, les déclarations des gouvernants ayant été le plus souvent contradictoires à ce sujet. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il n’ y a, de notre point de vue, aucune raison pour que la transition au système de marché dans laquelle le pays est embarqué depuis le début des années 90’ ne subisse pas le même sort. De troublants signes d’abandon de l’option libérale sont, du reste, largement perceptibles depuis quelques mois à travers notamment un certain nombre d’actes politiques annonçant un retour de plus en plus marqué au dirigisme de l’Etat et au renflouement à coups de centaines de milliards de dinars d’entreprises publiques moribondes, au contrôle du commerce extérieur, etc. Fort des excédents de recettes pétrolières, le pouvoir en place qui s’était pourtant installé en 1999 avec l’intention officiellement déclarée d’accélérer l’émergence d’un système libéral, n’a, au bout du compte, jamais tenu ses engagements en la matière. Bien au contraire, il a renforcé sa présence dans l’économie à laquelle il a impulsé, à coups de gros capitaux publics, une dynamique keynésienne, encore plus forte que celle mise en œuvre à l’époque du socialisme triomphant. Des velléités de retour au système administré se font des plus pesantes, comme l’atteste la remise sous tutelle des ministères des entreprises publiques autrefois autonomes ainsi que la désignation (révocation) de leurs dirigeants par le Premier ministre. L’abrogation en 1995 de la loi relative à l’autonomie des entreprises publiques économiques qui interdisait, sous peine de poursuite pénale, l’ingérence des administrations publiques dans leur gestion, a ouvert la voie à ce retour aux tutelles qui, aujourd’hui plus que jamais, pilotent à distance les entreprises publiques sans toutefois assumer les risques générés par leur immixtion dans les affaires de ces sociétés qui continuent pourtant à être dotées de tous les organes de gestion et de contrôle propres aux sociétés par actions. Il est tout à fait vrai que l’Algérie a entamé sa transition au système de marché dans des conditions peu favorables à d’aussi importants changements. L’Etat, chargé de piloter la transition a, effectivement, été considérablement affaibli par la crise de légitimité qui semble l’affecter durablement et les persistants résidus d’insécurité qui pèsent encore lourdement sur la vie politique et sociale. L’insécurité en question devrait effectivement être prise en considération lorsqu’on analyse l’économie, car elle a engendré deux effets particulièrement désastreux sur le processus de transition, le premier étant la restriction des libertés qu’elle a induit, le second étant l’effet repoussoir que cette insécurité ambiante exerce sur les investisseurs, notamment étrangers, privant le pays d’une masse de capitaux considérable et de l’accompagnement de sa nouvelle économie par les meilleures firmes internationales Manque de volonté politique L’absence de stratégie dans la conduite des réformes constitue, également, un facteur, et non des moindres, de blocage de la transition au système de marché et sa consécration comme modèle de société incontestable. Si on sait dans quelles conditions la transition vers l’économie de marché a démarré, on ignore de ce fait exactement où elle va et vers quel type de société elle va nous mener. Ce flou entretient la démobilisation autour de la transition et empêche la fédération des énergies susceptibles de soutenir le projet de rupture systémique dont l’Algérie a pourtant besoin pour construire un système politique moderne et démocratique, en totale rupture avec le modèle rentier et bureaucratique actuel. On relèvera enfin l’impact négatif de la rente pétrolière dont l’usage souvent pervers entrave le changement, notamment lorsque les pouvoirs autoritaires aidés par certains oligarques et gros barons de l’informel s’en emparent pour retarder les réformes et maintenir un statu quo destiné à pérenniser le système en place. C’est en grande partie ce qui explique que contrairement à tous les pays qui ont entamé leurs réformes à la même date et dans les mêmes conditions, l’Algérie n’a, trente ans après l’ouverture de 1988, pas encore réussi à mettre en place ne serait-ce que les outils les plus élémentaires de l’économie de marché. S’il est vrai que les entreprises algériennes, notamment celles du secteur privé, ont fait un bond prodigieux, tant du point de vue du nombre (en moins de 30 ans, elles sont passées d’environ 55 000 à près de 800 000), que de la qualité de leur gestion (le niveau d’instruction des dirigeants d’entreprises a considérablement augmenté), il faut bien reconnaître que les réformes auxquelles ces entreprises devaient en grande partie leur essor ont largement atteint leurs limites aujourd’hui. Bien que le discours politique tend à la présenter comme un système de marché mature, l’économie algérienne est en réalité loin d’être une économie de marché dans le sens universel du terme. La transition est loin d’être achevée et dans son état actuel le modèle économique algérien constitue, à l’évidence, un habit trop étroit pour les entreprises qui aspirent à travailler selon les règles de gestion universelles. Souhaitant travailler comme des sociétés dignes de ce nom, les entreprises algériennes réclament depuis plusieurs années des moyens de paiement modernes, des guichets de change, des banques d’investissement à long terme, une authentique Bourse des valeurs, des marchés fonciers et immobiliers et autres instruments basiques qui font cruellement défaut en Algérie. Le chemin vers la consécration d’une réelle économie de marché est assurément encore très long, d’autant plus que le plus dur reste à faire et que la volonté politique est moins forte qu’aux premières années des réformes. La disponibilité des ressources financières qui aurait pu, en toute logique, contribuer à l’accélération du processus de transition semble, bien au contraire, le retarder en reléguant à des échéances plus lointaines, des actions qu’il aurait fallu prendre sans tarder. C’est le cas des privatisations de centaines d’unités économiques qu’on a brutalement stoppées, de l’indispensable réforme du système bancaire qu’on a subitement abandonnée et du barrage récemment dressé contre les investisseurs et les importateurs étrangers qui ne pourront, désormais, investir en Algérie qu’en s’association avec des partenaires locaux. La manière d’imposer ces changements, par des lois de finances et des directives gouvernementales remettant souvent en cause des ordonnances ont, de surcroît, de quoi refroidir les investisseurs étrangers qui ont lancé des affaires en Algérie en se basant sur la législation existante. Revoir brutalement cette législation aux seuls avantages de la partie algérienne est de nature à chambouler tous les montages financiers inhérents à leurs investissements en Algérie, avec tous les risques de pertes qu’ils comportent. Il est évidemment à craindre que les investisseurs les plus sérieux mettent en veilleuse leurs projets, s’ils ne décident pas carrément de plier bagage à la recherche de cieux plus cléments, et ce n’est assurément pas ce qui manque pour leurs affaires. Les importateurs étrangers risquent également de réduire, ou carrément de suspendre, leurs activités durant cette période d’instabilité juridique et de remise en cause d’accords internationaux à laquelle nous assistons depuis la subite baisse des prix du pétrole.  

«La Russie et l’Arabie Saoudite auront du mal à convaincre»

L’Arabie Saoudite et la Russie auront du mal à convaincre leurs partenaires de revenir sur l’accord de réduction de la production. En prévision de la tenue de l’importante réunion des pays membres de l’OPEP à Vienne en ce mois de juin, il est
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«La Russie et l’Arabie Saoudite auront du mal à convaincre»

L’Arabie Saoudite et la Russie auront du mal à convaincre leurs partenaires de revenir sur l’accord de réduction de la production. En prévision de la tenue de l’importante réunion des pays membres de l’OPEP à Vienne en ce mois de juin, il est fort à parier sur une opposition à la proposition russo-saoudienne d’augmenter la production et prendre le risque de voir les prix du baril dégringoler. Selon Nordine Aït Laoussine, consultant à Genève, président de Nalcosa et ancien ministre algérien de l’Energie, la Russie et l’Arabie Saoudite passeront un mois difficile. «Ils n’ont que trois semaines pour persuader leurs alliés de changer de cap et de stimuler la production. Si les prix du pétrole continuent de baisser avant la réunion de l’OPEP et de ses alliés à Vienne, les Saoudiens et les Russes auront du mal à se défendre», dit-il, cité par l’agence Bloomberg. L’annonce faite la semaine dernière par les plus grands producteurs de pétrole d’une relance de la production n’a pas tardé à faire réagir les cours du brut dans le sens de la décente, alors que les prix avaient connu une belle remontée avec l’application de la réduction de l’offre de pétrole sur les marchés internationaux par les pays de l’OPEP et leurs alliés non OPEP, dont la Russie. Une tension pourrait naître entre les 24 producteurs de pétrole, ce qui n’est pas pour déplaire aux clients qui espèrent une baisse des cours. «L’union manifestée par l’OPEP et ses alliés non OPEP au cours des 18 derniers mois sera mise à l’épreuve en ce mois de juin», estime Aït Laoussine, qui n’écarte pas la possibilité d’un différend sur la route des pays producteurs. L’argument des Russes et des Saoudiens sera celui de faire valoir l’idée de répondre aux préoccupations des clients concernant la hausse des prix, ce qui serait une bonne chose pour tout le monde pour le long terme. Il se trouve toutefois que cet argument ne pourrait pas convaincre la majorité des signataires de l’accord qui n’ont pas la capacité d’augmenter leur production. «Pour ces pays-là, l’avantage à court terme des prix élevés est plus important que les effets à long terme de l’assouplissement de l’accord», indique Aït Laoussine. C’est même rationnel, dit-il encore, du point de vue de l’Iran, du Venezuela, du Nigeria, de la Libye, de l’Algérie et de l’Angola, de s’y opposer. La Russie a déjà contrevenu à son accord en augmentant son quota de production de pétrole pour un troisième mois d’affilée. Plusieurs compagnies russes ont émis le souhait que le plafond de la production soit assoupli du moment que l’alliance a atteint son objectif de réduire l’excédent de stocks mondiaux. Même Vladimir Poutine a estimé que le marché énergétique mondial est actuellement équilibré. L’Arabie Saoudite a aussi augmenté sa production, en atteignant son plus haut niveau en sept mois, en mai dernier. La Kazakhstan prévoit aussi de booster sa production. Un signe que les plus grands producteurs de brut pourront faire capoter à eux seuls l’accord entré en vigueur en janvier 2017. Quel impact aura une opposition des autres pays alliés ? Des analystes estiment qu’ils n’auront qu’à faire avec.

L’entreprise Boublenza décroche la timbale

L’entreprise privée algérienne Boublenza, spécialisée dans l’exportation de la poudre de caroube, a reçu, dans la soirée de jeudi dernier, le trophée de la meilleure entreprise algérienne exportatrice hors hydrocarbures pour l’exercice 2017, le
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L’entreprise Boublenza décroche la timbale

L’entreprise privée algérienne Boublenza, spécialisée dans l’exportation de la poudre de caroube, a reçu, dans la soirée de jeudi dernier, le trophée de la meilleure entreprise algérienne exportatrice hors hydrocarbures pour l’exercice 2017, le Trophée Export 2017. La cérémonie de remise de ce prix s’est déroulée à Alger en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, des ministres du Commerce, Saïd Djellab, de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, ainsi que le président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad. Ce prix, organisé annuellement depuis 2003 par le World Trade Center Algiers (WTCA), récompense les meilleures entreprises algériennes, particulièrement les PME, dans le domaine des exportations hors hydrocarbures. Le directeur de la société, Chakib Boublenza, cité par l’agence APS, s’est dit «très fier» de ce trophée qui encouragera l’entreprise à «aller plus loin dans l’exportation et conquérir de nouveaux marchés». Celui-ci a saisi l’occasion pour demander aux autorités d’aider son entreprise à l’ouverture de ses représentations à l’étranger afin de lui permettre d’être plus proche de ses clients et avoir de nouveaux marchés. Traditionnellement impliquée dans l’agro-industrie, la société emploie plus d’une centaine de travailleurs et cible les marchés internationaux pour sa production. Au sein de sa gamme de poudre de caroube, l’entreprise commercialise trois types de produits. En 2017, l’entreprise Boublenza a exporté vers une trentaine de pays sur les cinq continents. Un chiffre «très honorable», s’est félicité Chakib Boublenza. Membre du Forum des chefs d’entreprise, son entreprise était le deuxième exportateur mondial de la poudre de caroube, a-t-il ajouté, notant que la société est même devenue importatrice de caroube pour sa transformation et sa réexportation. Cette année, le Trophée Export 2017, dans sa 15e édition, a été décerné par un jury présidé par le WTCA et composé de représentants de la direction générale des Douanes, de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), du Forum des chefs d’entreprise (FCE) et de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal). Le Trophée spécial encouragement est revenu à Lafarge-Holcim Algérie, société spécialisée dans la production des matériaux de construction, en récompense à ses premières opérations d’exportation du ciment vers l’Afrique. Trois autres prix d’encouragement ont également été attribués à la société Iris, spécialisée dans la fabrication des produits électroniques et électroménagers, au complexe sidérurgique Sider d’El Hadjar (Annaba), ainsi qu’à la Sarl Linatol, spécialisée dans la fabrication des produits cosmétiques. A noter que le prix de la meilleure institution a été attribué à l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), dirigée par Ali Bey Nasri, pour ses efforts au profit des exportateurs algériens, ainsi que ses actions visant l’élargissement des exportations nationales.  

Le FMI table sur une inflation de 7,4% en 2018

Le Fonds monétaire international (FMI) relève ses projections concernant le taux d’inflation en Algérie en 2018, tablant sur un taux de 7,4% cette année contre une estimation initiale de 4,4%. Le FMI, qui a publié vendredi sur son site un communiqu
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Le FMI table sur une inflation de 7,4% en 2018

Le Fonds monétaire international (FMI) relève ses projections concernant le taux d’inflation en Algérie en 2018, tablant sur un taux de 7,4% cette année contre une estimation initiale de 4,4%. Le FMI, qui a publié vendredi sur son site un communiqué à l’issue de son évaluation de l’économie algérienne, établie au titre de l’article IV, projette en outre un taux d’inflation à hauteur de 7,6% en 2019, soulignant que «la politique monétaire de l’Algérie doit être indépendante et viser à maîtriser l’inflation». A cet égard, selon les administrateurs du FMI, les autorités algériennes doivent «se tenir prêtes à durcir la politique monétaire si des tensions inflationnistes se manifestent. Ils déconseillent le financement monétaire du déficit, mais si celui-ci se poursuit, ils soulignent la nécessité de mettre en place des mesures de sauvegarde pour en atténuer l’impact négatif, dont des limites temporelles et quantitatives». Dans ce contexte, «ils saluent l’engagement de la Banque centrale à stériliser, le cas échéant, les liquidités apportées par le financement monétaire». Le FMI prend bonne note du dosage de mesures prévu par les autorités, à savoir «une augmentation des dépenses budgétaires en 2018 suivie par la reprise de l’assainissement des finances publiques à moyen terme, le financement monétaire des déficits budgétaires, des restrictions temporaires aux importations, ainsi que des réformes structurelles visant à diversifier l’économie». Pour le FMI, «bien que certains administrateurs comprennent le choix des autorités, la plupart estiment que cette approche pourrait certes offrir un répit à l’économie à court terme, mais également faire peser des risques considérables sur les perspectives économiques. Ils soulignent que cette approche aura comme conséquence probable d’exacerber les déséquilibres budgétaires et extérieurs, d’alimenter l’inflation, d’accélérer la diminution des réserves de change, d’aggraver les risques pour la stabilité financière et, en fin de compte, de ralentir la croissance». Le FMI recommande «une approche susceptible de donner de meilleurs résultats tout en étant plus viable». Le FMI prône encore le recours à l’emprunt extérieur Selon le communiqué, les administrateurs de l’institution «conviennent dans l’ensemble qu’il serait possible de mener un assainissement progressif des finances publiques dès 2018, sans recourir au financement par la Banque centrale, mais en s’appuyant sur une variété de mécanismes de financement, dont l’emprunt extérieur pour financer des projets d’investissement sélectionnés avec soin. Une dépréciation progressive du taux de change, accompagnée de mesures visant à éliminer le marché des changes parallèle, favoriserait les mesures d’ajustement». Par ailleurs, les administrateurs du FMI, poursuit le communiqué, souscrivent aux efforts visant à mobiliser davantage de recettes hors hydrocarbures, à améliorer l’efficience et la gestion des dépenses publiques, ainsi qu’à élargir les réformes des subventions tout en protégeant les populations pauvres. Ils saluent l’intention des autorités d’appliquer des réformes visant à encourager le développement du secteur privé en améliorant le climat des affaires, en facilitant l’accès au crédit, ainsi qu’en renforçant la gouvernance, la transparence et la concurrence. Les administrateurs estiment également utile d’agir pour réduire l’inadéquation des qualifications, améliorer le fonctionnement du marché du travail, accroître le taux d’activité des femmes et continuer d’ouvrir l’économie au commerce extérieur et à l’investissement direct étranger. Dans le communiqué rendu public à Washington, le FMI estime qu’«en dépit d’un assainissement considérable des finances publiques en 2017, les déficits budgétaire et courant demeurent élevés». Pour l’institution financière, «la croissance du PIB réel a fortement ralenti en raison principalement d’une contraction de la production d’hydrocarbures, même si la croissance du secteur hors hydrocarbures est restée stable». Selon le FMI, «le chômage s’est hissé à 11,7% en septembre 2017, contre 10,5% un an plus tôt, et reste particulièrement élevé chez les jeunes (28,3%) et les femmes (20,7%). Le taux d’inflation moyen s’est établi à 5,6%, contre 6,4% en 2016, du fait du ralentissement de l’inflation pour les produits manufacturés et les services, et il était de 3,4% en glissement annuel en avril 2018». Par ailleurs, le FMI souligne que «si les réserves restent abondantes, elles ont diminué de 17 milliards de dollars, pour s’établir à 96 milliards de dollars (hors DTS). La dette extérieure reste négligeable, mais la dette publique intérieure a considérablement augmenté depuis 2016, tout en demeurant modérée», ajoute le FMI. Celui-ci note enfin que le secteur bancaire continue de se porter relativement bien. Il souligne que, eu égard aux risques macroéconomiques et aux liens financiers au sein du secteur public, il convient de renforcer le cadre macroprudentiel, notamment en menant plus régulièrement des tests de résistance et en établissant un dispositif de gestion des crises.  

Bon point pour l’arbitre égyptien Mohamed Maarouf

Profitant d’une date FIFA et poursui-vant leur cycle de matchs amicaux de préparation et cette fois c’était face à la formation du Cap-Vert, les Fennecs, sous la coupe de Madjer, ont connu sur l’excellente pelouse du 5 Juillet leur premier revers.
El Watan - Sports

Bon point pour l’arbitre égyptien Mohamed Maarouf

Profitant d’une date FIFA et poursui-vant leur cycle de matchs amicaux de préparation et cette fois c’était face à la formation du Cap-Vert, les Fennecs, sous la coupe de Madjer, ont connu sur l’excellente pelouse du 5 Juillet leur premier revers. Le trio venu d’Egypte était conduit par le jeune Mohamed Maarouf Eid Mansour (32 ans). Pour une bonne prise en main et éviter tout dilemme, l’entame de l’arbitre a été sans problème. Idem pour l’équipe algérienne qui par l’entremise de Ramy Bensebaini a ouvert la marque (4’) d’une tête limpide dans une cage vide. A la 8’ de jeu, un but a été marqué par les Algériens suite à un cafouillage que l’arbitre refusa au motif d’un hors-jeu (?) ou d’une charge peu évidente commise sur le gardien. A la 13’, le but égalisateur pour le Cap-Vert sur un tir rageur. A signaler que le défenseur n° 4 de l’équipe adverse qui intervenait à chaque fois en retard a commis plusieurs fautes sur les attaquants algériens, particulièrement sur Brahimi et Soudani. Le premier hors-jeu de la partie a été signalé à la 28’de jeu justement sifflé car judicieusement calculé. A la 29’, les Verts portèrent l’estocade par Bounedjah Baghdad d’une tête piquée comme à la parade. A une minute de la mi-temps, les Verts ont confectionné la meilleure action collective du match, mais Bounedjah rata la conclusion lamentablement. La 2e mi-temps a connu un autre scénario où les Capverdiens jouèrent avec aisance et brio. L’arbitre, constatant de la part des défenseurs du Cap-Vert beaucoup d’engagement, distribua, très justement, trois avertissements. Les deux buts (66’ et 78’) inscrits par le Cap-Vert sans aucune réserve et d’une manière légale ont changé le score et scellé le résultat de cette joute amicale.

«Je ne démissionnerai pas»

Le sélectionneur national, Rabah Madjer, s’est montré intransigeant, avant-hier soir, quant à l’éventualité de son départ de la sélection nationale. «Je ne démissionnerai pas», a-t-il affirmé lors de la conférence de presse qui a suivi la r
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«Je ne démissionnerai pas»

Le sélectionneur national, Rabah Madjer, s’est montré intransigeant, avant-hier soir, quant à l’éventualité de son départ de la sélection nationale. «Je ne démissionnerai pas», a-t-il affirmé lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre amicale face au Cap-Vert. «Ma démission provoquerait une crise au sein de la sélection nationale. Je ne lui ferai pas subir ça», a-t-il déclaré. Pour lui, la défaite face aux Capverdiens, sur le score de 3 buts à 2, «n’est pas grave». D’après lui, «le plus important reste la qualification pour la CAN 2019». Revenant sur la prestation des Verts, l’entraîneur a exprimé quelques satisfactions. «Il existe du jeu. Quand les joueurs posent le ballon, on voit de belles phases», a-t-il affirmé. Madjer a même tenu à signaler à maintes reprises que «les Verts ont eu cinq poteaux». Pour ce qui est de la faute commise par le portier de la sélection, qui a amené le troisième but du Cap-Vert, le sélectionneur a indiqué qu’ «il n’y avait pas que Chaouchi à avoir commis des fautes». Selon lui, «beaucoup de joueurs ont été hors du coup». Mais Madjer a demandé aux Algériens de «ne pas s’inquiéter». «Ne vous inquiétez pas. On se qualifiera à la CAN et on ira loin», a-t-il affirmé. «Les supporters sont endoctrinés» Le sélectionneur national s’est longuement attardé lors de son intervention sur le «comportement» des supporters présents au stade du 5 Juillet. «Il est interdit que les supporters soutiennent l’adversaire», dira-t-il, avant d’affirmer que ceux-là sont «endoctrinés». Madjer n’arrive pas à «comprendre» pourquoi ils le critiquent, alors même que l’équipe mène au score, fait-il remarquer, lui, qui a «tant donné pour le football national». «Je suis triste», a-t-il encore ajouté, tout en relevant que même les joueurs, à l’image de Yacine Brahimi, étaient «touchés» par le comportement des supporters. «Pourquoi cette haine ?», a lancé Madjer. Il faut rappeler, en dernier lieu, que les quelques centaines de fans qui se sont déplacés au stade n’ont pas été tendres envers l’entraîneur national et quelquefois même avec les joueurs tout au long de la partie. A un certain moment, ils se sont même mis à scander le nom de Halilhodzic.  

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